• Art Contemporain et Stormtrooper

     

    Art Contemporain et Stormtrooper

     

     

    Malheureusement je ne connais ni la source ni l’auteur ce qui m’embête bien.

     


  • La Balançoire

    En Mars dernier, une jeune femme est venue au boulot pour se renseigner à propos de cours pour sa fille. Jusque-là rien d’inhabituel, sinon son apparence.

    Voyez-vous, au Japon, l’habit à tendance à faire le moine. Et la jeune femme en question avait un look qui n’a, non seulement rien à voir avec celui habituel de la “mère”, mais qui en plus tendait plutôt vers celui de “jeune femme fêtarde, célibataire, pauvre, sans éducation et très certainement facile.”
    Oui, parfois, dans ce pays, on peut deviner beaucoup du background d’une personne juste par son apparence physique (ailleurs aussi, mais ici, plus, je trouve).

    Maintenant, point de méprise, loin de moi l’idée de juger les choix faits par cette femme quant à la façon de vivre sa vie. Surtout que je suis presque sûr que certains choix n’ont pas dû en être.
    Disons que son apparence jurait pas mal par rapport aux autres mères de l’école, surtout que celle-ci est située dans un quartier plutôt bourgeois et qu’elle attire des familles appartenant plutôt aisées.
    Le seul commentaire personnel que je me permets d’émettre à son sujet, c’est qu’en général – et je précise bien “en général” – j’ai toujours de forts doutes sur la capacité qu’ont ces jeunes femmes-là à être mères et à élever correctement leurs enfants. Mais une fois de plus, je ne sais rien d’elle, dont pas de jugement hâtif et mal informé.

    Elle commença à nous parler un peu de sa fille, Lena, 5 ans et très probablement atteinte du syndrome d’Asperger ou autre trouble similaire.

    Nous l’invitâmes – comme c’est la norme – à venir prendre part à une classe et voir comment ça se passe, ce qu’elle fit quelques jours plus tard.

    Ce jour-là, j’ai rencontré une petite fille adorable, d’une gentillesse extrême (nous nous sommes presque attachés l’un à l’autre en moins d’une heure – ça arrive parfois avec certains enfants) d’une intelligence toute aussi extrême – elle apprenait tout presque instantanément. Mais aussi une petite fille hyperactive et complètement incapable de se concentrer ou de se focaliser sur la même chose plus de quelque secondes.

    Quant à la mère, je la sentais dépassée, pas juste pendant cette classe d’essai, mais dans sa vie, tout simplement. Qui ne le serait pas ? Mais probablement encore plus dans son cas, comme je le soupçonnais déjà lors de notre première rencontre, je ne suis pas sûr qu’elle ait la maturité nécessaire pour être mère, ni peut-être l’intelligence pour gérer une telle enfant.

    Après la classe et une brève discussion, elles partirent pour ne jamais revenir. Il était malheureusement clair que notre méthode d’enseignement n’était pas adaptée à la petite Lena (mais y a-t-il une méthode “normale” qui le soit ?). Nous avons bien deux étudiants dans des situations similaires, mais l’un (14 ans) suit des cours particuliers, l’autre (4 ans) arrive à fonctionner sans problème dans le cadre d’une classe avec d’autres enfants de son âge.

    Sans pouvoir le leur dire expressément, je leur souhaitais du fond du cœur la meilleure des vies possibles, tout en sachant que la route serait difficile.

    Il y a quelques jours, alors que je marchais près du terrain de jeux de mon quartier, à une heure où il est habituellement vide, les enfants étant à l’école, je les vis toutes les deux.

    Lena faisait de la balançoire, elle riait de tout son cœur, comme tout enfant de son âge s’amusant follement dans un parc. Sa maman la poussait. Elle semblait heureuse, elle aussi, ne serait ce que pendant ces quelques minutes durant lesquelles l’univers se limitait à cette balançoire et à cette petite fille adorable riant.

     

    Balancoire

     


  • Égalité et Fraternité ?

     

    Depuis que j’ai de nouveau quitté la France, j’avoue avoir vraiment du mal à m’intéresser à l’actualité quotidienne, cette obsession qu’a mon pays avec l’affaire machin ou bien la polémique provoquée par la petite phrase de bidule me semble encore plus dérisoire vue de loin qu’elle ne l’était déjà quand je vivais encore au pays.

