Auteur/autrice : DavidB

  • Joyeux 35e Anniversaire Star Wars

     

    Même si comme nombreux d’entre nous, je ne pourrai jamais pardonner à George Lucas vous savez quoi, je ne peux m’empêcher de rester un fan de la première trilogie.

    Aujourd’hui c’est le 35e anniversaire de l’Épisode IV: Un Nouvel Espoir (le Star Wars original quoi).

    Et pour fêter cet anniversaire comme il se doit, aujourd’hui je vous offre (en photo seulement) cette figurine collector complètement introuvable :

     

     

    Joyeux Anniversaire Star Wars !

     

     

  • R.I.P. Moebius

    R.I.P. Moebius

     

     

    Bien que j’ai abandonné l’idée de savoir bien dessiner un jour il y a environ 20 ans, Moebius a quand même toujours eu une grande influence dans ma vie pour tout un tas de raison. Il y a même un peu de lui quelque part au fond du Swamp.

    🙁

     

     

     

  • Nouvelles Séries de la Rentrée

    Nouvelles Séries de la Rentrée

     

    Comme tous les ans, à cette période de l’année, les chaînes télé américaines lâchent dans la nature leurs nouvelles séries télévisées, en espérant un succès de plus en plus immédiat pour le meilleur et pour le pire (les séries ne faisant pas d’audience dès le début ayant rarement le temps de s’installer, le couperet de l’annulation tombant de plus en plus rapidement chaque année). Et comme chaque fois à cette période de l’année, je regarde un certain nombre de nouveautés en espérant y dénicher le futur joyau qui nous tiendra en haleine plusieurs années durant.

    Voici ma sélection de cette rentrée ci :

     

    American Horror Story

    Je n’attendais rien de cette série. En fait, la seule raison pour laquelle je l’ai regardée, c’est la présence de Connie Britton. Je n’ai pas trop su que penser à la vision du premier épisode. Une série de qualité, ça c’est sûr, mais un ton et une atmosphère vraiment déplaisants, bien sûr, cela est volontaire de la part des producteurs. Mais voilà, est-ce que j’ai envie de regarder une série qui me met mal à l’aise ? Une série où je ne m’identifie ni ai envie de m’attacher à aucun des protagonistes ? Une série avec un rythme et une atmosphère déstabilisants à dessein ?
    Je lui ai quand même laissé sa chance et j’ai regardé le deuxième épisode, puis le troisième, et le quatrième. Le résultat : je suis séduit !

    Je ne sais pas si l’atmosphère est devenue (légèrement) moins oppressante au cours des épisodes suivants ou si je m’y suis tout simplement habitué, mais maintenant, il me tarde chaque nouvel épisode avec impatience.

    Et de quoi ça parle ?

    Tout est dans le titre. Mais attention, il ne s’agit pas juste d’un simple film d’horreur adapté pour durer plusieurs épisodes au lieu des deux heures habituelles. C’est beaucoup plus que ça. C’est une plongée dans l’inconscient collectif américain dans ce qu’il peut avoir de plus horrible et dérangeant, sa fascination du sang et de la mort que ce soit son obsession pour les films d’horreur (genre essentiellement américain avant de s’exporter partout ailleurs), pour les serial killers et autres meurtriers de la trempe de Charles Manson et pour toute cette pop culture macabre.

    Dire que la série est bourrée de références est presque un euphémisme, toutefois, elles savent rester subtiles sans jamais « court-circuiter » le reste.

    Au final, même si la série n’est pas à mettre devant tous les yeux (je pense qu’elle doit faire très peur à certaines personnes), elle est la grosse surprise de la rentrée, et clairement la meilleure nouvelle série de l’année.
    Mention spéciale à Jessica Lange, dans un rôle dont je ne vous dirai rien sinon je n’avais jamais imaginé que cette actrice me foutrait les jetons un jour. L’Emmy de Meilleur Second Rôle Féminin lui est déjà réservé pour la prochaine fois.

     

    Homeland

    Pour vous en parler, je vais devoir dévoiler quelques éléments clés du premier épisode, si vous ne voulez pas savoir, sautez ce passage (mais comment vous convaincre de regarder alors ?).

    Afghanistan, de nos jours : Nicholas Brody, un soldat américain disparu 8 ans plus tôt en Irak et que toute le monde croyait mort est retrouvé prisonnier et vivant lors d’une attaque d’une base talibane.

