• Jeu : quel est ce lieu ?

     

     

    J’ai eu la chance hier de visiter un lieu peu commun.
    C’est à Paris, mais c’est quoi ?

     

     


  • Théine vs Caféine, le Grand Débat… qui fait pschiiit…

     

    Je voudrais vous parler d’un truc qui m’agace (parmi tant d’autres). Il s’agit des mythes contemporains et autre contre-vérités ayant la vie dure.

    Aujourd’hui : la théine !

    La théine, c’est simple, ça n’existe pas.
    Répétez après moi : « La théine, ça n’existe pas« .
    Allez encore une fois : « La théine, ça n’existe pas ».
    Voila.

    N’ayez crainte, loin de moi l’idée que vous me croyiez sur parole, je vais bien sûr vous expliquer le pourquoi du comment de la chose.

    Oui, c’est vrai, le thé contient bien un psychoanaleptique qui, comme son nom l’indique, a pour effet de donner un léger coup de fouet à son consommateur, un peu comme peut le faire café.

    Un peu comme le café… Hum… Drôle de coïncidence…

    Drôle de coïncidence, effectivement, puisque dans les deux cas, il s’agit d’une seule et même drogue : la caféine.

    Bon je l’avoue, quelques lignes plus haut je mentais, la théine ça existe, c’est juste de la caféine appelée par un autre nom. Un autre nom qui a poussé un nombre incalculable de personnes mal informées (voire parfois mal intentionnées) à propager l’idée qu’il s’agirait de deux choses différentes.

    Pour la petite histoire, la caféine fut découverte en 1819, la théine en 1827, et c’est en 1838 qu’on a compris qu’il ne s’agissait en fait que d’une seule et même substance.

    1838 ! Cela fait 173 ans qu’on sait que caféine et théine ne sont qu’une seule et même chose et pourtant il y en a encore qui ne l’ont pas compris. Quand je vous parlais de mythes ayant la vie dure plus haut… Remarque, il y en a bien qui ne comprennent toujours pas ce qu’est l’évolution, alors pourquoi pas…

    Et au passage, ce ne sont pas les deux seuls et uniques noms de cet alcaloïde, il en existe pas mal d’autres (guaranine et d’autres), d’ailleurs si on veut l’appeler par son « vrai » nom, il faudra l’appeler 1,3,7-triméthyl-1H-purine-2,6(3H,7H)-dione. Je vous le concède, pas évident à se rappeler. On peut à la limite le simplifier par 1,3,7-triméthylxanthine, méthylthéobromine ou bien méthylthéophylline.

    Bref, appelez-la comme vous voulez, la caféine se retrouve dans un certain nombre de plantes : le caféier, le cacaoyer, le théier, la yerba maté, le guarana pour ne citer que les plus connus. Sa formule chimique est C8H10N4O2 et ça ressemble à peu près à ça :

    (pour ceux qui n’ont jamais joué au Petit Chimiste dans leur enfance, sachez qu’en gris ce sont les atomes de carbone, en rouge ceux d’oxygène, en bleu ceux d’azote et en blanc, ceux d’hydrogène)

    Dans ces plantes, la caféine fait plus ou moins office de pesticide naturel, et comme nous le savons tous, les humains en raffolent pour de toutes autres raisons.

    Bien entendu, la teneur en caféine varie énormément d’une plante à l’autre. Voici quelques chiffres à titre indicatif (exprimés en pourcentage de caféine) :

    • Graine d’Arabica 1,1%
    • Graine de Robusta 2,2%
    • Fève de Cacao 0,1 à 0,4%
    • Graine de Guarana 2 à 4,5%
    • Feuille de Thé 2,5 à 5%

    Et là, je sais ce que le lecteur se dit :

    Ouhla, mais elle est super élevée la teneur en caféine du thé, c’est bizarre ça, le thé c’est moins fort que le café ! C’est n’importe quoi ces chiffres ».

    Laissez-moi finir je vous prie, si vous ne m’interrompiez pas de la sorte, vous comprendriez plus vite.

    Ça, ce sont les teneurs dans les plantes en elles-même, c’est-à-dire la quantité de caféine que vous absorberiez si vous avaliez la graine, fève ou feuille entière et fraîchement cueillie. Mais à ma connaissance, ce n’est pas ainsi que vous consommez ces plantes. Et n’oubliez pas non plus qu’il s’agit de teneurs exprimées en pourcentages, pas en valeurs absolues.

