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  • De l’Évolution des Personnages Principaux de la Nouvelle Trilogie de Star Wars, en particulier dans l’Épisode 8 – The Last Jedi

    De l’Évolution des Personnages Principaux de la Nouvelle Trilogie de Star Wars, en particulier dans l’Épisode 8 – The Last Jedi

    Oui, je sais, c’est un titre pompeux. Shoot me.

    Donc, j’ai beaucoup aimé l’épisode VIII de Star Wars, traduit par un drôle de pluriel en français « Les Derniers Jedi. » Pluriel qui sort de je ne sais où puisque Rian Johnson, le scénariste et réalisateur, a confirmé qu’il s’agissait bien d’un singulier, et que ce Dernier Jedi était bien Luke Skywalker, vous savez, celui qui faisait son retour dans l’épisode VI. Pour cette raison (et comme c’est mon habitude de toutes façons) je me cantonnerai donc au titre original, n’en déplaise aux anglophobes. Et puis sérieusement, à votre âge et à notre époque, vous allez encore voir des films doublés ? Non, mais ça va pas ?

    Bon, assez de blabla, et venons-en aux faits.

    Donc j’ai beaucoup aimé ce film qui pourtant divise le public… Je me demande même s’il serait pas en train de devenir mon film préféré dans la série (je suis allé le voir une deuxième fois hier soir, et le voir à tête reposée, sans être affecté par toutes les surprises qu’il contient, m’a fit l’aimer encore plus. D’ailleurs, même si vous l’avez pas aimé je vous conseille d’aller le revoir, pour les mêmes raisons. Au moins, si vous ne l’aimez toujours pas au deuxième visionnage, vous saurez que ce ne sera pas pour de très mauvaises raisons (cela sera quand même peut-être pour de mauvaises raisons).

    Arf, je digresse encore.

     

     

    Plus je pense au film – et j’y pense beaucoup ces jours-ci – plus j’y trouve des choses intéressantes. On est vraiment loin de l’entertainment pur avec ce film.

    Bref, ce post va bien sûr contenir d’énormes spoilers, cela va sans dire. Il en contient aussi certains provenant des autres films, mais si vous n’avez pas encore vus ces derniers, je présuppose que vous vous en fichez un peu en fait.

    J’aurais pu faire une critique du film, mais en fait non. Je vais plutôt faire une série de posts traitant de différents aspects du film. Je ne sais pas combien de posts contiendra cette série, tout dépendra du temps que j’aurai à y consacrer, si ça se trouve, ce sera le seul.

    Aujourd’hui, je vais donc vous parler – comme le titre pompeux l’indique – de :

    L’évolution des personnages principaux de la nouvelle trilogie de Star Wars, en particulier dans l’Épisode 8 – The Last Jedi.

     

    Tout a commencé hier soir quand une amie d’ami a dit beaucoup aimer le film, mais trouver que les personnages n’évoluaient pas beaucoup contrairement à The Force Awakens. Ça m’a beaucoup surpris et donc j’ai essayé de voir comment les personnages principaux évoluaient – ou pas – dans les deux films.

    A mon vis dans The Force Awakens, les personnages n’évoluent que peu ou pas. C’est normal, en fait, puisqu’il y est question de réveiller un univers endormi, d’introduire ses nouveaux héros et de réintroduire les anciens.

    Voyons dans le détail :

    Rey

    Elle évolue certes un peu. Elle suit un poil le parcours initiatique « de base » du héros (d’où la ressemblance avec le Luke de l’épisode IV – JJ Abrams n’a pas pompé sur Lucas, tous deux suivent le même schéma narratif de tous les mythes ou presque – damned, j’étais sûr d’avoir écrit un long truc là-dessus il y a deux ans et je ne le retrouve. Lisez donc ceci à la place, tiens) : elle part de rien, et commence un trajet vers quelque chose. On la sent promise à une grande destinée, mais laquelle ? A la fin du film, elle a fait ses « first steps into a larger world » mais ce qui l’intéresse surtout c’est la quête de son identité, et là, elle n’a pas vraiment avancé. Pire, elle avait trouvé un père adoptif en Han Solo, et elle le perd presque aussitôt.

     

    Finn

    Un déserteur qui veut partir loin, très loin, se faire oublier, mais qui reste uniquement parce qu’il se sent attaché à Rey, la première personne l’ayant jamais traité comme un être humain. Certes, quand il fait face à Kylo Ren avec le sabre-laser de Luke, il fait un pas décisif vers l’héroïsme, mais ce n’est qu’un premier pas, pas encore suffisant : quand il se réveille au début de Last Jedi la première chose dont il s’enquiert auprès de Poe, c’est de savoir où est Rey, il n’a que faire de la situation « géopolitique. »

     

    Poe Dameron

    « The best freaking pilot of the Galaxy. » Il a un droid qui vole la vedette partout où il passe. C’est à peu près tout. Il faut bien l’avouer, dans cet épisode VII, il est quand même un personnage très mineur.

     

     

    Kylo Ren

    Lui, il évolue pas mal. Le fils de deux héros, tombé du côté obscur, lutte tout le film contre la tentation du Côté Clair. Il n’en finit pas de faire sa crise d’adolescence à cause de ça. Il résiste finalement à la tentation en tuant le père, littéralement.