    L’Amérique entière se réjouit de la nouvelle et en fait son nouveau héros ! Toute l’Amérique ? Non. Car, un agent de la CIA, Carrie Mathison (Claire Danes, excellente) possède des informations depuis un moment qu’elle comprend enfin : le prochain 11 septembre arrive et il sera causé par un Américain infiltré et converti à la cause d’Al Qaeda. Pour elle, cela ne fait aucun doute, c’est de lui dont il s’agit ! Petit problème, on apprend assez rapidement que Carrie est mentalement instable et souffre d’une condition qu’elle cache à tout le monde pour ne pas perdre sa carrière.
    La série suit donc les deux personnages, Carrie qui essaie de trouver les preuves compromettant Brody sans s’aliéner ses collègues, ses amis, sa hiérarchie, et Brody qui essaie de réapprendre à vivre normalement auprès de sa famille après huit ans de captivité et qui pourrait aussi préparer la prochaine attaque sur le sol américain… ou pas…
    Je n’ai vu que les trois premiers épisodes, et pour l’instant, l’histoire nous tient vraiment en haleine, les indices nous faisant tour à tour basculer pour ou contre Carrie. Toutefois, je me demande un peu combien de temps ce suspense pourra durer sans devenir lassant et/ou comment la série pourra continuer une fois le fin mot de l’histoire révélé.

     

    Once Upon a Time

    Je ne vais pas dire grand-chose de Once Upon a Time, surtout parce que le premier episode a été diffusé dimanche dernier et c’est à ce jour le seul que j’ai vu. Le principe est simple : les personnages des contes de fées sont vivants de nos jours, tous dans le même petit village du Maine, sauf qu’aucun n’a conscience de sa vraie nature. Seul Henry, un petit garçon de 10 ans, adopté à la naissance, comprend cet état de fait grâce à un livre en sa possession. Ils sont en fait victime d’une malédiction de la Méchante Reine (celle de Blanche Neige). Il décide alors de retrouver sa mère biologique (Jennifer Morrison) et de la convaincre de l’aider, car elle seule pourrait combattre la malédiction. Je ne veux pas en dévoiler plus, mais ce premier épisode m’a vraiment séduit.

    Maintenant j’espère que l’histoire saura rester solide, car cette série peut facilement devenir du n’importe quoi.
    Ça fait aussi assez bizarre de voir des univers aussi différents que celui de Blanche Neige et de Pinocchio aussi allégrement mélangés (avec une très forte influence « disneyienne », mais bon, la série appartient à ABC, ceci explique cela).

    Mais pour l’instant, tous les personnes sont convaincants, l’histoire est solide, espérons que ça dure.

    À noter un certain nombre de clins d’œil à Lost (8h15, porte numéro 108, etc), les créateurs étant des anciens de Lost, surtout Adam Horowitz.

     

    Pan Am

    Je ne sais pas trop pourquoi j’ai commencé à le regarder. La curiosité certaine, la présence de Christina Ricci aussi (c’est vraiment la saison des actrices apparemment cette année). Ce que c’est, vous en avez certainement déjà entendu parler, une série qui se déroule en 1963 et dont les protagonistes sont des hôtesses de l’air de la mythique Pan Am.

    Les plus :

    • Le glamour.
    • Un certain ton sympathique.
    • Christina Ricci.
    • Pour la première fois, une des protagonistes principales est française et est jouée par une actrice francophone (une Canadienne, certes, mais c’est déjà mieux que tous les autres personnages français de toutes les autres séries avant elle).
    • Des personnages attachants pour la plupart.

    Les moins :

    • Les clichés : beaucoup trop de clichés partout (si vous ne voyez pas ce que je veux dire, regardez le deuxième qui épisode qui se passe à Paris et vous comprendrez de suite).
    • Les intrigues pas forcément prenantes ni exceptionnelles pour l’instant, mais je ne sais pas si je vais continuer à regarder bien longtemps.

     

    The Playboy Club

    Je ne sais pas trop pourquoi je vous parle de cette série puisqu’elle fut annulée au bout de trois épisodes. Et c’est bien dommage parce qu’il ne s’agissait pas du tout de ce que vous imaginez. Et je crois que c’est là que résidait le problème de cette série. Qui entend Play Boy de nos jours, pense de suite, playmate, The Girls Next Door and un pervers pépère charmant mais un peu désuet aussi. Alors qu’il fallait penser au Play Boy Club des années 60 à Chicago, en d’autres termes, le night-club le plus à la mode du pays à l’époque et où se retrouvaient stars, politiciens, millionnaires et maffieux en tout genre.
    La série était bien plus que des jeunes femmes charmantes en costume de bunny, mais bon, je vais pas perdre mon temps à raconter puisque vous ne la verrez jamais de toutes façons.