    Voici donc les quantités de caféine (exprimées cette fois-ci en milligrammes) que vous trouverez dans divers produits de consommation :

    • Barre de chocolat noir (43 g) 31 mg
    • Barre de chocolat au lait (43 g) 10 mg
    • Tasse de chocolat chaud (20 cl) 52 mg (environ 250 mg/l)
    • Tasse de café moulu (20 cl) 80 à 135 mg (400 à 675 mg/l)
    • Tasse de café filtre (20 cl) 115 à 175 mg (575 à 875 mg/l)
    • Expresso (44 à 60 ml) 100 mg (1660 à 2270 mg/l)
    • Tasse de déca (20 cl) 5 mg (25 mg/l)
    • Tasse de thé noir (20 cl) 56 mg (280 mg/l)
    • Tasse de thé vert (20cl) 34 mg (170 mg/l)
    • Canette de Coca-Cola (35cl) 34 mg (96 mg/l)
    • Canette de Red Bull (25cl) 80 mg (320 mg/l)

    Donc vous voyez, même si le thé contient plus de caféine que le café dans la nature, ce n’est plus le cas dans votre tasse (les deux plantes étant passées par divers procédés entre-temps : torréfaction et ce genre de choses).
    Et là, on va me rétorquer :

    Oui, mais quand même, l’effet que le thé a sur moi est bien différent de l’effet que peuvent avoir le café, le coca et le reste. »

    Certes, mais je ne vous apprendrai rien en vous dévoilant que le café, le thé et le reste, ce n’est pas seulement de l’eau et de la caféine. Il y a un certain nombre d’autres substances ayant elles aussi des effets sur la personne qui les consommera.

    Or dans le thé, il y a des tanins, et les tanins ça a – entre autres effets – celui de ralentir l’assimilation de la caféine dans l’organisme.
    Et ce n’est pas tout.
    Le thé contient aussi plus de théophylline et de théobromine que le café. Deux substances diurétiques et stimulantes, mais pas uniquement.
    La théobromine (C7H8N4O2) que l’on retrouvera aussi dans le chocolat, est certes un stimulant, mais un stimulant doux, qui affecte l’humeur de manière positive. Quant à la théophylline (C7H8N4O2) elle est aussi un bronchodilatateur.

    Je m’arrête une seconde car les plus observateurs d’entre vous auront remarqué que ces deux substances ont la même formule chimique. C’est vrai. Mais il s’agit de deux isomères différents. Pour faire simple, une substance chimique quelle qu’elle soit est définie par deux choses : sa formule (le nombre d’atomes par élément dans sa molécule) mais aussi son isomère, c’est à dire la forme qu’a cette molécule, parce que les atomes ne s’assemblent pas forcément de la même manière dès qu’une molécule devient un poil complexe, et cette différence d’assemblage n’est pas seulement cosmétique, c’est elle qui fera de ces deux substances deux produits bien distincts l’un de l’autre et surtout qui leur donnera des propriétés différentes.

    Et comme un dessin vaut souvent mieux qu’une longue explication :

    Molécule de Théobromine
    Molécule de Théophylline

    Et c’est donc essentiellement par l’action de ces substances (théobromine, théophylline et tanins) que le thé a des effets légèrement différents du café sur l’être humain. Voila, vous savez tout.

    Toutefois, un mystère persiste.

    Pourquoi, malgré tout cela, il existe toujours un certain nombre de personnes qui restent convaincues que la théine existe en tant que substance différente de la caféine ?

    La réponse qui vient automatiquement à l’esprit c’est que les gens ont souvent cette fâcheuse tendance à mal s’informer, voire pas du tout (certains allant jusqu’à penser que la théine est en fait la théophylline ou la théobromine).
    Oui, mais pas uniquement.

    Fun Fact: Hulk est un grand buveur de thé vert.

    Il y a aussi des facteurs beaucoup plus sociologiques voire psychologiques.

    Voyez-vous, il existe dans nos contrées certaines personnes opposant de manière plus ou moins consciente le thé et le café. En effet, dans certains milieux plus ou moins bobos, post-hippies à fâcheuse tendance new age, il existe un certain ressentiment anti-café, qui serait une boisson mauvaise car stressante, énervante, outil idéal de ceux qui veulent travailler plus pour gagner plus sans écouter ni leur corps ni la nature ; l’univers non plus, bien entendu. Et comme les bobos tendance hippie/new age ont eux aussi besoin de leur drogue extra-douce légale, il ne peuvent accepter que la substance excitante du thé (boisson paisible, exotique, emplie de sagesse, douce, féminine, yin) soit exactement la même que celle du café (boisson violente, impérialiste, capitaliste, dure, masculine, yang).

    Parfois, c’est juste inconscient et à mettre sur un manque général d’éducation et de curiosité intellectuelle.

    Parfois, c’est totalement volontaire, par exemple quand c’est un argument commercial.

    Le mot théine devient alors l’un de ces termes fourre-tout et un peu magique ou pseudo-scientifique utilisés dans le but d’attirer un certain type de clientèle (un peu comme dans les pubs pour les yaourts ou la lessive, vous savez, les bifidus actifs et autres bêtises du genre).

    Vous aurez d’ailleurs remarqué que d’une point de vue émotionnel et sonore, caféine ça commence par une occlusive forte suivie de suite après par une fricative, le tout donnant une certaine violence au terme de même qu’une tonalité presque déplaisante. Alors que son côté théine, même si ça commence aussi par une occlusive, celle-ci est beaucoup moins agressive et surtout ensuite, tout n’est que douceur et consonances aqueuses.