    Et les anciens héros ? Ils ont tous régressé d’une façon où d’une autre.

    Tous les trois finissent Return of the Jedi héros de la République, super stars de la Galaxie ou presque. Qu’en est-il 30 ans plus tard ?

    Han Solo

    Il est redevenu contrebandier minable. Pire, il a perdu le vaisseau qui faisait sa fierté et je pense une partie de sa réputation. Certes, il redevient un héros une dernière fois, mais il y perd la vie des mains de son propre fils.

    Leia

    30 ans après, on s’attendrait qu’elle soit au moins au gouvernement, voire qu’elle ait succédé à Mon Mothma à la tête de la République. Non. A la place, elle dirige un groupe de survivalistes nostalgiques de la guerre civile du fond d’une grotte sombre et humide. Oui, je sais, je force un peu le trait, mais vous voyez ce que je veux dire. Il y a aussi la blessure indélébile de la perte de son fils.

    Luke

    Une légende vivante, le premier Jedi de la nouvelle génération, qui a fait s’effondrer l’Empire, presque à lui tout seul. Il est devenu le dernier Jedi. Un ermite coupé du monde, non pas comme Obi-Wan ou Yoda qui eux protégeaient quelque chose, avaient une mission. Non, juste un homme brisé, misanthrope, ayant échoué et attendant juste la mort.

     

    Et que leur arrive-t-il à ces gens-là dans The Last Jedi?

    Rey

    Elle se cherche longtemps, mais finalement se trouve. Elle sait enfin qui elle était (personne) et surtout elle sait qui elle veut devenir. Elle ne sombrera pas du Côté Obscur, sauvera ce qu’il reste de la Résistance et devient le premier « Neo-Jedi » (j’essaierai de parler dans un futur post de ce qu’elle devient exactement).

     

     

    Finn

    On le retrouve au début du film là où on l’avait laissé. Il ne s’intéresse qu’à Rey et quand les choses commencent à vraiment sentir le roussi, il essaie de faire ce qu’il voulait déjà faire dans l’épisode précédent : partir loin, très loin, tant pis pour les autres. Mais la culpabilité et la rencontre d’une autre personne (Rose, que je soupçonne devenir importante dans l’épisode IX) lui font donner un dernier coup de main en attendant de retrouver Rey et/ou de pouvoir se casser pour de bon. Mais en chemin, il découvre ce à quoi ressemblent les mondes qui ne sont pas en guerre, là où il voudrait bien disparaître. Et il découvre le monde des profiteurs de guerre, qui font leur fortune et fondent leur style de vie sur l’exploitation d’autrui, que ce soit ceux se battant dans la guerre, ou les pauvres et les faibles. Il rencontre aussi le personnage de DJ qui se contrefiche du sort de la Galaxie et ne s’intéresse qu’à sa pomme. Il est celui que Han Solo serait devenu s’il n’avait pas culpabilisé après avoir quitté Yavin et fait faire demi-tour au Millenium Falcon à l’approche de l’Étoile de la Mort. Il est celui que Finn deviendra s’il abandonne la Résistance : un opportuniste, profiteur. Le message est simple et clair : quand il y a oppression, celui qui veut rester en dehors de tout ça est forcément plus ou moins directement du côté de l’oppresseur. Bien aidé par ces révélations, Finn aussi, tout comme Kylo Ren, met fin à son conflit interne en tuant le père (figurativement cette fois-ci : son « père » étant Phasma), et devient enfin un vrai héros quand il se sacrifie pour sauver la Résistance. Il ne survit uniquement parce que Rose lui sauve la vie. Elle était déjà son catalyseur, son « moral compass » sans elle, qui sait quelle voie il aurait choisi de suivre au final. Elle pourrait bien devenir celui de toute la Résistance. Nous verrons…

     

     

    Poe Dameron

    Une tête brûlée n’en faisant qu’à sa tête, il se fiche du nombre d’œufs à casser tant qu’il y aura une omelette. Il en arrive au point de se mutiner quand ses supérieurs décident de suivre une autre voie que la sienne. Mais ses échecs et le sacrifice des autres lui font enfin ouvrir les yeux et il termine le film en citant la phrase du supérieur contre qui il s’est mutiné. Ils sont « the spark, that will light the fire that will burn the First Order down. » A la fin du film, il a compris qu’il faut abandonner la gratification instantanée et mener par l’exemple, devenir un modèle pour les autres. Il est enfin prêt à devenir l’un des leaders de la Résistance, au moment où elle en a le plus besoin.

     

    Kylo Ren

    Il pensait que tuer son père l’aiderait à complètement basculer du côté obscur, mais en fait ce patricide le hante presque au point de le pousser à chercher la rédemption. Mais il résiste, tue son nouveau « père » ce qui cimente enfin son basculement vers le Côté Obscur. Il arrive même à sortir de l’ombre de son idole, Darth Vader. La destruction du masque est intéressante. Certes il le fait sur ordre de Snoke, mais c’est la colère engendrée par cet ordre qui lui donne l’énergie et la volonté de s’affranchir de son idole (Vader) et de mentor (Snoke). En conséquence, il réussit là où Vader avait échoué : il est maintenant à la tête du Premier Ordre et il s’apprête à régner sur la Galaxie.