     

    Person of Interest

    Un nom: Michael Emerson! Il est toujours aussi genial, même si cette fois-ci il joue un gentil qui ne ment pas et qui essaie de faire le bien autour de lui, même si c’est d’une façon assez particulière. Mais voilà, il est tellement difficile de se sortir Benjamin Linus de l’esprit quand on le voit que l’on a du mal à se sortir de la tête qu’il cache probablement quelque chose de pas clair. Les scénaristes joueront-ils dessus ? J’ai envie de coire que oui (déjà, le fait que lors de sa première minute à l’écran il parle de liste et qu’il précise qu’il ne mentira jamais n’est pas innocent je pense).

    À part ça, je ne sais pas, j’aime bien la série, mais elle ne me passionne pas non plus. En fait, le problème vient surtout de Jim Caviezel que d’autre chose. Je trouve qu’il a le charisme d’une huitre et ça la fout mal quand on a le rôle principal.

    Sinon ça parle de quoi ?

    De deux types (Caviezel en super agent, et Emerson en mec de l’ombre qui sait plein de trucs) qui ont le moyen de savoir à l’avance qu’une personne va être impliquée dans un meurtre (victime ? meurtrier ? autre ? ils ne le savent pas), je vous passe les détails pour l’instant. Meurtre qu’il faudra ensuite empêcher.

    J’ai quelques épisodes de retard, et j’espère vraiment qu’ils contiennent un sacré meta-plot, parce que si ça continue à être « le meurtre à éviter de la semaine » sans plus, je ne vais pas regarder longtemps je pense.

     

    Terra Nova

    La « grosse série » de la rentrée: c’est produit par Spielberg, avec un gros budget, des effets spéciaux et tout le reste.

    L’histoire : au 22e siècle la terre est encore plus un dépotoir qu’aujourd’hui, mais une faille temporelle a été découverte, elle mène en l’an moins 85 millions et des poussières, époque qu’il s’agit maintenant de coloniser pour fonder un monde meilleur.

    Si vous êtes pas trop nul en chronologie de la Terre, vous aurez compris qui se trouve déjà à cette époque : les dinosaures !

    Après un premier épisode à couper le souffle, je trouve les épisodes suivants assez décevants, et j’espère qu’une bonne grosse intrigue s’étalant sur toute la saison (voire plus) va bientôt se mettre en place (le premier épisode le laissait penser, mais les suivants laissaient ça de côté pour des épisodes « indépendants » me laissant sur ma faim), sans ça, je ne vois pas comment cette série peut rester intéressante malgré les gros espoirs placés en elle (c’est vrai quoi, une série avec des dinosaures, merde, c’est pas tous les jours qu’on a ça !)

     

    Alcatraz

    Peut-être la série que j’attends le plus, sauf qu’elle ne sera pas diffusée avant cet hiver. Deux noms : J.J. Abrams et Jorge Garcia. Nuff’s said. Je vous en reparlerai en temps voulu.

     

    The Walking Dead

    Oui je sais, c’est pas une nouvelle série, mais avec seulement six episodes dans la première saison, c’est tout comme. Donc, je vous signale juste que la deuxième saison vient de débuter et elle démarre encore plus fort que la première. Clairement la meilleure série télévisée aujourd’hui. À ne pas manquer ! (lisez ici les quelques mots que j’ai écrits sur la première saison de the Walking Dead)

     

    Et vous, vous en pensez quoi de ces nouvelles séries ?
    En ai-je oublié qui méritent d’être mentionnées ?

     

  • Thorin Oakenshield

    Thorin Oakenshield

     

    Tout d’abord, je vous prierai de bien vouloir m’excuser du retard pour cet ultime post de présentation des Nains de Bilbo le Hobbit, mais certains problèmes techniques indépendants de notre volonté ont chamboulé le planning.
    Et si vous vous interrogez de l’absence de Fyly en ces lieux, sachez que moi aussi. Mais sachez aussi qu’elle est vivante, je lui ai parlé il y a quelques jours.

    Mais penchons-nous donc aujourd’hui sur le dernier Nain de la compagnie, souvent mentionné jusqu’à présent mais pas encore détaillé, je veux parler de Thorin Oakenshield, le leader de ce groupe bigarré qui va embarquer Bilbo dans des aventures auxquelles nul Hobbit n’aurait pu s’attendre.

    Et pour une fois, Thorin a une biographie un peu plus conséquente que certains de ses compagnons.

    Thorin n’est pas n’importe quel Nain, puisqu’il s’agit du descendant direct de Durin, fils du Roi Thráin II et petit-fils du Roi Thrór, en d’autres termes, il est le roi des Nains de la Lignée de Durin. Mais il est un roi sans royaume, puisque c’est là le sujet principal du livre et futur film qui nous intéresse sans trop vouloir en dévoiler.