    Mais depuis quelques mois, il y a quand même quelque chose qui m’a interpellé : ces jours-ci on s’est rapproché un peu plus du credo national et en même temps on s’en est terriblement éloigné. Vous savez, ce truc qui parle de liberté, d’égalité et de fraternité.
    Je pense que vous avez compris ce à quoi je fais allusion. Le vote légalisant le mariage gay bien entendu. « Mariage pour tous » qu’ils appellent ça au pays. Drôle d’appellation, mais bon passons : une des dernières ségrégations légales existant en France est tombée et ça c’est quelque chose de bien. Vraiment. Égalité, tout ça…

    Mais là où la surprise est venue, en 2013, alors que moi et beaucoup d’autres trouvons cette loi évidente et due depuis plusieurs années, c’est que le loup est sorti du bois.
    Je savais que mon pays avait du mal à se débarrasser de la frange la plus puante de sa pensée (raciste, xénophobe, autoritariste, etc.) mais je pensais que l’homophobie et l’intégrisme religieux avaient été relégués ces dernières années dans les coins les plus sombres et minuscules de notre pays.

    Voilà que cette avancée de notre société les a fait ressortir au grand jour. J’avais été trop optimiste de penser qu’ils avaient presque disparus. Ils étaient toujours bien présents, juste cachés. Ils ne le sont plus.

     

    Baiser de Marseille

     

    Quelles vont en être les conséquences ?

    Nul ne le sait. Mais ce que je voyais déjà il y a quelques années et que je vois de plus en plus, c’est que la partie « fraternité » de notre République part de plus en plus en lambeaux. Même si je voudrais blâmer Nicolas le très petit, ancien Résident de la République pour avoir monté les Français les uns contre les autres au cours de ses cinq années de gesticulations, je crains que le terreau et les graines étaient déjà bien là, il n’a fait que les cultiver et pousser.

    J’ai de plus en plus l’impression que la France est devenue un pays où les Français se détestent de plus en plus les uns les autres. Et cela m’attriste grandement, c’est pas avec cette attitude que les choses vont aller mieux. C’est plutôt d’esprit d’union et justement de fraternité dont la France aurait besoin de nos jours. Je pensais naïvement que justement, le mariage gay allait être un pas vers cette union, que les Français allaient réaliser en masse que oui, c’était ridicule qu’au 21e siècle certains couples ne pouvaient se marier ou adopter en notre pays pour des raisons issues d’un autre âge. Mais non, certains vivent encore dans cet autre âge. Certains voudraient encore refuser à leurs concitoyens de disposer des mêmes droits qu’eux.

    Une honte.

     

    Mais finissons sur une note positive :
    Amis gays, amies lesbiennes, les arrière-gardistes pourront hurler tout ce qu’ils veulent, vous pouvez désormais fonder des familles, vous êtes désormais des citoyens à part entière.
    Mes félicitations à vous toutes et tous.

     

    Baiser des deputes

     

     

    (credits photos: 1. G.Julien/AFP – 2. photographe inconnu, site source)

     


  • Lego et Hobbits

     

    Mmmm… Je sens que je suis en train de tomber dans le piège de la mini-figurine Lego trop mignonne qu’il faut acheter.

    Je vous ai déjà parlé de la boîte contenant Shelob, Gollum, Frodo et Sam. J’ai craqué, j’ai trouvé une « pochette Gandalf » sur ebay.

    Et voila le résultat :

     

    Oui, c’est bien l’Anneau Unique à la main de Frodo (et Sting dans l’autre).

     

    Lego - Gandalf Gollum Sam Frodo

     

    Lego - Gollum

     

    Lego - Sam

     

    Lego -Gandalf

     

    Pour la petite histoire, mon épouse qui était donc dubitative les a regardées de plus près, et elle m’a presque suggéré d’acheter les Nains de Thorin et Compagnie !

    Je n’exclus rien… (à suivre ?)

