• Astérix à Paris

     

    Aujourd’hui, petite rétrospective.

    En 2009, pour les 50 ans d’Astérix, diverses installations assez sympathiques furent disposées ici ou là dans Paris.

    Je viens de retrouver dans mes archives les photos que j’avais prises pour l’occasion. Une bonne occasion pour les partager avec vous plutôt que de les laisser moisir sur mon disque dur.

     

     

    Souvenir Armorique - Place de la Concorde - Menhir

    Un menhir d’Obélix installé à côté de l’Obélisque de la Place de la Concorde.

     

    Souvenir Egypte - Place de la Concorde

    Et l’Obélisque, elle-même, un peu relookée pour l’occasion.

     

    Place de la Concorde - Obelisque et Menhir

    Avec la Tour Eiffel en guest star.

     

    Obelisque et Menhir - Place de la Concorde

     

    Menhir et Obelisque - Place de la Concorde

     

    Phylacteres - Place Hotel de Ville - Paris

    La Place de l’Hôtel de Ville était envahie de divers phylactères.

     

    Epave de bateau-pirate - Champ de Mars

    Dans un bassin du Champ de Mars, les restes d’un bateau de pirates

     

    Les Gau les Gaugau - Champ de Mars

    Avec quelques citations célèbres dans le ciel toujours bleu de la capitale.

     

    Legionnaires Romains - St-Germain-des-Pres

    Sur la Place de Saint-Germain-des-Prés,
    des légionnaires romains en formation de la tortue qui sont sur la défensive et n’en mènent pas large.

     

    Casques Romains - Place Louis Lépine - Paris

    Mais on les comprend quand on devine ce qui est arrivé à leurs collègues en poste sur la Place Louis Lépine.

     

    Casques Romains

     

    Assurancetourix - Opera Garnier

    La harpe d’Assurancetourix, suspendue très haut devant l’Opéra Garnier
    (très certainement pour être sûr qu’il n’arrive pas à l’attraper)

     

    En bonus, deux photos prises dans la Rue René Goscinny dans le 13e arrondissement. Je crois ne pas me tromper en disant que ces décorations-là sont permanentes.

     

    Plaque de Rue René Goscinny - Paris

     

    Ils sont fous ces Romains - rue Rene Goscinny - Paris

     

     

     


  • Vous connaissez Batman ?

     

    « Euh… Pas personnellement… »

    Comme vous le savez peut-être, je suis désormais prof d’anglais pour de jeunes Japonais. J’enseigne à la fois dans une école de langues pour enfants et dans un collège-lycée privé (appelons-le BigHand High School).

    Ce matin, à Bighand, je fus surpris de voir que l’une de mes étudiantes, Riko, possédait un sac ressemblant plus ou moins à celui ci-contre.

    Surpris, car je ne l’imaginais pas du tout être du style à avoir un sac à dos Batman, quoique pour être honnête, je n’ai pas la moindre idée de son « style » vu que tous les collégiens et lycéens japonais portent des uniformes. Toutefois, certains étudiants sont clairement mal engoncés dans ces vêtements qu’ils portent pourtant à longueur de journée, comme si ceux-ci n’étaient clairement pas faits pour eux. Elle, par contre, porte l’uniforme à merveille, au point que je l’imagine bien porter de telles jupes et chemises preppy même quand elle est loin de toute activité scolaire. Mais bon, qu’est-ce que j’en sais au final ? Je ne la vois que dans ce contexte de la salle de classe.

    Et donc ce matin, il y avait un sac à dos Batman au pied de son bureau.

    Comme elle est une des étudiantes les plus amicales de sa classe (le fait qu’elle soit bonne en anglais aidant – je ne parle pas encore trop bien le japonais), il m’arrive d’échanger trois mots avec elle de temps à autres, quand je passe dans les travées durant un exercice.

    Là, voyant ce sac, je lui ai simplement demandé s’il était à elle.

    Elle me répondit que oui et, me voyant étonné, s’étonna à son tour :

     

    Vous connaissez Batman !?