    Dans sa jeunesse, Thorin a combattu dans la terrible Bataille d’Azanulbizar aux côtés de son père (pour mémoire, Azanulbizar, c’est la vallée de l’entrée Est de la Moria, là où la Communauté de l’Anneau pleure la « mort » de Gandalf dans le premier film/tome du Seigneur des Anneaux).

    Après celle-ci, il s’installa avec son peuple dans l’Ered Luin (les Montagnes Bleues), où il vécut jusqu’aux évènements de Bilbo le Hobbit. En 2845 (à l’âge de 99 ans, et 96 ans avant la Quête d’Erebor), à la mort de son père, il devint donc Roi de la Lignée de Durin.

    Durant son règne, la colonie des Montagnes Bleues grandit et d’enrichit au point de devenir une des colonies principales du peuple Nain. Néanmoins, jamais il ne considéra les Montagnes Bleues comme son royaume, pensant constamment à reconquérir Erebor où il est né et qu’il considère comme le vrai royaume de la Lignée de Durin depuis la chute de Khazad-Dûm.

    C’est en 2941, qu’il décida de partir à la reconquête de la Montagne Solitaire (Erebor), à l’issue de conversations avec Gandalf.

    Il est surnommé Oakenshield (Écu-de-chêne) car lors de la Bataille d’Azanulbizar, alors qu’il se retrouva désarmé et sans protection, il s’empara d’une grosse branche de chêne qui lui servit à la fois de bouclier et d’arme et grâce à laquelle il survécut et tua certainement de nombreux Orcs.

    Quelques mots maintenant sur sa représentation cinématographique. Le choix de Richard Armitage pour le jouer peut paraître surprenant au premier abord, principalement parce que Thorin est censé être le plus vieux de ces Nains dont la plupart ont pourtant assez vécu. Mais même si je pense que ce choix fait déjà hurler certain puristes, je le trouve judicieux. Il s’agit d’un rôle extrêmement physique, Thorin étant d’une fougue rarement égalée, et je pense qu’un acteur plus âgé aurait été moins convaincant. Il y aurait effectivement eu un problème de réalisme ne se posant pas forcément en littérature.
    Je pense que le fait de le faire apparaitre plus vieux aurait aussi posé un problème de ressemblance avec Gandalf, surtout avec une longue barbe blanche.
    Bref, jusqu’à présent, j’aime beaucoup de ce choix, les deux ou trois photos publiées de Thorin me convainquent et me rendent confident quand à l’interprétation de Richard Armitage. S’il sera différent en termes d’apparence, je pense qu’il sera très fidèle en termes de caractère et de comportement.

    Voilà, notre présentation des Nains de Bilbo le Hobbit touche à sa fin, je doute reparler beaucoup du film avant sa sortie dans un an (mais qui sait ?), mais je vais finir par quelques pensées personnelles quant à l’adaptation à venir.
    Je viens effectivement de finir de relire Bilbo le Hobbit que je n’avais pas relu depuis mes 12 ans, et je pense que même si cela ne plairait pas à certains fans intégristes de Tolkien, la nécessité de rajouter un certain nombre d’éléments s’impose. Et donc celle d’inventer des choses de la part de Peter Jackson. N’oublions pas qu’il s’agit à la base un livre pour enfants, et même s’il est si bon qu’il reste passionnant à lire même quand on a pas loin de 40 ans, certains personnages sont assez unidimensionnels (en fait certains des Nains du groupe n’ont pas une seule ligne de dialogue dans le livre) et un certain nombre d’épisodes demanderont à être nettement étoffés et/ou modifiés pour être convaincants sur un écran de cinéma.
    Mais j’ai confiance en Peter Jackson et si certaines personnes grincent des dents face à certains éléments ajoutés, je pense qu’ils sont nécessaires, surtout pour que The Hobbit garde la même dimension épique de Lord of the Rings auquel il ne pourra pas ne pas être comparé.
    Parmi ces éléments ajoutés, on sait déjà que la « mission secrète » de Gandalf apparaîtra et occupera certainement une place assez importante dans le film (surtout que d’un point de vue « historique » elle a une importance bien plus grande que la Quête d’Erebor), alors qu’elle est décrite en deux lignes dans le livre. La présence de Légolas est confirmée (et logique si on y réfléchit) ainsi que de nouveaux personnages (dont une dénommée Tauriel).

    Voilà, je laisse maintenant Bilbo le Hobbit de côté dans ce blog, pour environ un an je pense.

    Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à les partager avec nous.