     

     


  • Araignée Géante et Lego

     

    Contrairement à beaucoup de mes amis – voire même beaucoup des gens de ma génération – je n’ai jamais été trop fan de Lego dans mon enfance.
    Je veux dire : j’en ai bien entendu possédé un certain nombre, j’ai même bien aimé jouer avec. Mais ils n’ont jamais été mes jouets préférés.
    En partie parce qu’ils se « cassaient » trop facilement, et même si je n’étais pas un enfant brusque, la fragilité de mes constructions (qu’elles soient en suivant le modèle donné ou de ma propre invention) m’a toujours un peu frustré. Les personnages aussi : trop petits, trop génériques, trop peu customisables, trop je ne sais pas quoi, mais ils m’inspiraient bien moins que mes Playmobils, voire mes figurines Star Wars.

    Bref, tout ça pour dire que je ne fais pas exactement partie des nostalgiques du Lego.

    Et pourtant…

    Ces derniers temps, mes allées et venues m’ont rapproché des magasins de jouets que je n’avais pas fréquentés depuis un certain nombre d’années (ce genre de choses arrivent en période de fête quand il y a de nouveau des enfants dans votre entourage proche) et par curiosité, je suis allé jeter un coup d’œil aux Lego (pas seulement à eux, mais ce sont ces derniers qui nous intéressent aujourd’hui).
    Je mentirais si je disais que je n’étais pas au courant de l’évolution du produit au cours de ces dernières années ; comme tout le monde, j’ai vu des photos des modèles les plus marquants, surtout ceux issus de licences de films célèbres, mais je ne m’en étais jamais préoccupé plus que ça.

    Là, je ne sais pas, ça doit être l’actualité, j’ai commencé à regarder la gamme Lego Seigneur des Anneaux d’un peu plus près, et comme ça, sur un coup de tête, juste pour voir, j’ai acheté la boîte : Shelob Attacks (l’Attaque d’Arachne pour les francophones). Elle fait environ 200 pièces (on dirait pas comme ça, même si je vois que certaines autres boîtes peuvent monter jusqu’à 700 ou 800 pièces, de mon temps, je n’ai pas l’impression que ça dépassait vraiment la centaine, si ?).

     

    Lego Shelog

     

    J’avoue m’être amusé comme un petit fou à assembler cette araignée géante, ça m’a bien pris une heure. Le résultat est vraiment intéressant, voire impressionnant (elle fait dans les 20 cm de diamètre). Ma première envie, une fois la créature posée sur une étagère (depuis elle a trouvé une place accrochée à une lampe, ce qui laisse mon épouse dubitative), fut d’acheter d’autres boîtes et de passer mes soirées à les assembler.

    En fait, je doute franchir le pas. Là, j’avoue c’est surtout le fait qu’il s’agissait d’un monstre (et quel monstre!) qui m’a attiré ; les forteresses et autres décors m’intéressent beaucoup moins (quoique Bag-End…) et puis surtout ça fait un peu cher les attrapes-poussière.

     

     

    Par contre, l’agréable surprise fut les figurines des personnages. Même si Gollum est assez décevant, Frodo et Sam sont mignons tout plein, et je vois qu’on peut acheter pratiquement tous les autres personnages à l’unité sur ebay. Je sens que je vais commencer une nouvelle collection. On verra.

     

    Lego Shelob

     

     


  • Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

     

    J’ai enfin pu voir The Hobbit, an Unexpected Journey (Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu pour les purement francophones parmi vous). Voici quelques-unes de mes impressions. Bien évidemment, si vous ne l’avez pas encore vu, peut-être vaut-il mieux que vous ne lisiez pas ceci si vous n’aimez pas les spoilers.

    Hobbit Poster

    Commençons déjà par le fait que quand on attend un film pendant très longtemps, on est parfois très déçu. Le film que j’ai attendu le plus longtemps (16 ans) fut The Phantom Menace. Avec le résultat et la déception que nous connaissons tous. J’avais donc quelques appréhensions avec cette première partie de The Hobbit. Certes je ne l’ai pas attendue 16 ans, mais bien neuf ans, depuis Return of the King en fait.
    J’ôte de suite tout suspense de ce côté-là, aucune déception de ma part. J’ai adoré le film !