     

     

    Leia

    Elle n’évolue certes pas beaucoup, mais elle n’a plus à le faire. Au contraire, la destruction de la République fait d’elle, le nouveau leader des « gentils ». Elle est maintenant le roc qui maintient ensemble ce qu’il reste de la résistance. Une allégorie vivante des valeurs pour lesquelles il faut se battre. Une évolution à ce stade-là serait contre-productive.
    D’ailleurs, je suis content que son histoire n’ait pas été changée à cause de la mort de Carrie Fisher. On ne pouvait pas lui rendre plus bel hommage que cette fin.
    (Quid de l’épisode IX? J’imagine que Leia sera morte dans son lit et devenue le symbole de ce pour quoi l’on se bat. Honnêtement, c’est la meilleure fin possible pour Leia, celle qui aurait été « logique » même si Carrie était toujours de ce monde. Notez aussi que hier était le premier anniversaire de sa disparition, c’est un peu aussi pour cela que j’ai choisi ce jour pour aller la revoir au cinéma. Instant touchant, une jeune femme s’était déguisée en Princesse Leia dans le cinéma).

     

     

    Terminons par

    Luke

    Comme je disais quelques paragraphes plus haut, il est un homme brisé. Il a échoué, il ne s’en remet pas. Il s’est fermé à la Force. Mais sa rencontre avec Rey lui fait réaliser (avec l’aide de Yoda) qu’il est temps de certes faire table rase du passé, mais aussi utiliser tous ces échecs (celui des Jedi 50 ans plus tôt, et les siens ensuite) comme des leçons pour le futur. Il ne sert à rien de vouloir reconstituer le passé, que ce soit un nouvel ordre Jedi, une nouvelle république, des nouveaux films suivant les recettes des anciens (oups, je digresse, ce sera aussi pour un autre post espérons-le), mais il faut l’utiliser pour en tirer les leçons nécessaires qui permettront de fonder le futur. A partir de ce moment, Luke peut évoluer une dernière fois, une espèce d’évolution alternative et très intéressante. Quand il « arrive » sur Crait, il est différent . Bien rasé, bien coiffé, il paraît plus jeune. Son vêtement est une synthèse de celui qu’il porte sur Ahch-To et de celui qu’il portait dans Return of the Jedi. Il devient enfin – en ayant accepté ses échecs et les dépassant – le maître Jedi qui aurait peut-être dû être si Ben Solo n’avait pas été séduit par le Côté Obscur. Par son sacrifice, il sauve la Résistance, et peut rejoindre totalement la Force et avec elle et ses anciens maîtres, finalement en paix avec lui-même et avec la Force.

     

    Voila, c’est tout pour aujourd’hui. Plus tard, autre chose. Ou pas…

     

    (credits : il va sans dire que les photos appartiennent à Lucasfilm et que je ne les utilise que pour illustrer mon article).

     

  • La Force se Réveille

    La Force se Réveille

     

    Comme vous le savez certainement, toute personne aimant un poil le cinéma trépigne d’impatience en attendant le 18 décembre pour voir la guerre reprendre dans les étoiles, l’Empire… euh… pardon… le Premier Ordre contre-attaquer et le Jedi revenir…

    En fait c’est de ce dernier point dont je voudrais vous toucher deux mots aujourd’hui dans ce qui sera la première et très certainement pas la dernière des théories concernant le nouveau Star Wars connu aussi sous le petit nom d’Épisode VII, le Réveil de la Force (ou the Force Awakens – je n’aime pas traduire les titres, mais comme ce blog est francophone je vais faire un petit effort).

    Donc tout commence quand j’ai lu cet article : Luke Skywalker, Sith Lord.

    Si vous n’avez pas le temps de lire ou si vous êtes allergiques à l’anglais, il dit en gros que Luke est bel et bien tombé du côté obscur à la fin de Return of the Jedi et qu’il est très probablement Kylo Ren et que c’est pour cela que l’on ne voit pas Luke sur l’affiche du film, ni dans la bande-annonce (oui bon, on voit sa main mécanique, enfin, je pense que c’est la sienne) ni ailleurs.

     

    Reveil de la Force - Poster - Large

     

    Honnêtement, cette théorie se tient, et elle a plein de points valides.

    Pourtant, je n’y adhère pas totalement (surtout parce que j’ai de très gros doutes sur le fait que Luke soit Kylo Ren) et je pense plutôt que même si Luke flirte plus que beaucoup avec le Côté Obscur quand il défait son père et le blesse grièvement dans le duel final, il ne bascule pas complètement. Au contraire, il arrive à trouver un équilibre… Ce fameux équilibre de la force de la prophétie (même si je trouve les épisodes I, II et III aussi nuls que toute autre personne censée, nous devons bien nous faire à l’idée qu’ils sont dans le canon de cette histoire). Oui, j’irais même jusqu’à dire que Luke est  l’élu de la prophétie, pas Anakin, puisqu’à la fin de Return of the Jedi, il n’y a plus de Sith, mais il n’y a plus de Jedi non plus si on considère que Luke a failli basculer du Côté Obscur et qu’il est maintenant entre les deux… en équilibre…

    Donc, ce que je pense, et si Luke n’apparaît nulle part pour l’instant, c’est qu’après la Bataille d’Endor, il est parti en exil où il a vécu, reclus, comme Yoda avant lui, loin de tous.

    Pourquoi ? Pour maintenir cet équilibre, et surtout pour éviter de tomber du Côté Obscur.