     

    Sources:

    – Photos : TheOneRing.net

    – Biographies :

    • Day, David “Tolkien, the Illustrated Encyclopedia.”  Simon & Schuster, New York. 1991.
    • Foster, Robert “The Complete Guide to Middle-Earth.”  Ballantine Publishing Group, New York. 1979.
  • Nori, Ori & Dori

    Nori, Ori & Dori

     

    Nori, Ori & Dori

     

    En fait, de biographie, il ne sera que très peu question à propos de ces trois Nains car les informations à leur propos son très limitées, voire inexistantes en dehors de la Quête d’Erebor. La seule chose que je peux vous dire à leur propos avant celle-ci, c’est qu’ils sont tous trois frères. Quant à ce qu’il advient d’eux après celle-ci, je ne peux vous parler que du destin d’Ori. Mais pas tout de suite. D’abord, parlons un peu de leur apparence et de ce qu’elle m’inspire.

     

     

    Commençons par Dori. Rien de bien particulier en fait à dire à son propos, il me semble être un des Nains les plus « typiques » de cette Compagnie en fait.

    Nori lui surprend essentiellement par sa coupe de cheveux pour le moins originale. Est-il un Nain « créatif », original, un peu artiste sur les bords ? Ou bien d’agit-il simplement d’une coiffure pas si particulière que ça chez les Nains, mais que nous ne sommes pas habitués à rencontrer ? À noter aussi que même si ses vêtements ne laissent pas supposer qu’il soit un véritable guerrier, je n’aimerais toutefois pas tâter de son marteau de guerre.

    Parlons d’Ori maintenant. À première vue, je dirais qu’il est le plus surprenant des 13 Nains, plus encore que Kili et Fili. On le devine, timide, réservé, un peu effacé par la personnalité probablement exubérante de Nori. On remarque qu’il a la barbe bien peu fournie. Il fait presque plus penser à un moine qu’à un Nain. Surtout que l’on remarque aussi qu’il n’a pas l’air armé, mais qu’il tient un livre entre ses mains. Bref, nous avons à faire ici à un personnage bien unique et très différent de ce que l’on imagine quand on parle de Nains. Mais là aussi, il faut blâmer nos propres préjugés envers ce peuple. Un peuple si ingénieux et qui attache une telle importance à son histoire ne peut être composé que de guerriers et de mineurs. Il se doit d’avoir aussi un certain nombre de lettrés. Ce qu’est indéniablement Ori.

    En effet, si on ne sait rien de sa vie avant de rejoindre Thorin dans sa quête, on sait ce qu’il fit après celle-ci, puisqu’il fit partie des Nains qui suivirent Balin en 2989 dans l’espoir de reconquérir la Moria. Nous savons déjà que cette expédition fut un échec plus que cuisant : la colonie fut totalement décimée en moins de cinq ans mais nous savons aussi qu’Ori fut l’un des tout derniers survivants et qu’il tomba sous les coups des Orcs dans la dernière poche de résistance que fut la Chambre de Mazarbul, là où se trouvait le tombeau de Balin.

    Et en fait, on voit Ori, ou plutôt son cadavre desséché dans le Seigneur des Anneaux !

     

     

    Oui c’est bien lui qui est là, transpercé d’une flèche, adossé au tombeau de Balin. Et ce sont ses écrits que Gandalf lit quand la Compagnie de l’Anneau arrive en ce lieu avant de se faire attaquer à leur tour par les Goblins locaux.

     

     

    Oui, Ori était l’historien et l’archiviste de la colonie naine de la Moria entre 2989 et 2994 et on peut penser (surtout qu’il voyage là aussi avec un livre) qu’il sera celui de Thorin et Compagnie. Peut-être même ce sera lui qui donnera l’idée à Bilbo de consigner le récit de son aventure dans un livre ?

     

     

  • Oin & Gloin

    Oin & Gloin

     

    Nous continuons notre présentation des Nains de Bilbo le Hobbit avec aujourd’hui deux Nains pas totalement inconnus, même aux yeux de ceux qui ne connaissent pas le livre :

     

    Oin & Gloin

     

    Oin et Gloin sont frères (au moment de la Quête d’Erebor, Oin a 167 ans, Gloin en a 158) issus de la Lignée de Durin. Et même si vous ne le savez pas encore vous connaissez déjà Gloin parce que vous l’avez vu dans La Communauté de l’Anneau et vous connaissez très bien son fils puisqu’il s’agit de Gimli. En effet, il est lui aussi présent au Conseil d’Elrond :

     

     

    Par contre, j’aurais bien du mal à vous dire qui est Gloin sur cette photo. Celui de gauche semble lui ressembler le plus, mais il semble aussi être le plus jeune. Gimli est le deuxième en partant de la droite, si vous avez des doutes, c’est parce que je doute qu’il s’agisse de John Rhys-Davis mais plutôt de sa doublure : il ne s’agit pas ici d’une photo à proprement parler mais d’une capture d’écran issue du plan de présentation des participants au Conseil d’Elrond. En d’autres termes, dans le film, l’image est panoramique (et donc mobile), elle ne s’arrête pas ainsi sur les Nains, et ils sont au milieu des Humains et des Elfes. En d’autres termes, c’est le genre de plan où les doublures des Nains ou des Hobbits sont utilisés, pas les acteurs que nous connaissons.