     

    Elle était assez stupéfaite de ma réponse. Comme s’il était impossible que son professeur d’anglais, étranger, et de surcroît de plus de 20 ans son aîné, puisse avoir la moindre idée de ce que représentait ce logo.

    Elle insista même un peu, et me reposa la question : « Vraiment vous connaissez ? » Je lui dis que oui vraiment, je le connaissais depuis aussi longtemps que je me souvienne. Puis je suis passé à autre chose. J’avais une classe à enseigner.

    Un peu plus tard, dans la journée l’épisode me revint à l’esprit. Je m’interrogeai alors sur les raisons de sa réaction. Il aurait été facile de mettre ça sur le dos de l’inculture ou de la stupidité. Cette fille est d’une grande intelligence, quant à savoir si elle est cultivée, j’avoue que même si je ne le sais pas très bien, il est clair qu’elle n’est pas pire que la moyenne des jeunes de son âge.

    En fait, je trouve sa réaction très intéressante, surtout comparée aux rapports que j’entretenais avec mes profs quand j’avais moi-même 15 ans. J’aurais moi aussi été plus que surpris si mon prof avait reconnu instantanément un élément appartenant à ma pop culture, que ce soit les comics (justement), les jeux de rôles (oui, je fus rôliste dans ma jeunesse) ou quoique ce soit d’autre que je considérais comme faisant partie de l’univers des adolescents et pas des adultes.

    De plus, chaque fois que mes élèves font référence à la pop culture, il s’agit de pop culture japonaise, or je suis complètement ignorant et n’ai presque aucun intérêt pour celle-ci. Elle aura peut-être présupposé que j’avais cette attitude envers la pop culture dans son ensemble.

    En tout cas, à l’époque, si jamais un de mes profs connaissait une de mes références culturelles (c’est arrivé), je peux vous assurer qu’il gagnait instantanément un nombre conséquent de points de coolitude. J’espère qu’elle raisonne de la même façon.

     

     

     


  • L’odeur des esprits adolescents

     

    Hier soir, je suis allé faire un tour sur la promenade du bord de mer. Il s’agit d’une de mes activités préférées. Il s’agit même de la première chose que j’ai faite dans cette ville quand j’y suis venu pour la première fois, bien avant de m’y installer. Il n’y a que peu de choses plus reposantes, relaxantes et agréables à faire ici, lors des soirs d’été.

    Pourtant, étrangement, les locaux n’en sont pas si friands que ça, si on considère que nous étions samedi soir et que je n’y ai croisé qu’une grosse dizaine de personnes. Quoique moi même, malgré mon amour pour ce lieu, je ne m’y étais pas rendu en soirée sans aucun autre but que de m’y promener depuis environ un an. Je blâme une succession de concours de circonstances et de remises à la prochaine fois qui se multiplient un peu trop.

    Alors que je m’apprêtais à me diriger vers le chemin du retour, je vis deux jeunes en train de jouer de la guitare. Avoir vingt ans, voire un peu plus, et se rendre dans un coin calme en bord de mer pour y jouer de la guitare, cela n’a rien d’exceptionnel. Tout le monde ou presque l’a fait un jour quand l’occasion s’est présentée, moi le premier.

    Mais voila, je n’ai plus vingt ans.

    En passant près d’eux, je les ai regardé jouer et ils m’ont soudain fasciné. Je les ai enviés. Je les ai aimés pour leur jeunesse, leur insouciance, pour ce qu’ils représentaient. C’est-à-dire moi-même à leur âge. Même si j’ai grandi à l’autre bout du monde, je soupçonne ne pas avoir été très différent d’eux juste avant que ma vie ne prenne quelques tournants plutôt inattendus.

    J’ai soudain aussi compris une chose. J’ai compris ce que ressentaient les mecs de quarante voire cinquante ans qu’il nous arrivait de rencontrer parfois quand mes potes et moi avions 20 ans. Souvent sur des bords de mer en été la nuit, parfois à des concerts, dans des bars. Nous les fascinions. Ils essayaient de sympathiser avec nous, avec plus ou moins de succès selon leur degré de gaucherie. Paradoxalement, alors même que nous nous jurions de toujours « rester jeunes dans notre tête » même quand nous serons vieux,  nous trouvions souvent qu’ils avaient passé l’âge de « jouer aux jeunes » et nous nous sentions un peu gênés pour eux de se ridiculiser ainsi.