     

    La tasse de café de trop

     

    Donc oui certains vendeurs (et consommateurs) de thé y tiennent à leur théine qui leur sert à essayer de montrer que leur produit à eux, il est naturel et bénéfique en plus d’être exotique, et que cela fait d’eux des personnes bonnes, protectrices de l’environnement et au bon karma. Contrairement à ces mécréants ignorants qui aiment s’empoisonner au café à longueur de journée et détruire la Terre par la même occasion.

    Une prochaine fois, je vous parlerai des conditions de travail des cultivateurs de thé.

     


  • Le métro : horreur et poésie

    Aujourd’hui : le métro sous-terre de contrastes.

    Le moche :

    La semaine dernière dans la jungle du métro parisien, deux lionnes se bagarrent une place sur un strapontin. En arrivant en gare, deux dames d’un certain âge, ayant une allure BCBG similaire et étant jumelle de  coloration de cheveux entrent dans  la rame en même temps. Les deux ont aperçu un strapontin vide. Les deux pénètrent dans le wagon en ayant pour cible le pauvre siège isolé. La mise au point de leurs rétines est concentré sur le fauteuil, elles font mine de ne regarder nulle part ailleurs. Le drame arrive lorsque leurs deux popotins souhaitent simultanément prendre place. S’en suit une succession  superposée de « mais ne vous gênez pas ! »  » Mais ne vous gênez pas » « humpf » « humpf »…  Tellement pathétique que ça en devenait drôle.

    Le beau :

    Il y a quelques minutes, une dame, une touriste japonaise, est assise dans un carré. Face à elle, une mère de famille est assise avec ses quatre enfants (sur deux sièges, c’est du sport mais elle le fait !). Des sourires sont échangés. Telle Mary Poppins, la dame sort de son sac des grues multicolores en origami et les distribue aux enfants émerveillés. Succès garanti sans un seul mot échangé.

     


  • Code Métro

    Utiliser le métro parisien est une expérience codifiée. Il y a les utilisateurs de métro RATP Parisien et les autres…souvent des touristes.

    L’utilisateur Parisien « sait ».

    Le touriste ne sait rien et agace l’utilisateur Parisien.

    D’ailleurs, j’en profite…

    « Cher touriste,

    Merci de visiter Paris. Mais quand tu décides d’interrompre un usager dans sa lecture et son écoutage musical, il est bienvenu de le saluer en disant « Bonjour » et éviter de parler tout de suite en anglais.

    Merci, thank you, danke, gracias, arigato ect… »

    Revenons à nos moutons métros.

    Mes biens chers usagers, levez-vous

    Utiliser le métro peut être comparé une pratique rituelle religieuse. Dans une rame, les utilisateurs pratiquant savent quand il faut se lever des strapontins comme à la messe. Dans un wagon qui se remplit, il est de bon ton de ne pas utiliser des cm² négligemment en étant assis  sur un strapontin. A quoi reconnait-on un wagon assez plein pour être debout ou suffisamment vide pour être assis ? L’usager le sent, il sait.

    J’aime bien voir ce mouvement synchronisé : On arrive en gare, on vit le monde sur le quai et « hop », il n’y a pas de Danette mais tout le monde lève. Gare à celui qui reste assis quand la rame est pleine !

    Les grands n’ont pas de chance

    Plusieurs sources m’ont confirmé que les grands préfèrent rester debout si les strapontins sont occupés plutôt que de prendre une place libre dans un carré, pour cause de genoux qui touchent ceux des autres. On se touche beaucoup dans le métro (parfois trop…) donc si on peut l’éviter, les grands évitent. Merci à eux.

    Du positionnement ou la connaissance de la connaissance

    Les usagers se positionnent sur le quai en fonction de la localisation de leur sortie de métro. Dans la 9 avant Nation, beaucoup de personnes se trouvent en queue de train car elles vont prendre le RER A. Celles qui prennent la 6 à Nation se préparent à entrer dans le wagon au niveau de la machine Selecta à Maraichers. Certains passagers ayant connaissance de ces faits vont en profiter.  Il y a donc une méta-connaissance. Des usagers ayant un long trajet en perspective eux et souhaitant être assis vont entrer dans les wagons d’où beaucoup de monde vont descendre dans très peu de station.  Ainsi, pendant que les gens descendent et avant que les suivant ne montent, ceux-ci qui ont eu la révélation du positionnement peuvent s’assoir.

    Comprendre la subtilité du vocable

    « Rendez-vous au métro Rue du Bac », cela veut dire qu’on se retrouve en surface et non sur un des quais du métro.

    « Rendez-vous à Madeleine » ne veut pas dire « Rendez-vous sur les marches de l’église de la Madeleine mais au métro Madeleine – en surface –

    Dans les grandes stations type République, il convient d’indiquer le numéro de sortie à laquelle se retrouver.

    Encore une fois, celui qui sait le sait. (Aveux : je me suis fait avoir plusieurs fois en débarquant dans la capitale.)