    Mais revenons-en à Gloin. S’il est impossible de savoir qui il est sur cette photo c’est aussi parce que cela n’a pas vraiment d’importance, il n’est pas nommé dans le film. Et les deux autres me demandez-vous ? Absolument aucune idée, dans le livre, il n’y a que deux Nains prenant part au Conseil, Gloin et Gimli, pas quatre.

    Quelques mots sur la biographie du père de Gimli. Il est donc né en l’an 2783 du Troisième Âge de la Terre du Milieu. Nous ne savons pas grand-chose de sa jeunesse, sinon qu’il a participé à la Bataille d’Azanulbizar (je le trouve un peu jeune pour cela, la bataille s’étant déroulée en 2799 mais bon, c’est ce que disent les deux sources que j’ai entre les mains) aux côtés de Thorin Oakenshield, Balin et Dwalin. Au passage, cette bataille s’est déroulée dans la vallée où la Compagnie de l’Anneau s’arrête pour pleurer Gandalf à la sortie de la Moria avant qu’Aragorn les pousse à continuer jusqu’à la Lorien avant la nuit. À la fin de la Guerre entre les Nains et les Orcs, il a suivi Thorin dans ses aventures avant de s’intaller avec lui dans les Montagnes Bleues (où Gimli est certainement né, il a déjà 62 ans au moment de la Quête d’Erebor au fait, mais il n’y prend pas part) avant de partir pour l’aventure qui constitue l’histoire de Bilbo le Hobbit.

    Je ne peux pas vous dire grand-chose de plus sur lui, sinon qu’il mourra environ 16 ans après la destruction de l’Anneau Unique dans des circonstances que j’ignore (peut-être tout simplement de vieillesse, il avait 252 ans à sa mort).

    Je ne dispose de pratiquement aucune information sur Oin avant la Quête d’Erebor (son âge et le fait qu’il est le frère de Gloin), par contre je peux vous dire ce qu’il advint de lui après cette aventure. Car voyez-vous, Oin fait partie des Nains qui ont choisi de suivre Balin dans sa tentative de reconquête de la Moria en 2989 (soit 48 ans après la Quête d’Erebor et 29 ans avant la Quête de l’Anneau). Nous savons tous comment cela s’est terminé, très mal, et comme tous les autres, Oin ne survivra pas à cette tentative. Il mourra 5 ans plus tard, en 2994, emporté et probablement dévoré par le Guetteur de l’Eau, l’espèce de pieuvre géante vivant dans le lac au pied de la porte ouest de la Moria.

    Quelques mots sur leur apparence à tous les deux. Je pense que de tous les Nains de Bilbo le Hobbit, ce sont les deux qui ressemblent le plus au « Nain type » mais je pense surtout que cela vient surtout du fait que nous n’avons pas beaucoup d’exemples de « Nains types » dans les films de Peter Jackson. En fait, nous avons uniquement la photo ci-dessus (et donc Gimli). Donc au final, Gloin et Oin, ainsi que Gimli, ne sont peut-être pas des « Nains types » mais se ressemblent (physiquement et dans leurs looks et équipements) du fait qu’ils sont de la même famille.

    Qu’en pensez-vous ?

     

     

    Notez la hache de droite, il s’agit en fait de celle de son père.

     

    Au fait, en ce qui concerne la prononciation de leurs noms, le « oi » ne se prononce pas à la française, mais en séparant les deux voyelles. Le « n » final est aussi prononcé, pas nasalisé comme en français. On dira donc « o-ine » et « glo-ine ».

     

    Sources:

    – Photos : TheOneRing.net

    – Biographies :

    • Day, David “Tolkien, the Illustrated Encyclopedia.”  Simon & Schuster, New York. 1991.
    • Foster, Robert “The Complete Guide to Middle-Earth.”  Ballantine Publishing Group, New York. 1979.

     

  • Kili & Fili

    Kili & Fili

     

    Aujourd’hui nous allons nous pencher sur les deux plus jeunes Nains de Thorin et Compagnie, Kili et Fili.