    Je pense aussi que retrouver Luke va être un des moteurs de l’intrigue du film :  nos héros essayant de le retrouver avant Kylo Ren, le but de ce dernier étant d’arriver à faire tomber son oncle du Côté Obscur pour arriver à recréer l’Ordre des Sith…

    Oui, j’ai bien dit « oncle »…

    Et vous, qu’en pensez-vous ?

     

     

  • Doublages de Films et Devinette

    Doublages de Films et Devinette

     

    Bon de manière générale, j’exècre les films doublés. Pas par snobisme comme certains pensent parfois, mais parce qu’un doublage tue un film à peu près systématiquement. Si ce n’est pas parce que la subtilité des dialogues a été réduite à néant, ce sera parce que le jeu des acteurs originaux aura été massacré par des doubleurs n’étant bien souvent que des acteurs ratés ne trouvant pas d’autre boulot (notez que j’ai du mal à leur en vouloir personnellement, il faut bien manger en ces temps difficiles pour les non-millionnaires).

    Mais ce que les plus jeunes d’entre vous ne savent pas c’est qu’en fait, il n’en a pas toujours été ainsi. En fait avant 1994 (date à laquelle je ne sais plus quelle loi sur le doublage – oui, il y a des lois pour ça – a tout changé) certains films en VF étaient très regardables, car traduits par des vrais dialoguistes et doublés par des vrais acteurs (souvent de théâtre, souvent même très célèbres). Sérieusement, faites le test vous même, regardez des films en VF datant des années 80 ou avant, puis un film en VF de nos jours et comparez…

    D’ailleurs, certains considéreront ça comme un sacrilège, mais je crois que – voix de Darth Vader mise à part – je préfère Star Wars en VF… Je parle de l’épisode IV ici. Je dois avouer que je trouve ses dialogues en VO plutôt fades comparés à la VF (d’ailleurs on notera que George Lucas n’est pas le dialoguiste du meilleur film de la série: Empire Strikes Back, ceci explique peut-être cela).

    Et puis d’ailleurs, en VO, cette photo n’a aucun sens, alors qu’en VF:

     

    Bofur - Stormtrooper - Lego

     

    Ami lecteur, sauras-tu expliquer pourquoi ?

     

     

  • Art Contemporain et Stormtrooper

    Art Contemporain et Stormtrooper

     

    Art Contemporain et Stormtrooper

     

     

    Malheureusement je ne connais ni la source ni l’auteur ce qui m’embête bien.

     

  • Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

    Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

     

    J’ai enfin pu voir The Hobbit, an Unexpected Journey (Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu pour les purement francophones parmi vous). Voici quelques-unes de mes impressions. Bien évidemment, si vous ne l’avez pas encore vu, peut-être vaut-il mieux que vous ne lisiez pas ceci si vous n’aimez pas les spoilers.

    Hobbit Poster

    Commençons déjà par le fait que quand on attend un film pendant très longtemps, on est parfois très déçu. Le film que j’ai attendu le plus longtemps (16 ans) fut The Phantom Menace. Avec le résultat et la déception que nous connaissons tous. J’avais donc quelques appréhensions avec cette première partie de The Hobbit. Certes je ne l’ai pas attendue 16 ans, mais bien neuf ans, depuis Return of the King en fait.
    J’ôte de suite tout suspense de ce côté-là, aucune déception de ma part. J’ai adoré le film !

    Je ne le trouve pas parfait, il y a bien des choses ici ou là qui me chagrinent, je vais les mentionner dans quelques lignes, mais dans l’ensemble, ce film nous transporte de nouveau dans la d’une façon aussi magique que ses prédécesseurs, les personnages sont attachants, l’intrigue captivante, l’adaptation réussie, le film aussi.
    Je me souviens des premières secondes de Fellowship of the Ring, il y a maintenant 11 ans et cette sensation étrange, en suivant Gandalf sur son chariot arrivant dans la Comté. Non pas cette sensation de dépaysement, mais cette sensation de familiarité. J’entrais avec lui dans la Comté, celle rêvée et imaginée depuis des années, et qui apparaissait là, devant mes yeux, comme toute droite sortie de mon imagination. Le fait qu’Alan Lee et John Howe étaient en grande partie responsable du design du film jouait bien entendu un rôle majeur dans cette sensation de familiarité (vu qu’ils étaient aussi responsables d’avoir aidé à forger les images que je m’étais fait au cours des ans).
    Cette sensation fut de retour, encore plus forte cette fois-ci. Une véritable sensation de retourner dans un « chez soi » pourtant imaginaire.

    On pourrait se demander pourquoi faire démarrer le film avec un Bilbo vieux, un Frodo adulte (dans une scène se déroulant chronologiquement quelques heures au plus avant le début de Fellowship). J’ai lu qu’il s’agissait de faire le lien visuel entre les deux films. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire, mais l’effet bienvenu est effectivement celui précédemment mentionné : un retour à la maison, en terrain familier, aimé et qui nous a manqué.
    À propos de ce prologue, je me dois de mentionner que l’expression « bouche bée » peut parfois être utilisée littéralement, comme pour me décrire en train de regarder le flash-back sur le royaume d’Erebor avant sa destruction.
    Quant à la destruction en elle-même, j’avoue aurait aimé la voir en plus de détails, qu’elle soit un peu plus dramatique, et surtout c’était assez frustrant de n’entrevoir Smaug qu’à peine, même si cela se comprend (si on le montre dans toute sa splendeur dans les toutes premières minutes du film, la force des premières scènes où il apparaîtra vraiment sera grandement diminuée.