    Du sexe des trains

    les métros sont féminins :

    • la une, la neuf, la quatre… sous entendu « la ligne une »

    Les RER sont masculins :

    • le A, le B… sous entendu « le RER A »
    Une sortie dans l’élégance
    poussez !

    Pour sortir du métro, il existe des types de porte différente selon les stations. Certaines sont des portes battantes qu’il faut pousser en appuyant où il faut. L’emplacement est indiqué par une zone verte mais je vous promets qu’il faut une « magic touch » pour les ouvrir. Il faut savoir faire.

    Les usagers le savent et quand on passe avec succès une de ces portes, on la maintient ouverte si un co-usager arrive pour sortir également.

     


  • Un petit quai de pub

    Et oui, encore du métro aujourd’hui.

    Dans le métro, on peut regarder ses pieds, son pda, son livre ou les quais. Comment ça ? Que dites-vous ?  Vous pensez qu’on peut aussi regarder les autres gens … Ça va pas non ? Les autres gens pourraient me manger !

    Sur les quais j’aime bien regarder les nouvelles publicités. J’adorais celles pour les films de Canal Plus l’an passé. Le plus souvent, ce sont les publicités qui me semblent ratées qui me font réagir. Je ne parle pas de celles qui invitent les couples mariés à vivre pleinement leurs histoires extraconjugales.

    En voici quelques exemples :

    Envie d’aventure

    Raid en Guyane avec chauffeur
    • Je lis Raid et Aventure
    • Je lis Guyane
    • Je lis féminin

    J’imagine  :

    • une randonnée sportive en foret vierge façon publicité Hollywood Chewing-gum des années 80.

    Je vois :

    • un poolboy bien musclé  (garçon de piscine) qui promène des dames qui font la sieste.
    En route pour l’aventure…

    Du souci pour les  Sushi

    Google trad ? pas sure…

    (pub copinage des marécages : si vous voulez des bons sushis et de la vraie cuisine japonaise)

    Les humains sont plats

    Sur l’affiche de Dracula

    Je comprends le message mais quand même !

    Au secours !

    Celle là me fait juste flipper !

  • Arnaque à l’Indienne

    Comme mentionné précédemment j’ai eu la chance de faire un voyage en Inde. Ce voyage s’est terminé à Vârânasî (Bénarès) par une expérience désagréable qui a eu des répercussions sur ma perception de mon séjour indien.

    Je vais donc vous relater les faits. Désolée, si vous trouvez ça long en sachant déjà que ça va un peu mal finir… C’est pour mieux comprendre le processus assez sournois.

    Arrivée à Vârânasî
    La terrasse de la Ganges View Guesthouse

    « T » et moi sommes arrivés à Vârânasî dans l’après-midi. Nous logions les deux premières nuits à la Ganges View guest house sur les bords du Gange (super). Nous sommes sortis nous promener après avoir pris possession de la chambre. Dans une rue minuscule nous croisons une vache qui prend toute la place. Nous ne savons pas trop comment réagir et un jeune indien nous explique en anglais qu’il ne faut pas avoir peur :

     

    ‘cette vache est une vache sympa’.

    Il commence à discuter et nous aussi. Il ne nous parle pas de magasins à visiter, de tours en bateau à acheter… Vraiment sympa, son anglais est très bon. On se balade un peu ensemble puis nous rentrons à l’hôtel nous reposer (malade). Il nous explique qu’il y a des cérémonies sur les Ghats (les marches qui descendent vers le Gange) le soir. Nous avions prévu d’y aller. On convient de s’y retrouver.

    Un des nombreux temples de la ville
    La première cérémonie

    La cérémonie débute. Nous prenons place. Notre nouveau pote est là. Quelques minutes plus tard, arrive son ami « Ciel » qui parle très bien français. Ciel est la version française de son prénom. « T » et lui discutent pendant que je me concentre sur la cérémonie que j’adore. Ensuite nous prenons un thé chai. Ciel vient de finir ses études. Il travaille dans la fabrique de tissu de sa famille et fait parfois des reportages. Nous voulions aller voir des temples, il se propose de venir avec nous. Nous prévoyons de nous retrouver le matin. Nous avons bien conscience qu’il nous emmènera dans la fabrique de sa famille mais j’avais prévu d’acheter un sari donc pourquoi pas là-bas plutôt qu’ailleurs…

    La matinée : visite de temples et saris
    Des ouvriers ?

    Nous passons une très bonne matinée à visiter les temples et parler de l’Inde et de tout en général. Je suis contente, je me dis que « Ciel » nous accompagne pour être sympa, comme nous sommes en droit de le penser suite aux diverses conversations. Il parle de nous emmener voir l’astrologue. Il est noté dans certains livres que c’est une expérience à tenter, mais il insiste trop et ça me gonfle. En allant à la boutique, on passe devant des ateliers de fabrication. Nous achetons pas mal d’article en tissu dans la boutique en sachant que Ciel recevra une chouette commission. On lui propose aussi de l’inviter à diner donc on se retrouvera le soir.