     

    Fili & Kili

     

    Kili

    Pas grand chose dans la biographie des deux frères. Ils sont tous deux neveux de Thorin Oakenshield et donc de la Lignée de Durin, et ils n’ont que peu vécu avant de s’engager dans la Quête d’Erebor (qui est je le rappelle le nom générique des évènements qui sont relatés dans Bilbo le Hobbit) qui est pour eux source d’aventures et sensations fortes (tout porte à croire qu’avant cette expédition, ils n’étaient que peu ou pas sortis des Montagnes Bleues). Kili a 77 ans, Fili en a 82, des jeunots voyez-vous (n’oubliez pas que les nains peuvent vivre plusieurs siècles).

    Depuis que les photos des deux gaillards ont été publiées, elles ont fait pas mal de bruit sur le web, certains fans un peu intégristes (Tolkien en a pas mal) étant choqués de se retrouver devant des Nains beaux, jeunes, sexys, et sans barbe pour le cas de Kili. Personnellement, une fois la surprise passée, je dois avouer que j’aime bien leurs looks. Une fois de plus, cela contribue à ne pas avoir des Nains trop stéréotypés et se ressemblant tous, et comme nous sommes dans un film, leur caractérisation doit aussi passer par leur apparence. Là aussi, en une photo, j’imagine déjà deux personnalités, deux caractères bien précis et bien différents l’un de l’autre. Je vois un Kili soucieux de faire ses preuves auprès de son oncle, et un Fili plus bon vivant, qui s’est lancé dans cette histoire presque plus pas désœuvrement qu’autre chose, histoire de bien rigoler un coup. Mais quoi qu’il en soit, leurs vêtements nous indique que nous avons là deux potentiellement féroces guerriers malgré leur jeune âge.

    Fili

    Bref, deux personnages qu’il me tarde vraiment de voir en action.

    Pour en revenir à leur apparence surprenante, notez quand même que Kili a l’air d’avoir les oreilles sacrément décollées, donc pas totalement un playboy non plus. Et puis messieurs, si vous trouvez toujours que leur apparence n’est pas assez « naine » pensez qu’il vous faudra quelques arguments pour arriver à traîner madame au cinéma avec vous en décembre 2012. Vous croyez qu’en lui disant qu’il y aura 13 gros barbus qui puent sous les bras (et j’ai même pas encore parlé de Beorn), que Viggo Mortensenne sera pas du tout là et Orlando Bloom apparaîtra à l’écran quelques minutes tout au plus, vous la convaincrez de vous suivre ?

     

    Et vous ? Quelles sont vos premières impressions de ces deux-là ?

     

  • Bombur, Bofur & Bifur

    Bombur, Bofur & Bifur

     

    Après, Balin et Dwalin, nous reprenons aujourd’hui notre présentation des Nains de Bilbo le Hobbit avec Bombur, Bofur et Bifur.

    de gauche à droite Bombur, Bofur et Bifur

     

    Je vais avoir un peu de mal à vous parler de leur biographie car elle est plus ou moins inexistante. Les seules choses décrites par Tolkien à leur propos c’est qu’ils sont cousins et que bien que leur famille vienne de la Moria, ils ne sont pas de la lignée de Durin. Pas grand-chose à se mettre sous la dent quoi. On ignore jusqu’à leur âge à l’époque de leur aventure en compagnie de Bilbo. Et la seule chose que je peux dire à leur propos sur l’après Quête d’Erebor, c’est que vers la fin de sa vie Bombur était devenu si obèse qu’il ne pouvait plus marcher et qu’il fallait jusqu’à six personnes pour le déplacer.

    Ceci dit, les premières photos que nous ayons des personnages m’inspirent toutefois quelques commentaires.

    Bombur d’abord, connu pour son obésité, j’avoue qu’il est le seul à me décevoir pour l’instant. Peut-être cela provient uniquement de la photo, mais de tous les Nains, il est celui qui semble le moins « vrai. » J’imagine que de par leur corpulence trapue « naturelle » comment représenter un Nain obèse peut s’avérer compliqué, et effectivement sous son pantalon, on a presque l’impression que l’acteur porte un « costume de sumo. » Même chose pour son double menton et son visage en général, les prothèses ne font pas du tout naturelles. Mais bon, une fois de plus, nous n’avons qu’une seule photo à nous mettre sous la dent et en plus elle est pas mal photoshoppée, je pense.

    Point positif : j’aime bien la grosse tresse qu’il a autour du coup et que je présuppose être sa barbe.

     

     

    J’aime beaucoup le look de Bofur. Il est pour moi l’exemple parfait de ce que l’on peut faire quand on crée un Nain original, crédible et qui ne ressemble pas du tout à Gimli. Juste avec cette unique image, on devine une personnalité à la fois joviale mais potentiellement dangereuse. Un bon vivant, pas forcément un guerrier, mineur peut-être et certainement un filou. Qu’en pensez-vous ?