    Puisqu’il est question de force des images, je me dois de préciser ici que j’ai vu le film en version « classique » (24 images par seconde et en 2D), cela contre ma volonté, mais c’est une autre histoire.
    Je n’ai donc pour l’instant aucune opinion du 48fps, mais plus je lis de critiques négatives à son encontre, plus elles me rappellent les critiques négatives contre le cinéma en couleur et le cinéma parlant à leur époque.
    Par contre une des conséquences (j’imagine) de voir le film dans ce format-là (classique donc) est que j’ai trouvé quelques scènes (surtout les grosses scènes d’action et les batailles) un peu floues et difficilement « lisibles » parfois. Ce qui est dommage quand on sait que ces scènes-là sont l’une des forces de Lord of the Rings. Bref, il me tarde de le revoir dans un autre format (au moins en 3D, pour le 48fps, il me faudra repasser, le cinéma le plus proche le projetant de la sorte est à plusieurs centaines de kilomètres).

    Vient aussi le sujet du choix de Peter Jackson de faire trois films du Hobbit. Certains se demandaient si cela était vraiment judicieux, essentiellement parce que Lord of the Rings est aussi divisé en trois films, que le roman d’origine fait dans les 1500 pages alors que Bilbo le Hobbit un peu moins de 300. Personnellement, j’aurais envie de dire que le problème n’est pas que The Hobbit soit composé de trois films mais bien que Lord of the Rings n’est composé que de trois films. Il en aurait peut-être fallu plus.
    Quoiqu’il en soit, grâce à ce choix de trois films, Peter Jackson s’offre le luxe (et nous l’offre) de ne pas avoir à précipiter (voire pire, couper) certaines scènes, certains évènements parfois importants (je n’imagine pas le début, la soirée des Nains chez Bilbo, durer une minute de moins), de ne pas avoir à se séparer de certains détails peut-être insignifiants mais qui créent une ambiance, un univers (les géants de pierre par exemple).

     

    Bilbo

     

    Quoiqu’il en soit, dans cette première partie, j’ai trouvé que rien ne traînait en longueur que rien n’était inutile. En fait, j’ai même trouvé que certains passages (les Trolls, Rivendell, Goblin Town) sont trop brefs ! J’attends avec impatience l’Extended Edition en y espérant surtout plus de Goblin Town (il ne s’y passe finalement pas grand-chose, j’aurais aimé voir plus en détails les réactions des Nains, plus d’interactions entre eux et avec les Goblins) et surtout plus de Rivendell. J’ai envie de dire que c’est le principal point noir du film : on ne voit pas ni ne comprend ce qui a tant marqué Bilbo dans la demeure d’Elrond, et ce au point de vouloir y retourner ensuite toute sa vie, pratiquement dès le moment où il quitte le lieu (et jusqu’au moment où il le fera enfin à l’époque de Lord of the Rings). Là, c’est à peine si on fait attention à Bilbo lors des scènes se déroulant à Rivendell.

    Que dire des choses qui ont été ajoutées par contre ?
    Je les trouve pratiquement toutes positives.
    Il est très plaisant de voir enfin Radagast, de voir comment il est si différent de Gandalf et Saruman. Je suis sûr que son traîneau tiré par des lapins aura fait grincer quelques dents, mais étrangement, pour moi il fonctionne et aide à donner ce ton si particulier au film, beaucoup plus léger et « féerique » (dans le sens « plus proche d’un conte de fées ») que Lord of the Rings. Une question me taraude par contre : comment a-t-il fait pour aller de Rhosgobel jusqu’aux plateaux à proximité de Rivendell en si peu de temps ? Mais c’est parce que je suis un geek tolkienophile.

    Azog. On peut trouver étrange la présence d’Azog en tant qu’antagoniste principal dans ce premier film, mais en fait, c’est très compréhensible. Sans lui, cette première partie de l’aventure de Bilbo ne posséderait pas vraiment d’antagoniste principal avec tous les déséquilibres que cela créerait dans l’histoire. Mais pourquoi Azog ? Pourquoi pas ? Même si je trouve que Bolg aurait peut-être été plus judicieux. Mais apparemment, ce dernier va apparaître dans les prochains films, donc le choix d’Azog pour ce premier film s’expliquera certainement plus tard. J’imagine Thorin le tuant lors du deuxième film, et Bolg souhaitant se venger dans le troisième, perpétuant ainsi le cercle vicieux de la haine entre les Nains et les Orcs.
    Qu’est-ce que je pense de lui ? J’avoue ne pas être totalement convaincu par son apparence, pas assez orc selon mon goût. Par contre j’aime beaucoup l’utilisation du personnage, en particulier pour le final du film qui est très réussi à mes yeux (alors que cette scène est peut-être celle que j’aime le moins dans le livre).

    La critique principale que je ferai au film c’est qu’il manque de scènes iconiques. On pourrait citer le repas des Nains chez Bilbo, mais au-delà, les scènes se suivent, certes sans problème, mais aucun moment n’est vraiment plus fort que les autres, même « Riddles in the dark » n’a pas l’impact que j’aurais souhaité, mais c’est peut-être tout simplement parce que la scène est très fidèle au livre et donc dénuée de tout suspense pour qui l’aura lu ?