    Plus tard je lis dans les guides que les ateliers que l’on peut nous montrer sont des faux… Qu’en était-il dans ce cas là ? Je ne sais pas… je blâme pas mal les guides (livre) qui nous mette en garde contre tout en Inde. On en vient facilement à voir le mal partout, des fois être naïfs a du bon…

    La seconde cérémonie

    Ciel est en retard à notre RDV. Je me dis que s’il ne vient pas c’est qu’il était honnête. Son copain qui parle anglais finit par arriver et nous allons avec lui sur un des Ghâts pour une nouvelle cérémonie. Ciel  nous rejoint finalement et nous propose de changer de lieu. Il nous guide dans un Ghât plein de gens, très touristique. Pour y accéder nous sommes passés dans des petites rues bondées où il faisait très lourd et chaud… Et Ciel commence petit à petit à changer son discours. De façon presque imperceptible on comprend qu’il est parfois guide. Le matin, il nous tutoyait maintenant il se met à nous vouvoyer. Il continue d’insister pour qu’on aille voir l’astrologue. « Il utilise l’argent de la consultation pour les œuvres sociales en faveurs des jeunes » … Exactement une autre arnaque mentionnée dans le Lonely Planet.

    « C’est bon pour ton Karma ».

    J’explique que je n’y crois pas

    « Vous n’avez pas besoin d’y croire » heu ??

    Après la cérémonie, il nous mène prendre un thé mais nous ne voulions pas de thé mais « ce sera rapide ». On arrive chez un vendeur d’huiles essentielles. Nous ne sommes pas contents. Nous voulions juste l’inviter à diner. Nous arrivons au restaurant. Il ne souhaite pas diner… donc on rentre à la Ganges View guest house. Il veut savoir à quelle heure sera le rendez-vous le lendemain pour nous emmener voir des temples et je suis presque sure qu’il a encore parlé de l’astrologue. Quand nous lui expliquons que nous souhaitons rester seuls et se débrouiller seuls, Ciel se vexe, il est « peiné ». Cependant, nous devons aller chercher nos commandes de saris à la boutique à 16h00. Nous arrivons à la Ganges View guest house en étant très agacés par la soirée que nous venons de passer. Il est maintenant clair que ce jeune homme ne nous a pas accompagné par plaisir comme il nous a emmené à le penser au début.

    Un nouveau jour commence à Vânârasî
    Avant dernière journée indienne

    Le lendemain nous changeons de résidence. Nous souhaitions un hôtel confortable pour notre dernière nuit indienne.  Le Taj Nadesar Palace (même chaine que le Taj Rambagh Palace) est un peu excentré donc nous demandons à la réception de contacter la boutique pour que nos achats soient livrés (haaa, le luxe…) Nous avons eu très peur que mes saris n’arrivent jamais. C’est « T » qui gère tout ça magistralement car je suis toujours énervée par la soirée de la veille. Il réceptionne les colis. Ciel a accompagné le livreur et a demandé de l’argent à « T ». S’il n’était pas venu cette histoire aurait été complètement différente.

    Ça m’énerve. À la fois  parce que :

    • Je ne suis pas méfiée
    • Je n’aime pas l’idée de devoir me méfier
    • Nous aurions peut-être accepté de bon cœur de le prendre comme guide si ça avait été énoncé clairement
    • Je n’aime pas qu’on profite de moi
    • Il a poussé le bouchon trop loin et aurait du se contenter de sa commission à la boutique
    •  C’était quasiment notre dernière expérience Indienne
    Je souhaite conclure sur des rencontres positives.

    A Jaipur, au Rambagh Palace suite à la visite guidée de l’hôtel nous avons pris l’apéritif (offert par l’hôtel, haaa le luxe…) avec un couple d’ingénieurs indiens de Bangalore. Nous avons parlé plus d’une heure de la situation du pays, des différents modes d’enseignement supérieurs, de l’usage des téléphone portables…

    A Orchhâ, nous nous sommes arrêtés dans une boutique archi-minuscule pour acheter une boite (et un collier en plus à la fin). Nous avons discuté avec le vendeur qui a fini par nous montrer un cahier dans lequel il note du vocabulaire français et anglais pour pouvoir parler de ses produits aux touristes. Nous avons donc bien rempli son registre. Il nous a offert un thé. Nous avons continué à discuter. Un enfant est passé. Il m’a donné une petite rose. (pour info : À Orchhâ, cette boutique est située au croisement principal,  il y a écrit « More Junk Inside » sur sa porte.)

    Jahangir Mahal, Orchha


  • De l’évolution du discours présidentiel télévisé en France sous la Ve République.

     

    Juste une petite brève aujourd’hui pour retranscrire une vague réflexion que j’ai eue ce matin sous la douche (oui, je pense à des trucs bizarres sous la douche, mais ne me jugez pas avant de regarder ce à quoi vous pensez vous-mêmes).