    Je ne le trouve pas parfait, il y a bien des choses ici ou là qui me chagrinent, je vais les mentionner dans quelques lignes, mais dans l’ensemble, ce film nous transporte de nouveau dans la d’une façon aussi magique que ses prédécesseurs, les personnages sont attachants, l’intrigue captivante, l’adaptation réussie, le film aussi.
    Je me souviens des premières secondes de Fellowship of the Ring, il y a maintenant 11 ans et cette sensation étrange, en suivant Gandalf sur son chariot arrivant dans la Comté. Non pas cette sensation de dépaysement, mais cette sensation de familiarité. J’entrais avec lui dans la Comté, celle rêvée et imaginée depuis des années, et qui apparaissait là, devant mes yeux, comme toute droite sortie de mon imagination. Le fait qu’Alan Lee et John Howe étaient en grande partie responsable du design du film jouait bien entendu un rôle majeur dans cette sensation de familiarité (vu qu’ils étaient aussi responsables d’avoir aidé à forger les images que je m’étais fait au cours des ans).
    Cette sensation fut de retour, encore plus forte cette fois-ci. Une véritable sensation de retourner dans un « chez soi » pourtant imaginaire.

    On pourrait se demander pourquoi faire démarrer le film avec un Bilbo vieux, un Frodo adulte (dans une scène se déroulant chronologiquement quelques heures au plus avant le début de Fellowship). J’ai lu qu’il s’agissait de faire le lien visuel entre les deux films. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire, mais l’effet bienvenu est effectivement celui précédemment mentionné : un retour à la maison, en terrain familier, aimé et qui nous a manqué.
    À propos de ce prologue, je me dois de mentionner que l’expression « bouche bée » peut parfois être utilisée littéralement, comme pour me décrire en train de regarder le flash-back sur le royaume d’Erebor avant sa destruction.
    Quant à la destruction en elle-même, j’avoue aurait aimé la voir en plus de détails, qu’elle soit un peu plus dramatique, et surtout c’était assez frustrant de n’entrevoir Smaug qu’à peine, même si cela se comprend (si on le montre dans toute sa splendeur dans les toutes premières minutes du film, la force des premières scènes où il apparaîtra vraiment sera grandement diminuée.

    Puisqu’il est question de force des images, je me dois de préciser ici que j’ai vu le film en version « classique » (24 images par seconde et en 2D), cela contre ma volonté, mais c’est une autre histoire.
    Je n’ai donc pour l’instant aucune opinion du 48fps, mais plus je lis de critiques négatives à son encontre, plus elles me rappellent les critiques négatives contre le cinéma en couleur et le cinéma parlant à leur époque.
    Par contre une des conséquences (j’imagine) de voir le film dans ce format-là (classique donc) est que j’ai trouvé quelques scènes (surtout les grosses scènes d’action et les batailles) un peu floues et difficilement « lisibles » parfois. Ce qui est dommage quand on sait que ces scènes-là sont l’une des forces de Lord of the Rings. Bref, il me tarde de le revoir dans un autre format (au moins en 3D, pour le 48fps, il me faudra repasser, le cinéma le plus proche le projetant de la sorte est à plusieurs centaines de kilomètres).

    Vient aussi le sujet du choix de Peter Jackson de faire trois films du Hobbit. Certains se demandaient si cela était vraiment judicieux, essentiellement parce que Lord of the Rings est aussi divisé en trois films, que le roman d’origine fait dans les 1500 pages alors que Bilbo le Hobbit un peu moins de 300. Personnellement, j’aurais envie de dire que le problème n’est pas que The Hobbit soit composé de trois films mais bien que Lord of the Rings n’est composé que de trois films. Il en aurait peut-être fallu plus.
    Quoiqu’il en soit, grâce à ce choix de trois films, Peter Jackson s’offre le luxe (et nous l’offre) de ne pas avoir à précipiter (voire pire, couper) certaines scènes, certains évènements parfois importants (je n’imagine pas le début, la soirée des Nains chez Bilbo, durer une minute de moins), de ne pas avoir à se séparer de certains détails peut-être insignifiants mais qui créent une ambiance, un univers (les géants de pierre par exemple).

     

    Bilbo

     

    Quoiqu’il en soit, dans cette première partie, j’ai trouvé que rien ne traînait en longueur que rien n’était inutile. En fait, j’ai même trouvé que certains passages (les Trolls, Rivendell, Goblin Town) sont trop brefs ! J’attends avec impatience l’Extended Edition en y espérant surtout plus de Goblin Town (il ne s’y passe finalement pas grand-chose, j’aurais aimé voir plus en détails les réactions des Nains, plus d’interactions entre eux et avec les Goblins) et surtout plus de Rivendell. J’ai envie de dire que c’est le principal point noir du film : on ne voit pas ni ne comprend ce qui a tant marqué Bilbo dans la demeure d’Elrond, et ce au point de vouloir y retourner ensuite toute sa vie, pratiquement dès le moment où il quitte le lieu (et jusqu’au moment où il le fera enfin à l’époque de Lord of the Rings). Là, c’est à peine si on fait attention à Bilbo lors des scènes se déroulant à Rivendell.

