Étiquette : Lord of the Rings

  • Lego et Hobbits

    Lego et Hobbits

     

    Mmmm… Je sens que je suis en train de tomber dans le piège de la mini-figurine Lego trop mignonne qu’il faut acheter.

    Je vous ai déjà parlé de la boîte contenant Shelob, Gollum, Frodo et Sam. J’ai craqué, j’ai trouvé une « pochette Gandalf » sur ebay.

    Et voila le résultat :

     

    Oui, c’est bien l’Anneau Unique à la main de Frodo (et Sting dans l’autre).

     

    Lego - Gandalf Gollum Sam Frodo

     

    Lego - Gollum

     

    Lego - Sam

     

    Lego -Gandalf

     

    Pour la petite histoire, mon épouse qui était donc dubitative les a regardées de plus près, et elle m’a presque suggéré d’acheter les Nains de Thorin et Compagnie !

    Je n’exclus rien… (à suivre ?)

     

     

  • Araignée Géante et Lego

    Araignée Géante et Lego

     

    Contrairement à beaucoup de mes amis – voire même beaucoup des gens de ma génération – je n’ai jamais été trop fan de Lego dans mon enfance.
    Je veux dire : j’en ai bien entendu possédé un certain nombre, j’ai même bien aimé jouer avec. Mais ils n’ont jamais été mes jouets préférés.
    En partie parce qu’ils se « cassaient » trop facilement, et même si je n’étais pas un enfant brusque, la fragilité de mes constructions (qu’elles soient en suivant le modèle donné ou de ma propre invention) m’a toujours un peu frustré. Les personnages aussi : trop petits, trop génériques, trop peu customisables, trop je ne sais pas quoi, mais ils m’inspiraient bien moins que mes Playmobils, voire mes figurines Star Wars.

    Bref, tout ça pour dire que je ne fais pas exactement partie des nostalgiques du Lego.

    Et pourtant…

    Ces derniers temps, mes allées et venues m’ont rapproché des magasins de jouets que je n’avais pas fréquentés depuis un certain nombre d’années (ce genre de choses arrivent en période de fête quand il y a de nouveau des enfants dans votre entourage proche) et par curiosité, je suis allé jeter un coup d’œil aux Lego (pas seulement à eux, mais ce sont ces derniers qui nous intéressent aujourd’hui).
    Je mentirais si je disais que je n’étais pas au courant de l’évolution du produit au cours de ces dernières années ; comme tout le monde, j’ai vu des photos des modèles les plus marquants, surtout ceux issus de licences de films célèbres, mais je ne m’en étais jamais préoccupé plus que ça.

    Là, je ne sais pas, ça doit être l’actualité, j’ai commencé à regarder la gamme Lego Seigneur des Anneaux d’un peu plus près, et comme ça, sur un coup de tête, juste pour voir, j’ai acheté la boîte : Shelob Attacks (l’Attaque d’Arachne pour les francophones). Elle fait environ 200 pièces (on dirait pas comme ça, même si je vois que certaines autres boîtes peuvent monter jusqu’à 700 ou 800 pièces, de mon temps, je n’ai pas l’impression que ça dépassait vraiment la centaine, si ?).

     

    Lego Shelog

     

    J’avoue m’être amusé comme un petit fou à assembler cette araignée géante, ça m’a bien pris une heure. Le résultat est vraiment intéressant, voire impressionnant (elle fait dans les 20 cm de diamètre). Ma première envie, une fois la créature posée sur une étagère (depuis elle a trouvé une place accrochée à une lampe, ce qui laisse mon épouse dubitative), fut d’acheter d’autres boîtes et de passer mes soirées à les assembler.

    En fait, je doute franchir le pas. Là, j’avoue c’est surtout le fait qu’il s’agissait d’un monstre (et quel monstre!) qui m’a attiré ; les forteresses et autres décors m’intéressent beaucoup moins (quoique Bag-End…) et puis surtout ça fait un peu cher les attrapes-poussière.

     

     

    Par contre, l’agréable surprise fut les figurines des personnages. Même si Gollum est assez décevant, Frodo et Sam sont mignons tout plein, et je vois qu’on peut acheter pratiquement tous les autres personnages à l’unité sur ebay. Je sens que je vais commencer une nouvelle collection. On verra.

     

    Lego Shelob

     

     

  • Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

    Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

     

    J’ai enfin pu voir The Hobbit, an Unexpected Journey (Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu pour les purement francophones parmi vous). Voici quelques-unes de mes impressions. Bien évidemment, si vous ne l’avez pas encore vu, peut-être vaut-il mieux que vous ne lisiez pas ceci si vous n’aimez pas les spoilers.

    Hobbit Poster

    Commençons déjà par le fait que quand on attend un film pendant très longtemps, on est parfois très déçu. Le film que j’ai attendu le plus longtemps (16 ans) fut The Phantom Menace. Avec le résultat et la déception que nous connaissons tous. J’avais donc quelques appréhensions avec cette première partie de The Hobbit. Certes je ne l’ai pas attendue 16 ans, mais bien neuf ans, depuis Return of the King en fait.
    J’ôte de suite tout suspense de ce côté-là, aucune déception de ma part. J’ai adoré le film !