     Je ne peux terminer sans parler un peu des acteurs et des personnages. Ian McKellen est de retour dans le rôle de Gandalf et tout aussi parfait qu’avant. De même pour Martin Freeman ; je craignais qu’il lui fut difficile de faire oublier Ian Holm, surtout que ce dernier reprend aussi son rôle dans la scène d’ouverture, mais au bout de quelques minutes, il est Bilbo et ne cessera de l’être.

    Les Nains sont excellents, tous. Bien entendu, certains n’ont que peu ou pas de lignes de dialogues mais ils sont tous crédibles et attachants. Thorin est parfait dans son rôle de héros tragique et plutôt antipathique (comme dans le livre en fait : cela aurait été une erreur que de le rendre plus sympathique, elle n’a pas été faite). Je me demandais un peu ce que Kili et Fili allaient donner et ils fonctionnent à merveille. J’avoue j’ai un petit faible pour Bofur, et j’espère que l’on verra plus Bifur, Bombur, Ori, Dori et Nori dans les films suivants. Dwalin est vraiment impressionnant, et Balin retranscrit parfaitement (peut-être parce qu’il est le seul nain vraiment détaillé et individualisé – avec Thorin – dans le livre).
    Les personnages que nous connaissons déjà (Elrond, Galadriel, Saruman et Gollum) n’ont bien entendu pas changé. Saruman est inquiétant et ambigu à souhait. A-t-il déjà sombré ? Pas encore ? Difficile à dire, et j’ose croire que c’est le but.

    En conclusion, nous avons ici un excellent film des plus plaisants. Depuis le début je me refuse de le comparer à Lord of the Rings pour toutes sortes de raisons, et même si le premier visionnage de Fellowship of the Ring a eu un impact bien plus fort sur moi, ce Voyage Inattendu est un régal et un film du niveau de ses prédécesseurs. Toutefois, il nous faudra attendre encore un an et demi pour avoir le film complet et donc une opinion plus aboutie. En tout cas, je commence à compter les jours avant Desolation of Smaug (ou en tout cas avant d’aller retourner voir celui-ci, si possible en 3D cette fois).

     

    Gandalf

     

     

  • Lucasfilm racheté par Disney

    Lucasfilm racheté par Disney

     

    Je viens d’apprendre que Disney vient de racheter Lucasfilm et annonce dans la foulée un épisode VII de Star Wars pour 2015, début d’une nouvelle trilogie, et bien d’autres choses encore (il est question d’une série TV depuis un certain moment déjà).

    Je sais que mes amis, surtout les plus anciens, attendent une réaction de ma part. Si vous ne le savez pas, j’ai grandi dans l’obsession de Star Wars depuis mon plus jeune âge, avant même d’avoir vu le premier film (c’est ce qui arrive quand on achète des jouets de robots et d’extra-terrestres dans les années 70 à un enfant de quatre ans). Pendant toute mon enfance, mon adolescence et plus, Star Wars resta mon œuvre de fiction préférée, voire la chose que je préférai le plus au monde. Pendant plus de 15 ans, je regardais la trilogie plusieurs fois par an, accumulais livres sur l’œuvre, et quand fut venu le temps de commencer une maîtrise à l’université, j’ai été à deux doigts d’en faire mon sujet.

    Pourtant aujourd’hui, j’ai du mal à avoir une quelconque réaction ou opinion face à cette nouvelle.

    Le fait est que je m’en fiche.

    Non, je n’ai pas d’opinion sur la chose. Ni positive, ni négative.

    C’est que 1999, 2002 et surtout 2005 sont passées par là et à chacune de ces trois années, George Lucas a travaillé de plus en plus dur pour anéantir son œuvre, pour aliéner ses fans, et pour tout simplement tout foutre en l’air.

    Le résultat aujourd’hui c’est que même si j’aime encore les trois premiers films, je les aime surtout d’une façon vague, distanciée et nostalgique.
    Je ne suis même pas sûr de les avoir revus depuis 2005.
    Ah si, l’an dernier j’ai montré A New Hope à mon épouse qui n’avait jamais vu Star Wars. Elle ne fut pas plus emballée que ça, nous n’avons toujours pas vu Empire Strikes Back, et je dois avouer que le film original commence doucement à vieillir.

    Donc voilà, Disney achetant Star Wars, ça ne m’émeut pas plus que ça.

    Bon, si vous tenez absolument à avoir une réaction de ma part, la voici en deux parties :

    – Pourquoi pas un épisode VII et une nouvelle trilogie après tout ? Peut-être qu’ils ne seront pas aussi mauvais que la pré-trilogie. J’irai peut-être même les voir si le ou les réalisateurs m’inspirent confiance. Dommage que maintenant Harrison Ford et Carrie Fisher soient trop vieux pour reprendre leur rôle (quoique ce serait sympa s’ils jouaient un Han Solo et une Leia à la retraite… euh… en fait non)

    – L’autre réaction que j’ai ne concerne pas Star Wars mais Disney. J’avoue que ça m’inquiète un peu que Disney possède maintenant une part encore plus grande de la pop culture contemporaine occidentale (après s’être approprié de la pire façon possible les contes et légendes européens, après avoir racheté le Muppets, Marvel et je dois en oublier).