     

     

     

     

     

    Quant à Bifur, la première chose qui saute aux yeux, c’est ce morceau de métal fiché dans son front. De quoi s’agit-il ? D’une blessure de guerre ? D’un accident à la mine ? En tout cas cela m’évoque automatiquement deux choses : je doute qu’il soit douillet (mais bon, les Nains sont-ils même capables de l’être), l’enlever est très certainement dangereux pour sa santé, sa vie même, et puis sont cerveau a dû être sacrément touché, non ? D’ailleurs son regard ne respire pas exactement l’intelligence, si ? Ces yeux un peu dans la vague ne seraient-ils que le signe d’une certaine bonhomie naturelle et non liée à sa blessure ?

    D’ailleurs je me demande si ce morceau de métal sera source de dialogues, d’une scène ou deux, ou bien sera-t-il passé sous silence tout au long des films ? Même si j’aimerais savoir de quoi il en retourne, je trouve presque la deuxième solution plus intéressante. Et vous, qu’en pensez-vous ?

     

    Sources photos : The One Ring.net

     

  • Balin & Dwalin

    Balin & Dwalin

     

    Comme promis il y a deux jours, je commence aujourd’hui ma série de portraits des Nains qui sont les protagonistes de l’adaptation cinématographique de The Hobbit par Peter Jackson.

    Je vous donne ici des mini-biographies de ces personnages mais sans toutefois dévoiler le contenu ni du livre, ni du film à venir, ne vous inquiétez pas.

     

    Commençons avec les deux frères : Balin et Dwalin.

     

    Balin & Dwalin

     

     

     

    Balin

    La première chose de notable chez le Balin de Peter Jackson c’est qu’il est clairement le plus vieux de la troupe de Nains, ce qui peut paraître étrange, vu que dans le livre, il ne l’est pas (même s’il n’est plus tout jeune). Mais je doute que cela ait une quelconque incidence sur quoique ce soit dans le film.

    Les autres choses que je peux vous dire sur lui sont les suivantes :  Né à Erebor, qu’il dû quitter à l’âge de 7 ans, il a 178 ans au moment du film (oui, ça vit vieux un Nain). Dans sa jeunesse (27 ans) il suivra le Roi Thrain II et combattra à ses côté dans la sanglante Guerre entre les Nans et les Orcs, à l’issue de laquelle il s’installera dans la colonie naine des Montagnes Bleues. À 78 ans, il essaiera de reconquérir Erebor toujours aux côtés de  Thrain II, mais cette expédition sera un échec cuisant qui coûtera la vie au roi. Il passera ensuite les 100 années suivantes dans les Montagnes Bleues avant de rejoindre Thorin dans sa quête. Quête qui constitue le noyau de l’intrigue de Bilbo le Hobbit.

    Je ne vais pas vous narrer ce qu’il advient de lui par la suite, mais si vous avez vu ou lu Le Seigneur des Anneaux, son nom ne doit pas vous être totalement inconnu, puisque c’est lui que Gimli espère retrouver quand la Compagnie de l’Anneau décide de traverser la Moria. En effet, des années après la Quête de Thorin et Companie, il décidera avec d’autres Nains de reconquérir la Moria, qui fut – je vous le rappelle – le royaume principal des Nains en Terre du Milieu avant que le Balrog ne se réveille et ne détruise tout le royaume des siècles avant les films. Comme vous le savez aujourd’hui, malgré un certain succès les premiers temps, cette tentative sera finalement vouée à l’échec et Balin y laissera la vie. C’est sur sa tombe que Gimli pleure avant que la Compagnie ne se fasse attaquer par une troupe de Goblins et un Troll.

    La Tombe de Balin

     

     

     

    Dwalin

    Dwalin, frère de Balin a 169 ans au moment de Bilbo le Hobbit. Il participa lui aussi à la tentative désastreuse de reconquête d’Erebor par le Roi Thrain II. Ce sont les seules informations contenues dans sa biographie avant la Quête de Thorin et Compagnie, donc je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur lui sinon commenter un petit peu sa photo.

    J’aime beaucoup comment on voit, seulement en une photo que Dwalin est un féroce guerrier, que ce soit de par la drôle d’arme à ses poignets, son énorme marteau de guerre, les blessures sur ses avant-bras dont il ne semble se soucier et surtout l’énorme cicatrice agrémentée de drôle de tatouages en haut de son crâne. On peut s’attendre à ce qu’il soit aux premières lignes des combats épiques que nous réserve le film à venir.

     

     

    Sources:

    – Photos : TheOneRing.net

    – Bibliographies :

    • Day, David « Tolkien, the Illustrated Encyclopedia. »  Simon & Schuster, New York. 1991.
    • Foster, Robert « The Complete Guide to Middle-Earth. »  Ballantine Publishing Group, New York. 1979.