    Mais ce soir, tous ces mecs, je les comprends. Ce qu’ils ressentaient, c’était tout bêtement de la nostalgie. Et ils ne savaient pas comment y faire face.

    La nostalgie, ce sentiment souvent entrevu dans mes lectures, mes rencontres, mais jamais vraiment ressenti jusqu’à relativement récemment.

    Et ce soir, devant ces deux jeunes et leur guitare, il m’a frappé de plein fouet, ce sentiment. Moi aussi, j’ai été à deux doigts de vouloir me joindre à eux, mais je n’aurais fait que les gêner.

    Je me suis contenté d’un signe de tête, ce qui n’est pas rien dans ce pays où les inconnus s’ignorent complètement la plupart du temps. Il me fut rendu avec le sourire. J’ai continué mon chemin.

    J’eu soudain la drôle d’impression que le son provenant de leur guitare était un peu plus fort, comme s’ils voulaient me faire profiter de quelques accords de plus avant que je ne sois trop éloigné. Je doutais de la réalité d’une telle chose, jusqu’à ce que j’entende ces notes inoubliables pour quiconque a eu 20 ans au début des années 90.

    J’étais alors à plus d’une dizaine de mètres d’eux. Je me suis retourné. Exactement ce qu’ils attendaient.

    Un bras tendu vers le ciel, un signe de la main, un pouce vers le haut.

    Je pense qu’on s’est compris pendant ces quelques secondes.

    Je n’ai plus vingt ans.

    Mais mes 20 ans seront toujours quelque part auprès de moi.

     

    Smells Like Teen Spirit

     

     

     


  • Nine Inch Nails, Woodstock 1994

     

    Il y a 18 ans à quelques semaines près, je voyais des extraits de Woodstock 1994, et tombait instantanément sous le charme d’un groupe dont je n’avais jamais entendu parler auparavant.

    18 après, ce groupe reste l’un de mes groupes favoris, et jamais je ne m’en lasse. Non seulement les vieux albums ne vieillissent pas, mais les plus récents sont tout aussi bons.

    Ce groupe c’est Nine Inch Nails, et même quand ils sont y hiatus (comme ils sont depuis deux ans), ils ne cessent d’être géniaux puisque leur âme, Trent Reznor continue de créer de la musique unique et touchant au génie (son groupe parallèle How to Destroy Angels ou bien les bandes originales des deux derniers films de David Fincher (The Social Network et The Girl with the Dragon Tattoo).

    Aujourd’hui, je viens de voir pour la première fois l’intégralité du concert qui m’avait transformé en fan instantané à l’époque.

    Je le partage ici avec vous :

     

     

    Enjoy…

     


  • Spider-Man

     

    Ce matin, j’ai eu l’opportunité de voir en avant-première le nouveau Spider-Man. ou devrais-je dire The Amazing Spider-Man?

    Je n’étais pas totalement sûr de vouloir aller le voir, mais bon, comme on me l’a proposé et que cela ne m’a coûté que l’équivalent de 3€ j’allais pas refuser.
    En fait, dès la première fois où j’ai entendu parler de ce projet, je me suis posé la question de la pertinence d’un reboot 10 après le film original. Je me la pose encore, mais bon avec Hollywood chacun sait que la pertinence et la logique ne sont pas des choses primordiales.

    Bon alors qu’est-ce que j’en ai pensé ?

    Je ne sais pas trop en fait, j’en ai un avis plutôt mitigé. J’ai pas détesté, je ne me suis pas ennuyé, mais c’est vraiment le film pop-corn par excellence. On s’amuse pendant deux heures, mais il n’en reste rien à la fin. Il y en a que ça contente. Pas moi.
    Surtout qu’au final, je ne me suis même pas « amusé pendant deux heures ».