     

     

     

     

  • Hobbits

    Hobbits

     

     

    Séquence nostalgie en attendant vous savez quoi.

    Je ne sais pas vous, mais pour une raison qui m’échappe j’adore ces photos des quatre compères en « civil. » Peut-être parce qu’elles reflètent à la perfection cette aventure humaine qu’à été le tournage du Seigneur des Anneaux pour eux. Je sais pas, en tout cas, je suis fan.

     

     

  • Spider-Man

    Spider-Man

     

    Ce matin, j’ai eu l’opportunité de voir en avant-première le nouveau Spider-Man. ou devrais-je dire The Amazing Spider-Man?

    Je n’étais pas totalement sûr de vouloir aller le voir, mais bon, comme on me l’a proposé et que cela ne m’a coûté que l’équivalent de 3€ j’allais pas refuser.
    En fait, dès la première fois où j’ai entendu parler de ce projet, je me suis posé la question de la pertinence d’un reboot 10 après le film original. Je me la pose encore, mais bon avec Hollywood chacun sait que la pertinence et la logique ne sont pas des choses primordiales.

    Bon alors qu’est-ce que j’en ai pensé ?

    Je ne sais pas trop en fait, j’en ai un avis plutôt mitigé. J’ai pas détesté, je ne me suis pas ennuyé, mais c’est vraiment le film pop-corn par excellence. On s’amuse pendant deux heures, mais il n’en reste rien à la fin. Il y en a que ça contente. Pas moi.
    Surtout qu’au final, je ne me suis même pas « amusé pendant deux heures ».

    En effet, étant à la fois l’adaptation d’une bande dessinée plus que célèbre et le presque remake d’un film ayant à peine 10 ans, difficile de ne pas comparer en permanence, et donc d’avoir l’esprit ailleurs assez souvent.
    Et au final, j’ai passé le film à me dire « ah tiens ça j’aime bien » « ah non, ça c’est nul » tout au long du film, construisant presque cette critique dans ma tête tout en regardant le film alors que ce n’était nullement mon intention au départ (d’en écrire une critique).

    Donc dans le désordre, ce que j’ai bien aimé et ce que je n’ai pas aimé. Attention, ça va spoiler un peu (mais pas trop), mais bon, c’est pas comme si vous ne savez pas déjà ce qu’il va se passer dans les grandes lignes.

    Andrew Garfield dans le rôle de Peter Parker

    Je ne savais pas qui c’était. Imdb me dit qu’il jouait Eduardo Saverin dans The Social Network. À la base, j’aime bien que le rôle-titre soit tenu par quelqu’un qui ne soit pas très célèbre. Mon problème avec les stars c’est qu’il est souvent difficile d’oublier qui ils sont quand on les regarde jouer dans un film. Dès qu’une tête est trop connue, elle occulte parfois trop le personnage. Donc, là, tout aurait dû être pour le mieux, ce type, c’est Peter Parker, pas Andrew Garfield puisque je ne sais même pas vraiment qui il est. Sauf que c’est là qu’est le problème, même si il joue très bien (non, vraiment, je pense qu’il joue très bien) il n’est absolument pas fait pour le rôle de Peter Parker. Tobey Maguire était le Peter Parker parfait avec sa tête de premier de la classe. Andrew Gardfield est trop beau, trop dark, trop rebelle, trop je ne sais quoi pour être un Peter Parker convaincant. Ah ça oui il va en faire s’émouvoir des jeunesses cet été, mais justement, Peter Parker est un nerd, pas un séducteur. Il est le souffre-douleur de Flash Thompson, il n’essaie pas de lui tenir tête. C’est pas au lycée que Gwen Stacy est intéressée par Peter Parker, il est trop insignifiant alors, mais à l’université, quand il est déjà Spider-Man depuis un petit moment et sort peu à peu de sa carapace de nerd.
    Bref ça colle pas.

    Spider-Man

    Le personnage. J’aime et j’aime pas à la fois. J’aime bien le fait qu’il ne soit pas tout en muscles, mais je n’aime pas vraiment le costume, surtout les yeux qui ressemblent à de bêtes lunettes de soleil (sauf en gros plan). Par contre, les lances-toile sont de retour, contrairement aux trois premiers films où les toiles étaient des mutations.
    Le côté « je fais des blagues nulles en me battant contre mes adversaires » si propre au personnage (pour le meilleur et pour le pire) n’est présent que dans une seule scène – où il attrape un voleur de voiture – scène que j’ai passée à me demander : « mais comment il a su que c’est cette voiture ci qui allait se faire voler et comment il a fait pour se planquer dedans? »
    Et finalement, un des plus gros problèmes du caractère du personnage à mes yeux : Spider-man ne cesse d’ôter son masque et de révéler son identité (pas toujours volontairement), le pire étant quand il l’annonce la nouvelle à Gwen Stacy.
    Je ne suis pas un intégriste des adaptations, et je ne pense pas que tout doit être pareil que dans l’œuvre originale. Mais Gwen Stacy sachant que Peter Parker est Spider-Man, pour moi ça passe pas, mais alors pas du tout pour tout un tas de raisons.