     

    De De Gaulle à Mitterrand ce discours pouvait se résumer à :

    Le Monarque s’adresse à la France qui, unie devant son écran, l’écoute comme un seul homme, annoncer la destinée prochaine de la Nation !

     

    Puis avec Chirac se fut :

    Le Président Chirac parle aux Français.

     

    Aujourd’hui c’est :

    Sarko fait son opération de com’

     

    Loin de moi l’idée de porter un quelconque jugement par contre.

     

     


  • Métro, mon Karmamètre

    Utiliser le métro parisien est une expérience très personnelle et assez individualiste. Les minutes passées dans le réseau ont très souvent des répercussions sur les heures vécues à l’extérieur des tubes souterrain.

    Je passe au moins 90 minutes par jours ouvrés dans le métro. Une des répercussions de ce mode de transport sur ma petite personne est le fait d’y réfléchir beaucoup. Par exemple, comment se fait-il que toutes les personnes assises dans un même carré portent un jour des chaussures rouges ? Les plus rationnels d’entre vous me parleront de hasard et de proba et autres… Vous n’êtes pas fun ! Mais ce n’est pas ce dont je veux parler aujourd’hui.

    Analysons cette scène vécue :

    Ligne 9, station Maraîchers.

    Une dame était assise sur un strapontin. Beaucoup d’usagers entrent donc elle se lève et se positionne près d’un carré.  Je me positionne au niveau de son strapontin délaissé.

    Explication de son déplacement :

    En tant qu’usagère fidèle elle se doit de savoir que de nombreux passagers descendent à Nation, deux stations suivantes. Cela lui garantira sûrement une place pour le reste de son long voyage.

    Personnellement, quand la rame n’est pas archi-pleine, les gens qui bloquent la sortie des carrés me gonflent.

    Le train entre en gare de Nation. Aucune des huit personnes assises sur les places en carré ne sort. Pire, des gens descendent de la rame mais presque personne ne monte. Les strapontins peuvent donc être utilisés et je m’assoie. La dame a continué son chemin debout.

    Ma conclusion :

    Elle avait vraiment un mauvais karma ce jour-là, alors que le mien se portait bien.

    Le métro est un révélateur de notre niveau de karma. Le karma peut se mesurer sur l’arrivée du train, son remplissage, sa vitesse. D’où le côté très individualiste du métro, chacun ressent la négativité ou la positivité du métro différemment mais voici ma lecture de quelques cas possibles (hors drame).

    Karmamétre du Métro :

    • Bon karma : le métro arrive tout de suite, il y a de place, personne de pénible
    • L’univers vous ignore : le métro arrive dans deux minutes, RAS
    • Mauvais karma : le métro part quand on arrive sur le quai, pas de place assise seulement pour vous.
    • Si l’univers est contre vous : un métro plein de places libres part quand vous arrivez sur le quai et le suivant est dans 7 minutes et il arrivera bondé.
    • Si l’univers vous adore : vous tombez sur une connaissance sur le quai ou dans la rame.

    Personnellement, il m’en faut peu pour considérer que j’ai eu un bon trajet : une place et peu d’attente me conviennent. Réussir à faire un trois étoiles à Angry Birds est un plus appréciable 😉

    Un de ces jours, je vous parlerai de ma vision perso des codes du métro parisien.


  • Nouvelles Séries de la Rentrée

     

    Comme tous les ans, à cette période de l’année, les chaînes télé américaines lâchent dans la nature leurs nouvelles séries télévisées, en espérant un succès de plus en plus immédiat pour le meilleur et pour le pire (les séries ne faisant pas d’audience dès le début ayant rarement le temps de s’installer, le couperet de l’annulation tombant de plus en plus rapidement chaque année). Et comme chaque fois à cette période de l’année, je regarde un certain nombre de nouveautés en espérant y dénicher le futur joyau qui nous tiendra en haleine plusieurs années durant.

    Voici ma sélection de cette rentrée ci :

     

    American Horror Story

    Je n’attendais rien de cette série. En fait, la seule raison pour laquelle je l’ai regardée, c’est la présence de Connie Britton. Je n’ai pas trop su que penser à la vision du premier épisode. Une série de qualité, ça c’est sûr, mais un ton et une atmosphère vraiment déplaisants, bien sûr, cela est volontaire de la part des producteurs. Mais voilà, est-ce que j’ai envie de regarder une série qui me met mal à l’aise ? Une série où je ne m’identifie ni ai envie de m’attacher à aucun des protagonistes ? Une série avec un rythme et une atmosphère déstabilisants à dessein ?
    Je lui ai quand même laissé sa chance et j’ai regardé le deuxième épisode, puis le troisième, et le quatrième. Le résultat : je suis séduit !

    Je ne sais pas si l’atmosphère est devenue (légèrement) moins oppressante au cours des épisodes suivants ou si je m’y suis tout simplement habitué, mais maintenant, il me tarde chaque nouvel épisode avec impatience.