    En effet, étant à la fois l’adaptation d’une bande dessinée plus que célèbre et le presque remake d’un film ayant à peine 10 ans, difficile de ne pas comparer en permanence, et donc d’avoir l’esprit ailleurs assez souvent.
    Et au final, j’ai passé le film à me dire « ah tiens ça j’aime bien » « ah non, ça c’est nul » tout au long du film, construisant presque cette critique dans ma tête tout en regardant le film alors que ce n’était nullement mon intention au départ (d’en écrire une critique).

    Donc dans le désordre, ce que j’ai bien aimé et ce que je n’ai pas aimé. Attention, ça va spoiler un peu (mais pas trop), mais bon, c’est pas comme si vous ne savez pas déjà ce qu’il va se passer dans les grandes lignes.

    Andrew Garfield dans le rôle de Peter Parker

    Je ne savais pas qui c’était. Imdb me dit qu’il jouait Eduardo Saverin dans The Social Network. À la base, j’aime bien que le rôle-titre soit tenu par quelqu’un qui ne soit pas très célèbre. Mon problème avec les stars c’est qu’il est souvent difficile d’oublier qui ils sont quand on les regarde jouer dans un film. Dès qu’une tête est trop connue, elle occulte parfois trop le personnage. Donc, là, tout aurait dû être pour le mieux, ce type, c’est Peter Parker, pas Andrew Garfield puisque je ne sais même pas vraiment qui il est. Sauf que c’est là qu’est le problème, même si il joue très bien (non, vraiment, je pense qu’il joue très bien) il n’est absolument pas fait pour le rôle de Peter Parker. Tobey Maguire était le Peter Parker parfait avec sa tête de premier de la classe. Andrew Gardfield est trop beau, trop dark, trop rebelle, trop je ne sais quoi pour être un Peter Parker convaincant. Ah ça oui il va en faire s’émouvoir des jeunesses cet été, mais justement, Peter Parker est un nerd, pas un séducteur. Il est le souffre-douleur de Flash Thompson, il n’essaie pas de lui tenir tête. C’est pas au lycée que Gwen Stacy est intéressée par Peter Parker, il est trop insignifiant alors, mais à l’université, quand il est déjà Spider-Man depuis un petit moment et sort peu à peu de sa carapace de nerd.
    Bref ça colle pas.

    Spider-Man

    Le personnage. J’aime et j’aime pas à la fois. J’aime bien le fait qu’il ne soit pas tout en muscles, mais je n’aime pas vraiment le costume, surtout les yeux qui ressemblent à de bêtes lunettes de soleil (sauf en gros plan). Par contre, les lances-toile sont de retour, contrairement aux trois premiers films où les toiles étaient des mutations.
    Le côté « je fais des blagues nulles en me battant contre mes adversaires » si propre au personnage (pour le meilleur et pour le pire) n’est présent que dans une seule scène – où il attrape un voleur de voiture – scène que j’ai passée à me demander : « mais comment il a su que c’est cette voiture ci qui allait se faire voler et comment il a fait pour se planquer dedans? »
    Et finalement, un des plus gros problèmes du caractère du personnage à mes yeux : Spider-man ne cesse d’ôter son masque et de révéler son identité (pas toujours volontairement), le pire étant quand il l’annonce la nouvelle à Gwen Stacy.
    Je ne suis pas un intégriste des adaptations, et je ne pense pas que tout doit être pareil que dans l’œuvre originale. Mais Gwen Stacy sachant que Peter Parker est Spider-Man, pour moi ça passe pas, mais alors pas du tout pour tout un tas de raisons.

    Gwen Stacy

    Vraiment j’aime bien. L’actrice (Emma Stone que je ne connais pas vraiment) joue bien et est totalement crédible en Gwen, presque plus que Kirsten Dunst en Mary Jane Watson.

    Par contre, j’ai du mal avec son père. Son personnage est un peu trop unidimensionnel, son obsession de vouloir attraper Spider-Man un peu ridicule. Surtout au moment où le Lézard (le méchant du film) s’apprête à semer le chaos et la destruction dans Manhattan, la police le sait, mais Captain Stacy semble plus préoccupé à attraper Spider-Man à ce moment-là. Heureusement qu’il est joué par l’excellent Denis Leary qui sauve le personnage par son talent (le « débat » entre lui et Peter lors du repas chez les Stacy est assez excellent).