    Je ne le trouve pas parfait, il y a bien des choses ici ou là qui me chagrinent, je vais les mentionner dans quelques lignes, mais dans l’ensemble, ce film nous transporte de nouveau dans la d’une façon aussi magique que ses prédécesseurs, les personnages sont attachants, l’intrigue captivante, l’adaptation réussie, le film aussi.
    Je me souviens des premières secondes de Fellowship of the Ring, il y a maintenant 11 ans et cette sensation étrange, en suivant Gandalf sur son chariot arrivant dans la Comté. Non pas cette sensation de dépaysement, mais cette sensation de familiarité. J’entrais avec lui dans la Comté, celle rêvée et imaginée depuis des années, et qui apparaissait là, devant mes yeux, comme toute droite sortie de mon imagination. Le fait qu’Alan Lee et John Howe étaient en grande partie responsable du design du film jouait bien entendu un rôle majeur dans cette sensation de familiarité (vu qu’ils étaient aussi responsables d’avoir aidé à forger les images que je m’étais fait au cours des ans).
    Cette sensation fut de retour, encore plus forte cette fois-ci. Une véritable sensation de retourner dans un « chez soi » pourtant imaginaire.

    On pourrait se demander pourquoi faire démarrer le film avec un Bilbo vieux, un Frodo adulte (dans une scène se déroulant chronologiquement quelques heures au plus avant le début de Fellowship). J’ai lu qu’il s’agissait de faire le lien visuel entre les deux films. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire, mais l’effet bienvenu est effectivement celui précédemment mentionné : un retour à la maison, en terrain familier, aimé et qui nous a manqué.
    À propos de ce prologue, je me dois de mentionner que l’expression « bouche bée » peut parfois être utilisée littéralement, comme pour me décrire en train de regarder le flash-back sur le royaume d’Erebor avant sa destruction.
    Quant à la destruction en elle-même, j’avoue aurait aimé la voir en plus de détails, qu’elle soit un peu plus dramatique, et surtout c’était assez frustrant de n’entrevoir Smaug qu’à peine, même si cela se comprend (si on le montre dans toute sa splendeur dans les toutes premières minutes du film, la force des premières scènes où il apparaîtra vraiment sera grandement diminuée.

    Puisqu’il est question de force des images, je me dois de préciser ici que j’ai vu le film en version « classique » (24 images par seconde et en 2D), cela contre ma volonté, mais c’est une autre histoire.
    Je n’ai donc pour l’instant aucune opinion du 48fps, mais plus je lis de critiques négatives à son encontre, plus elles me rappellent les critiques négatives contre le cinéma en couleur et le cinéma parlant à leur époque.
    Par contre une des conséquences (j’imagine) de voir le film dans ce format-là (classique donc) est que j’ai trouvé quelques scènes (surtout les grosses scènes d’action et les batailles) un peu floues et difficilement « lisibles » parfois. Ce qui est dommage quand on sait que ces scènes-là sont l’une des forces de Lord of the Rings. Bref, il me tarde de le revoir dans un autre format (au moins en 3D, pour le 48fps, il me faudra repasser, le cinéma le plus proche le projetant de la sorte est à plusieurs centaines de kilomètres).

    Vient aussi le sujet du choix de Peter Jackson de faire trois films du Hobbit. Certains se demandaient si cela était vraiment judicieux, essentiellement parce que Lord of the Rings est aussi divisé en trois films, que le roman d’origine fait dans les 1500 pages alors que Bilbo le Hobbit un peu moins de 300. Personnellement, j’aurais envie de dire que le problème n’est pas que The Hobbit soit composé de trois films mais bien que Lord of the Rings n’est composé que de trois films. Il en aurait peut-être fallu plus.
    Quoiqu’il en soit, grâce à ce choix de trois films, Peter Jackson s’offre le luxe (et nous l’offre) de ne pas avoir à précipiter (voire pire, couper) certaines scènes, certains évènements parfois importants (je n’imagine pas le début, la soirée des Nains chez Bilbo, durer une minute de moins), de ne pas avoir à se séparer de certains détails peut-être insignifiants mais qui créent une ambiance, un univers (les géants de pierre par exemple).

     

    Bilbo

     

    Quoiqu’il en soit, dans cette première partie, j’ai trouvé que rien ne traînait en longueur que rien n’était inutile. En fait, j’ai même trouvé que certains passages (les Trolls, Rivendell, Goblin Town) sont trop brefs ! J’attends avec impatience l’Extended Edition en y espérant surtout plus de Goblin Town (il ne s’y passe finalement pas grand-chose, j’aurais aimé voir plus en détails les réactions des Nains, plus d’interactions entre eux et avec les Goblins) et surtout plus de Rivendell. J’ai envie de dire que c’est le principal point noir du film : on ne voit pas ni ne comprend ce qui a tant marqué Bilbo dans la demeure d’Elrond, et ce au point de vouloir y retourner ensuite toute sa vie, pratiquement dès le moment où il quitte le lieu (et jusqu’au moment où il le fera enfin à l’époque de Lord of the Rings). Là, c’est à peine si on fait attention à Bilbo lors des scènes se déroulant à Rivendell.