    Gwen Stacy

    Vraiment j’aime bien. L’actrice (Emma Stone que je ne connais pas vraiment) joue bien et est totalement crédible en Gwen, presque plus que Kirsten Dunst en Mary Jane Watson.

    Par contre, j’ai du mal avec son père. Son personnage est un peu trop unidimensionnel, son obsession de vouloir attraper Spider-Man un peu ridicule. Surtout au moment où le Lézard (le méchant du film) s’apprête à semer le chaos et la destruction dans Manhattan, la police le sait, mais Captain Stacy semble plus préoccupé à attraper Spider-Man à ce moment-là. Heureusement qu’il est joué par l’excellent Denis Leary qui sauve le personnage par son talent (le « débat » entre lui et Peter lors du repas chez les Stacy est assez excellent).

    Martin Sheen est parfait en Oncle Ben, on ne pouvait pas le jouer plus juste. Seul regret, même s’il dit un truc s’en approchant, il ne prononce pas :

    With great powers come great responsibilities »

    Sally Fields dans le rôle de Tante May joue très bien elle aussi comme à son habitude, mais pourquoi donc ressemble-t-elle à une ex-hippie ? Était-ce si difficile que ça de lui teindre les cheveux en gris (surtout que ça doit être la véritable couleur de cheveux de Mme Fields de nos jours) et de les mettre en chignon ?

    Le Lézard

    Le personnage a été pas mal changé par rapport à l’original et pas forcément pour le mieux. Le Dr. Curt Connors du comic book est un savant un vrai, un homme généreux, bon et surtout tourmenté par l’existence de son alter-ego. Dans le film, on pressent le côté savant fou dès le début, même s’il est encore assez normal à ce moment-là. Mais une fois la première transformation en Lézard achevée, il n’y a aucun conflit interne, aucune double-personnalité (l’homme et le monstre), il ne reste juste qu’un savant fou monstrueux. Dommage.
    Le look du Lézard est assez différent aussi. Son visage reste vaguement humain, et n’a pas la tête de varan à laquelle on est habitués. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Aussi, transformé en Lézard, il est nu. D’un côté c’est plus réaliste, de l’autre j’ai toujours aimé l’image du gros lézard avec un pantalon et une blouse de laboratoire (parfois il garde la blouse quelques secondes quand il se transforme).

    Pour en finir avec les personnages, l’absence de J. Jonah Jameson est inacceptable.

    L’histoire, je vous la passe

    On y retrouve tout un tas de clichés de films d’action, de super héros et de blockbuster estival. Le pire étant cette scène où, Spider-Man blessé, affaibli ne va peut-être pas arriver à rattraper le Lézard, mais les travailleurs de New York décident de l’aider à atteindre son but. Du grand blockbuster comme je n’en avais pas vu depuis longtemps, on dirait presque du Roland Emmerich.

    Il y a des bons moments aussi. Toute la partie « origines » est plutôt bien ficelée, ce qui n’est pas évident. Je ne sais pas vous, mais c’est le truc qui m’exaspère le plus dans les films de super-héros, toujours devoir se farcir les origines pendant la première moitié du premier film. Là, ça passe assez bien.
    La disparation des parents de Peter est aussi un élément de l’histoire, même s’il s’agit surtout d’une mise en place pour Spider-Man 2 (je soupçonne que c’est le Bouffon Vert qui a fait le coup, dans le comic j’ai oublié). Ça donne certes un peu d’épaisseur au personnage, mais aussi un peu de « noirceur » qui ne colle pas trop au personnage de Peter Parker des débuts.

    Voilà en gros, je pourrais continuer un peu plus longtemps, mais je pense que vous avez déjà pu vous faire votre propre idée sur ce à quoi vous attendre.

    Et pour répondre à ma propre question concernant la pertinence d’un tel relaunch, j’ai envie de dire que les deux films ne s’adressent pas au même public.
    Le Spider-Man de Sam Raimi s’adressait aux gens ayant grandi avec Spider-Man (ou du moins le connaissant en tant qu’icone de la fin du 20e siècle), des gens qui lisaient Spider-Man (ou regardaient le dessin animé) dans leur jeunesse mais qui maintenant étaient adultes.
    Le Amazing Spider-Man de 2012, lui, semble s’adresser plutôt aux adolescents d’aujourd’hui pour qui Spider-Man n’est qu’un super héros parmi tant d’autres, un super héros qu’ils ont découvert dans les produits dérivés des films précédents, et même s’ils ont lu le comic un jour, il est clair que le Silver Age ne veut rien dire pour eux.
    Bref, à vous de voir si vous voulez allez voir ce nouveau film (je ne le déconseille pas complètement, hein, on a fait bien pire comme blockbuster) où s’ils préfèrent se rematter Spider-Man 1 et 2 de Sam Raimi (pas le 3, il est trop nul).

     

     

  • Joyeux 35e Anniversaire Star Wars

     

    Même si comme nombreux d’entre nous, je ne pourrai jamais pardonner à George Lucas vous savez quoi, je ne peux m’empêcher de rester un fan de la première trilogie.

    Aujourd’hui c’est le 35e anniversaire de l’Épisode IV: Un Nouvel Espoir (le Star Wars original quoi).

    Et pour fêter cet anniversaire comme il se doit, aujourd’hui je vous offre (en photo seulement) cette figurine collector complètement introuvable :

     

     

    Joyeux Anniversaire Star Wars !