    Martin Sheen est parfait en Oncle Ben, on ne pouvait pas le jouer plus juste. Seul regret, même s’il dit un truc s’en approchant, il ne prononce pas :

    With great powers come great responsibilities »

    Sally Fields dans le rôle de Tante May joue très bien elle aussi comme à son habitude, mais pourquoi donc ressemble-t-elle à une ex-hippie ? Était-ce si difficile que ça de lui teindre les cheveux en gris (surtout que ça doit être la véritable couleur de cheveux de Mme Fields de nos jours) et de les mettre en chignon ?

    Le Lézard

    Le personnage a été pas mal changé par rapport à l’original et pas forcément pour le mieux. Le Dr. Curt Connors du comic book est un savant un vrai, un homme généreux, bon et surtout tourmenté par l’existence de son alter-ego. Dans le film, on pressent le côté savant fou dès le début, même s’il est encore assez normal à ce moment-là. Mais une fois la première transformation en Lézard achevée, il n’y a aucun conflit interne, aucune double-personnalité (l’homme et le monstre), il ne reste juste qu’un savant fou monstrueux. Dommage.
    Le look du Lézard est assez différent aussi. Son visage reste vaguement humain, et n’a pas la tête de varan à laquelle on est habitués. Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Aussi, transformé en Lézard, il est nu. D’un côté c’est plus réaliste, de l’autre j’ai toujours aimé l’image du gros lézard avec un pantalon et une blouse de laboratoire (parfois il garde la blouse quelques secondes quand il se transforme).

    Pour en finir avec les personnages, l’absence de J. Jonah Jameson est inacceptable.

    L’histoire, je vous la passe

    On y retrouve tout un tas de clichés de films d’action, de super héros et de blockbuster estival. Le pire étant cette scène où, Spider-Man blessé, affaibli ne va peut-être pas arriver à rattraper le Lézard, mais les travailleurs de New York décident de l’aider à atteindre son but. Du grand blockbuster comme je n’en avais pas vu depuis longtemps, on dirait presque du Roland Emmerich.

    Il y a des bons moments aussi. Toute la partie « origines » est plutôt bien ficelée, ce qui n’est pas évident. Je ne sais pas vous, mais c’est le truc qui m’exaspère le plus dans les films de super-héros, toujours devoir se farcir les origines pendant la première moitié du premier film. Là, ça passe assez bien.
    La disparation des parents de Peter est aussi un élément de l’histoire, même s’il s’agit surtout d’une mise en place pour Spider-Man 2 (je soupçonne que c’est le Bouffon Vert qui a fait le coup, dans le comic j’ai oublié). Ça donne certes un peu d’épaisseur au personnage, mais aussi un peu de « noirceur » qui ne colle pas trop au personnage de Peter Parker des débuts.

    Voilà en gros, je pourrais continuer un peu plus longtemps, mais je pense que vous avez déjà pu vous faire votre propre idée sur ce à quoi vous attendre.

    Et pour répondre à ma propre question concernant la pertinence d’un tel relaunch, j’ai envie de dire que les deux films ne s’adressent pas au même public.
    Le Spider-Man de Sam Raimi s’adressait aux gens ayant grandi avec Spider-Man (ou du moins le connaissant en tant qu’icone de la fin du 20e siècle), des gens qui lisaient Spider-Man (ou regardaient le dessin animé) dans leur jeunesse mais qui maintenant étaient adultes.
    Le Amazing Spider-Man de 2012, lui, semble s’adresser plutôt aux adolescents d’aujourd’hui pour qui Spider-Man n’est qu’un super héros parmi tant d’autres, un super héros qu’ils ont découvert dans les produits dérivés des films précédents, et même s’ils ont lu le comic un jour, il est clair que le Silver Age ne veut rien dire pour eux.
    Bref, à vous de voir si vous voulez allez voir ce nouveau film (je ne le déconseille pas complètement, hein, on a fait bien pire comme blockbuster) où s’ils préfèrent se rematter Spider-Man 1 et 2 de Sam Raimi (pas le 3, il est trop nul).