    Que dire des choses qui ont été ajoutées par contre ?
    Je les trouve pratiquement toutes positives.
    Il est très plaisant de voir enfin Radagast, de voir comment il est si différent de Gandalf et Saruman. Je suis sûr que son traîneau tiré par des lapins aura fait grincer quelques dents, mais étrangement, pour moi il fonctionne et aide à donner ce ton si particulier au film, beaucoup plus léger et « féerique » (dans le sens « plus proche d’un conte de fées ») que Lord of the Rings. Une question me taraude par contre : comment a-t-il fait pour aller de Rhosgobel jusqu’aux plateaux à proximité de Rivendell en si peu de temps ? Mais c’est parce que je suis un geek tolkienophile.

    Azog. On peut trouver étrange la présence d’Azog en tant qu’antagoniste principal dans ce premier film, mais en fait, c’est très compréhensible. Sans lui, cette première partie de l’aventure de Bilbo ne posséderait pas vraiment d’antagoniste principal avec tous les déséquilibres que cela créerait dans l’histoire. Mais pourquoi Azog ? Pourquoi pas ? Même si je trouve que Bolg aurait peut-être été plus judicieux. Mais apparemment, ce dernier va apparaître dans les prochains films, donc le choix d’Azog pour ce premier film s’expliquera certainement plus tard. J’imagine Thorin le tuant lors du deuxième film, et Bolg souhaitant se venger dans le troisième, perpétuant ainsi le cercle vicieux de la haine entre les Nains et les Orcs.
    Qu’est-ce que je pense de lui ? J’avoue ne pas être totalement convaincu par son apparence, pas assez orc selon mon goût. Par contre j’aime beaucoup l’utilisation du personnage, en particulier pour le final du film qui est très réussi à mes yeux (alors que cette scène est peut-être celle que j’aime le moins dans le livre).

    La critique principale que je ferai au film c’est qu’il manque de scènes iconiques. On pourrait citer le repas des Nains chez Bilbo, mais au-delà, les scènes se suivent, certes sans problème, mais aucun moment n’est vraiment plus fort que les autres, même « Riddles in the dark » n’a pas l’impact que j’aurais souhaité, mais c’est peut-être tout simplement parce que la scène est très fidèle au livre et donc dénuée de tout suspense pour qui l’aura lu ?

     Je ne peux terminer sans parler un peu des acteurs et des personnages. Ian McKellen est de retour dans le rôle de Gandalf et tout aussi parfait qu’avant. De même pour Martin Freeman ; je craignais qu’il lui fut difficile de faire oublier Ian Holm, surtout que ce dernier reprend aussi son rôle dans la scène d’ouverture, mais au bout de quelques minutes, il est Bilbo et ne cessera de l’être.

    Les Nains sont excellents, tous. Bien entendu, certains n’ont que peu ou pas de lignes de dialogues mais ils sont tous crédibles et attachants. Thorin est parfait dans son rôle de héros tragique et plutôt antipathique (comme dans le livre en fait : cela aurait été une erreur que de le rendre plus sympathique, elle n’a pas été faite). Je me demandais un peu ce que Kili et Fili allaient donner et ils fonctionnent à merveille. J’avoue j’ai un petit faible pour Bofur, et j’espère que l’on verra plus Bifur, Bombur, Ori, Dori et Nori dans les films suivants. Dwalin est vraiment impressionnant, et Balin retranscrit parfaitement (peut-être parce qu’il est le seul nain vraiment détaillé et individualisé – avec Thorin – dans le livre).
    Les personnages que nous connaissons déjà (Elrond, Galadriel, Saruman et Gollum) n’ont bien entendu pas changé. Saruman est inquiétant et ambigu à souhait. A-t-il déjà sombré ? Pas encore ? Difficile à dire, et j’ose croire que c’est le but.