    Et de quoi ça parle ?

    Tout est dans le titre. Mais attention, il ne s’agit pas juste d’un simple film d’horreur adapté pour durer plusieurs épisodes au lieu des deux heures habituelles. C’est beaucoup plus que ça. C’est une plongée dans l’inconscient collectif américain dans ce qu’il peut avoir de plus horrible et dérangeant, sa fascination du sang et de la mort que ce soit son obsession pour les films d’horreur (genre essentiellement américain avant de s’exporter partout ailleurs), pour les serial killers et autres meurtriers de la trempe de Charles Manson et pour toute cette pop culture macabre.

    Dire que la série est bourrée de références est presque un euphémisme, toutefois, elles savent rester subtiles sans jamais « court-circuiter » le reste.

    Au final, même si la série n’est pas à mettre devant tous les yeux (je pense qu’elle doit faire très peur à certaines personnes), elle est la grosse surprise de la rentrée, et clairement la meilleure nouvelle série de l’année.
    Mention spéciale à Jessica Lange, dans un rôle dont je ne vous dirai rien sinon je n’avais jamais imaginé que cette actrice me foutrait les jetons un jour. L’Emmy de Meilleur Second Rôle Féminin lui est déjà réservé pour la prochaine fois.

     

    Homeland

    Pour vous en parler, je vais devoir dévoiler quelques éléments clés du premier épisode, si vous ne voulez pas savoir, sautez ce passage (mais comment vous convaincre de regarder alors ?).

    Afghanistan, de nos jours : Nicholas Brody, un soldat américain disparu 8 ans plus tôt en Irak et que toute le monde croyait mort est retrouvé prisonnier et vivant lors d’une attaque d’une base talibane.

    L’Amérique entière se réjouit de la nouvelle et en fait son nouveau héros ! Toute l’Amérique ? Non. Car, un agent de la CIA, Carrie Mathison (Claire Danes, excellente) possède des informations depuis un moment qu’elle comprend enfin : le prochain 11 septembre arrive et il sera causé par un Américain infiltré et converti à la cause d’Al Qaeda. Pour elle, cela ne fait aucun doute, c’est de lui dont il s’agit ! Petit problème, on apprend assez rapidement que Carrie est mentalement instable et souffre d’une condition qu’elle cache à tout le monde pour ne pas perdre sa carrière.
    La série suit donc les deux personnages, Carrie qui essaie de trouver les preuves compromettant Brody sans s’aliéner ses collègues, ses amis, sa hiérarchie, et Brody qui essaie de réapprendre à vivre normalement auprès de sa famille après huit ans de captivité et qui pourrait aussi préparer la prochaine attaque sur le sol américain… ou pas…
    Je n’ai vu que les trois premiers épisodes, et pour l’instant, l’histoire nous tient vraiment en haleine, les indices nous faisant tour à tour basculer pour ou contre Carrie. Toutefois, je me demande un peu combien de temps ce suspense pourra durer sans devenir lassant et/ou comment la série pourra continuer une fois le fin mot de l’histoire révélé.

     

    Once Upon a Time

    Je ne vais pas dire grand-chose de Once Upon a Time, surtout parce que le premier episode a été diffusé dimanche dernier et c’est à ce jour le seul que j’ai vu. Le principe est simple : les personnages des contes de fées sont vivants de nos jours, tous dans le même petit village du Maine, sauf qu’aucun n’a conscience de sa vraie nature. Seul Henry, un petit garçon de 10 ans, adopté à la naissance, comprend cet état de fait grâce à un livre en sa possession. Ils sont en fait victime d’une malédiction de la Méchante Reine (celle de Blanche Neige). Il décide alors de retrouver sa mère biologique (Jennifer Morrison) et de la convaincre de l’aider, car elle seule pourrait combattre la malédiction. Je ne veux pas en dévoiler plus, mais ce premier épisode m’a vraiment séduit.

    Maintenant j’espère que l’histoire saura rester solide, car cette série peut facilement devenir du n’importe quoi.
    Ça fait aussi assez bizarre de voir des univers aussi différents que celui de Blanche Neige et de Pinocchio aussi allégrement mélangés (avec une très forte influence « disneyienne », mais bon, la série appartient à ABC, ceci explique cela).

    Mais pour l’instant, tous les personnes sont convaincants, l’histoire est solide, espérons que ça dure.

    À noter un certain nombre de clins d’œil à Lost (8h15, porte numéro 108, etc), les créateurs étant des anciens de Lost, surtout Adam Horowitz.

     

    Pan Am

    Je ne sais pas trop pourquoi j’ai commencé à le regarder. La curiosité certaine, la présence de Christina Ricci aussi (c’est vraiment la saison des actrices apparemment cette année). Ce que c’est, vous en avez certainement déjà entendu parler, une série qui se déroule en 1963 et dont les protagonistes sont des hôtesses de l’air de la mythique Pan Am.