     

     


  • Joyeux 35e Anniversaire Star Wars

     

    Même si comme nombreux d’entre nous, je ne pourrai jamais pardonner à George Lucas vous savez quoi, je ne peux m’empêcher de rester un fan de la première trilogie.

    Aujourd’hui c’est le 35e anniversaire de l’Épisode IV: Un Nouvel Espoir (le Star Wars original quoi).

    Et pour fêter cet anniversaire comme il se doit, aujourd’hui je vous offre (en photo seulement) cette figurine collector complètement introuvable :

     

     

    Joyeux Anniversaire Star Wars !

     

     


  • Votez Le Pen

     

    Il y a cinq, je postais la photo suivante sur mon ancien blog :

     

     

    Il me fut reproché de caricaturer et d’abuser…

    Et là ? J’abuse et je caricature toujours ?

     

     

     


  • Moralisme Electoral

     

    Il y a un truc qui me soûle à peu près à chaque élection. C’est le fait qu’un certain (et conséquent) nombre de personnes se sentent obligés de faire la morale dès que vient le temps de choisir un nouveau monarque.

     

    L’abstentionnisme c’est le mal !

    En tête de cette morale, nous avons, la lutte contre l’abstentionnisme.

    Je n’en peux plus d’entendre jusqu’à plus soif en période électorale des « Mais surtout allez voter ! » « Il faut voter ! » « Si vous ne votez pas, la fin du monde arrivera. » « Ceux qui n’ont pas voté n’auront pas encore le droit d’avoir une quelconque opinion sur le résultat des élections. »

    Décidemment, la machine à laver le cerveau politico-médiatique a bien fonctionné.

    Ils oublient juste deux choses :

    1. Voter est un droit et non un devoir, chacun est libre ensuite de disposer de ce droit. Choisir de ne pas en faire usage n’ote nullement au citoyen concerné ses autres droits, y compris celui de protester contre le gouvernement mis en place.

    Élections, piège à… ?

    2. Ne pas voter est devenu dans l’inconscient collectif (inconscient dans le sens irréfléchi bien entendu) synonyme de je-m’en-foutisme, d’inconscience (justement), de manque de respect de ceux qui se sont battus pour qu’on puisse voter (le fait que le contexte et les circonstances ne soient pas comparables leur échappant totalement). Sauf que dans la pratique, c’est rarement le cas.

    La plupart (je n’ose dire « la grande majorité » mais je le pense) des abstentionnistes le sont de nos jours – non pas parce qu’ils oublient de voter ou qu’ils s’en fichent (j’en connais toutefois) – mais parce qu’ils font l’acte conscient et réfléchi de ne pas voter. Il existe tout un tas de raisons à cela, je ne vais pas les détailler à moins que vous y teniez vraiment. Je citerai, entre autres, ceux qui pensent que les élections ne sont plus de nos jours qu’une vaste mascarade, que le choix qui nous est proposé n’en est pas un et ne sert qu’à se rendre coupable de perpétuer un système en refusant de le remettre en cause ; en gros on peut toujours choisir en Coca et Pepsi, au final, on boit toujours du Cola. C’est, d’ailleurs, je pense la raison principale pour laquelle les autorités – politiques, médiatiques et autres – mettent tellement un point d’honneur à diaboliser l’abstention. Autoriser un débat et une discussion sains autour de celle-ci serait autoriser à remettre en cause et à réfléchir sur les rouages de la démocratie telle qu’elle nous est proposée (on pourrait dire « imposée ») et ça vous comprendrez qu’ils ne peuvent l’accepter.

    Je pourrai aussi citer ceux qui voudraient bien voter blanc, mais comme ce vote-là est considéré comme nul, ils préfèrent ne pas voter ; l’abstention ayant aujourd’hui plus de poids qu’un vote blanc dont personne ne parle et auquel personne même ne pense (quelque chose me dit que si le vote blanc était inclus dans les résultats finaux – et qu’il pourrait donc influer sur le résultat de l’élection – l’abstention serait beaucoup plus faible).