    En conclusion, nous avons ici un excellent film des plus plaisants. Depuis le début je me refuse de le comparer à Lord of the Rings pour toutes sortes de raisons, et même si le premier visionnage de Fellowship of the Ring a eu un impact bien plus fort sur moi, ce Voyage Inattendu est un régal et un film du niveau de ses prédécesseurs. Toutefois, il nous faudra attendre encore un an et demi pour avoir le film complet et donc une opinion plus aboutie. En tout cas, je commence à compter les jours avant Desolation of Smaug (ou en tout cas avant d’aller retourner voir celui-ci, si possible en 3D cette fois).

     

    Gandalf

     

     


  • Lucasfilm racheté par Disney

     

    Je viens d’apprendre que Disney vient de racheter Lucasfilm et annonce dans la foulée un épisode VII de Star Wars pour 2015, début d’une nouvelle trilogie, et bien d’autres choses encore (il est question d’une série TV depuis un certain moment déjà).

    Je sais que mes amis, surtout les plus anciens, attendent une réaction de ma part. Si vous ne le savez pas, j’ai grandi dans l’obsession de Star Wars depuis mon plus jeune âge, avant même d’avoir vu le premier film (c’est ce qui arrive quand on achète des jouets de robots et d’extra-terrestres dans les années 70 à un enfant de quatre ans). Pendant toute mon enfance, mon adolescence et plus, Star Wars resta mon œuvre de fiction préférée, voire la chose que je préférai le plus au monde. Pendant plus de 15 ans, je regardais la trilogie plusieurs fois par an, accumulais livres sur l’œuvre, et quand fut venu le temps de commencer une maîtrise à l’université, j’ai été à deux doigts d’en faire mon sujet.

    Pourtant aujourd’hui, j’ai du mal à avoir une quelconque réaction ou opinion face à cette nouvelle.

    Le fait est que je m’en fiche.

    Non, je n’ai pas d’opinion sur la chose. Ni positive, ni négative.

    C’est que 1999, 2002 et surtout 2005 sont passées par là et à chacune de ces trois années, George Lucas a travaillé de plus en plus dur pour anéantir son œuvre, pour aliéner ses fans, et pour tout simplement tout foutre en l’air.

    Le résultat aujourd’hui c’est que même si j’aime encore les trois premiers films, je les aime surtout d’une façon vague, distanciée et nostalgique.
    Je ne suis même pas sûr de les avoir revus depuis 2005.
    Ah si, l’an dernier j’ai montré A New Hope à mon épouse qui n’avait jamais vu Star Wars. Elle ne fut pas plus emballée que ça, nous n’avons toujours pas vu Empire Strikes Back, et je dois avouer que le film original commence doucement à vieillir.

    Donc voilà, Disney achetant Star Wars, ça ne m’émeut pas plus que ça.

    Bon, si vous tenez absolument à avoir une réaction de ma part, la voici en deux parties :

    – Pourquoi pas un épisode VII et une nouvelle trilogie après tout ? Peut-être qu’ils ne seront pas aussi mauvais que la pré-trilogie. J’irai peut-être même les voir si le ou les réalisateurs m’inspirent confiance. Dommage que maintenant Harrison Ford et Carrie Fisher soient trop vieux pour reprendre leur rôle (quoique ce serait sympa s’ils jouaient un Han Solo et une Leia à la retraite… euh… en fait non)

    – L’autre réaction que j’ai ne concerne pas Star Wars mais Disney. J’avoue que ça m’inquiète un peu que Disney possède maintenant une part encore plus grande de la pop culture contemporaine occidentale (après s’être approprié de la pire façon possible les contes et légendes européens, après avoir racheté le Muppets, Marvel et je dois en oublier).

     

     

     

     


  • Tout Doux

    Aujourd’hui, j’ai lu son premier livre à ma fille.

    J’ai tenté de la convaincre de m’écouter lui lire La société du Spectacle ou The Invisibles mais elle leur a préféré Tout doux : Mon premier livre.

    Personnellement, je vous conseille les trois.

     

     

     

     

     


  • Hobbits

     

     

    Séquence nostalgie en attendant vous savez quoi.

    Je ne sais pas vous, mais pour une raison qui m’échappe j’adore ces photos des quatre compères en « civil. » Peut-être parce qu’elles reflètent à la perfection cette aventure humaine qu’à été le tournage du Seigneur des Anneaux pour eux. Je sais pas, en tout cas, je suis fan.