    Les plus :

    • Le glamour.
    • Un certain ton sympathique.
    • Christina Ricci.
    • Pour la première fois, une des protagonistes principales est française et est jouée par une actrice francophone (une Canadienne, certes, mais c’est déjà mieux que tous les autres personnages français de toutes les autres séries avant elle).
    • Des personnages attachants pour la plupart.

    Les moins :

    • Les clichés : beaucoup trop de clichés partout (si vous ne voyez pas ce que je veux dire, regardez le deuxième qui épisode qui se passe à Paris et vous comprendrez de suite).
    • Les intrigues pas forcément prenantes ni exceptionnelles pour l’instant, mais je ne sais pas si je vais continuer à regarder bien longtemps.

     

    The Playboy Club

    Je ne sais pas trop pourquoi je vous parle de cette série puisqu’elle fut annulée au bout de trois épisodes. Et c’est bien dommage parce qu’il ne s’agissait pas du tout de ce que vous imaginez. Et je crois que c’est là que résidait le problème de cette série. Qui entend Play Boy de nos jours, pense de suite, playmate, The Girls Next Door and un pervers pépère charmant mais un peu désuet aussi. Alors qu’il fallait penser au Play Boy Club des années 60 à Chicago, en d’autres termes, le night-club le plus à la mode du pays à l’époque et où se retrouvaient stars, politiciens, millionnaires et maffieux en tout genre.
    La série était bien plus que des jeunes femmes charmantes en costume de bunny, mais bon, je vais pas perdre mon temps à raconter puisque vous ne la verrez jamais de toutes façons.

     

    Person of Interest

    Un nom: Michael Emerson! Il est toujours aussi genial, même si cette fois-ci il joue un gentil qui ne ment pas et qui essaie de faire le bien autour de lui, même si c’est d’une façon assez particulière. Mais voilà, il est tellement difficile de se sortir Benjamin Linus de l’esprit quand on le voit que l’on a du mal à se sortir de la tête qu’il cache probablement quelque chose de pas clair. Les scénaristes joueront-ils dessus ? J’ai envie de coire que oui (déjà, le fait que lors de sa première minute à l’écran il parle de liste et qu’il précise qu’il ne mentira jamais n’est pas innocent je pense).

    À part ça, je ne sais pas, j’aime bien la série, mais elle ne me passionne pas non plus. En fait, le problème vient surtout de Jim Caviezel que d’autre chose. Je trouve qu’il a le charisme d’une huitre et ça la fout mal quand on a le rôle principal.

    Sinon ça parle de quoi ?

    De deux types (Caviezel en super agent, et Emerson en mec de l’ombre qui sait plein de trucs) qui ont le moyen de savoir à l’avance qu’une personne va être impliquée dans un meurtre (victime ? meurtrier ? autre ? ils ne le savent pas), je vous passe les détails pour l’instant. Meurtre qu’il faudra ensuite empêcher.

    J’ai quelques épisodes de retard, et j’espère vraiment qu’ils contiennent un sacré meta-plot, parce que si ça continue à être « le meurtre à éviter de la semaine » sans plus, je ne vais pas regarder longtemps je pense.

     

    Terra Nova

    La « grosse série » de la rentrée: c’est produit par Spielberg, avec un gros budget, des effets spéciaux et tout le reste.

    L’histoire : au 22e siècle la terre est encore plus un dépotoir qu’aujourd’hui, mais une faille temporelle a été découverte, elle mène en l’an moins 85 millions et des poussières, époque qu’il s’agit maintenant de coloniser pour fonder un monde meilleur.

    Si vous êtes pas trop nul en chronologie de la Terre, vous aurez compris qui se trouve déjà à cette époque : les dinosaures !

    Après un premier épisode à couper le souffle, je trouve les épisodes suivants assez décevants, et j’espère qu’une bonne grosse intrigue s’étalant sur toute la saison (voire plus) va bientôt se mettre en place (le premier épisode le laissait penser, mais les suivants laissaient ça de côté pour des épisodes « indépendants » me laissant sur ma faim), sans ça, je ne vois pas comment cette série peut rester intéressante malgré les gros espoirs placés en elle (c’est vrai quoi, une série avec des dinosaures, merde, c’est pas tous les jours qu’on a ça !)

     

    Alcatraz

    Peut-être la série que j’attends le plus, sauf qu’elle ne sera pas diffusée avant cet hiver. Deux noms : J.J. Abrams et Jorge Garcia. Nuff’s said. Je vous en reparlerai en temps voulu.

     

    The Walking Dead

    Oui je sais, c’est pas une nouvelle série, mais avec seulement six episodes dans la première saison, c’est tout comme. Donc, je vous signale juste que la deuxième saison vient de débuter et elle démarre encore plus fort que la première. Clairement la meilleure série télévisée aujourd’hui. À ne pas manquer ! (lisez ici les quelques mots que j’ai écrits sur la première saison de the Walking Dead)

     

    Et vous, vous en pensez quoi de ces nouvelles séries ?
    En ai-je oublié qui méritent d’être mentionnées ?