    Je suis sûr qu’il y a tout un tas d’autres raisons tout aussi valables les unes que les autres et auxquelles je n’ai pas pensées.

    3. Je disais « deux choses » au-dessus, mais il y en a une troisième. Ceux qui ne peuvent pas voter. Ils sont peu nombreux, mais contrairement à ce que peuvent penser certaines personnes aveuglées par une révérence un peu trop prononcée pour les institutions, cela existe. Je pense en particulier aux Français vivant à l’étranger. Ceux qui ne vivent pas à proximité d’un consulat n’ont bien souvent pas d’autre solution que celle de s’abstenir qu’ils le souhaitant ou non. Le Quai d’Orsay fait tout pour occulter ce fait, à grands coups de pubs mensongères sur toutes les facilités soit disant mises en place pour permettre à tous de voter, mais croyez-moi c’est du vent. Facilité de procuration ? Quand on vit à plusieurs centaines de kilomètres d’un consulat, bien souvent, tous les gens à qui l’on pourrait faire cette procuration n’ont pas plus de facilités que vous à se rendre sur place. Oh, et un détail : pour pouvoir établir la procuration, il faut se rendre… au consulat. Et le vote par correspondance ? Vous penseriez qu’au 21e siècle, la République Française aurait enfin mis en place une telle chose. La réponse est oui ! Mais pour les législatives seulement, pas pour les présidentielles (pourquoi ? aucune idée). Bref, pour les expatriés, bien souvent, l’abstention n’est pas un choix, mais une obligation. Je parle d’expérience. D’ailleurs, il fut suffit de regarder le taux d’abstention des Français à l’étranger qui dépasse presque toujours les 50%.

     

    Le vote utile, le vote par conviction, le vote pour un programme, pour un candidat, contre un candidate, pour des idées, etc.

    Si vous avez toutefois décidé de voter, et pensez donc échapper au moralisme ambiant, détrompez-vous, il vous attend au détour d’un bureau de vote !

    Peu importe le fait qu’il existe tout un tas de raisons pour voter, que chacun a les siennes, et qu’il n’en existe pas une qui soit la bonne dans l’absolu, vous trouverez toujours quelqu’un qui pensera que sa façon de voter à lui est meilleure que la vôtre.

    Et donc quel que soit votre méthode de vote, il y en aura pour vous dire avec le ton le plus péremptoire possible qu’on ne vote pas utile, mais pour ses convictions, que l’on ne vote pas contre un candidat, mais pour des idées, qu’on ne vote pas pour une personne, mais pour un programme. Je pourrais continuer comme ça pendant encore plusieurs lignes, mais ce petit coup de gueule commence à être un peu trop long déjà.

    Bref, la dernière fois que je me suis penché sur la chose, il me semblait qu’il n’y avait pas de mode d’emploi livré avec la carte d’électeur, contrairement à ce que pensent bon nombre de mes concitoyens.

    Tout ceci était pour vous dire, en gros, qu’il faut arrêter un peu avec ces velléités à devenir un père-la-morale à chaque fois qu’est venu le temps de mettre un bout de papier dans une urne. Il me semble – mais je peux me tromper – que nous sommes encore dans une démocratie, et qu’une des composantes de la chose, c’est de pouvoir faire ce que l’on veut dans un cadre donné (en général donné par la loi) et la façon dont on utilise ou pas son bulletin entre dans ce contexte.

    Mais bon, je ne vais quand même pas vous laisser sans faire un poil de morale moi aussi : ceux qui ont voté pour Sarkozy et pour Le Pen sont vraiment des salauds.

    À bon entendeur.

     

     


  • R.I.P. Moebius

     

     

    Bien que j’ai abandonné l’idée de savoir bien dessiner un jour il y a environ 20 ans, Moebius a quand même toujours eu une grande influence dans ma vie pour tout un tas de raison. Il y a même un peu de lui quelque part au fond du Swamp.

    🙁