    Que dire des choses qui ont été ajoutées par contre ?
    Je les trouve pratiquement toutes positives.
    Il est très plaisant de voir enfin Radagast, de voir comment il est si différent de Gandalf et Saruman. Je suis sûr que son traîneau tiré par des lapins aura fait grincer quelques dents, mais étrangement, pour moi il fonctionne et aide à donner ce ton si particulier au film, beaucoup plus léger et « féerique » (dans le sens « plus proche d’un conte de fées ») que Lord of the Rings. Une question me taraude par contre : comment a-t-il fait pour aller de Rhosgobel jusqu’aux plateaux à proximité de Rivendell en si peu de temps ? Mais c’est parce que je suis un geek tolkienophile.

    Azog. On peut trouver étrange la présence d’Azog en tant qu’antagoniste principal dans ce premier film, mais en fait, c’est très compréhensible. Sans lui, cette première partie de l’aventure de Bilbo ne posséderait pas vraiment d’antagoniste principal avec tous les déséquilibres que cela créerait dans l’histoire. Mais pourquoi Azog ? Pourquoi pas ? Même si je trouve que Bolg aurait peut-être été plus judicieux. Mais apparemment, ce dernier va apparaître dans les prochains films, donc le choix d’Azog pour ce premier film s’expliquera certainement plus tard. J’imagine Thorin le tuant lors du deuxième film, et Bolg souhaitant se venger dans le troisième, perpétuant ainsi le cercle vicieux de la haine entre les Nains et les Orcs.
    Qu’est-ce que je pense de lui ? J’avoue ne pas être totalement convaincu par son apparence, pas assez orc selon mon goût. Par contre j’aime beaucoup l’utilisation du personnage, en particulier pour le final du film qui est très réussi à mes yeux (alors que cette scène est peut-être celle que j’aime le moins dans le livre).

    La critique principale que je ferai au film c’est qu’il manque de scènes iconiques. On pourrait citer le repas des Nains chez Bilbo, mais au-delà, les scènes se suivent, certes sans problème, mais aucun moment n’est vraiment plus fort que les autres, même « Riddles in the dark » n’a pas l’impact que j’aurais souhaité, mais c’est peut-être tout simplement parce que la scène est très fidèle au livre et donc dénuée de tout suspense pour qui l’aura lu ?

     Je ne peux terminer sans parler un peu des acteurs et des personnages. Ian McKellen est de retour dans le rôle de Gandalf et tout aussi parfait qu’avant. De même pour Martin Freeman ; je craignais qu’il lui fut difficile de faire oublier Ian Holm, surtout que ce dernier reprend aussi son rôle dans la scène d’ouverture, mais au bout de quelques minutes, il est Bilbo et ne cessera de l’être.

    Les Nains sont excellents, tous. Bien entendu, certains n’ont que peu ou pas de lignes de dialogues mais ils sont tous crédibles et attachants. Thorin est parfait dans son rôle de héros tragique et plutôt antipathique (comme dans le livre en fait : cela aurait été une erreur que de le rendre plus sympathique, elle n’a pas été faite). Je me demandais un peu ce que Kili et Fili allaient donner et ils fonctionnent à merveille. J’avoue j’ai un petit faible pour Bofur, et j’espère que l’on verra plus Bifur, Bombur, Ori, Dori et Nori dans les films suivants. Dwalin est vraiment impressionnant, et Balin retranscrit parfaitement (peut-être parce qu’il est le seul nain vraiment détaillé et individualisé – avec Thorin – dans le livre).
    Les personnages que nous connaissons déjà (Elrond, Galadriel, Saruman et Gollum) n’ont bien entendu pas changé. Saruman est inquiétant et ambigu à souhait. A-t-il déjà sombré ? Pas encore ? Difficile à dire, et j’ose croire que c’est le but.

    En conclusion, nous avons ici un excellent film des plus plaisants. Depuis le début je me refuse de le comparer à Lord of the Rings pour toutes sortes de raisons, et même si le premier visionnage de Fellowship of the Ring a eu un impact bien plus fort sur moi, ce Voyage Inattendu est un régal et un film du niveau de ses prédécesseurs. Toutefois, il nous faudra attendre encore un an et demi pour avoir le film complet et donc une opinion plus aboutie. En tout cas, je commence à compter les jours avant Desolation of Smaug (ou en tout cas avant d’aller retourner voir celui-ci, si possible en 3D cette fois).

     

    Gandalf

     

     

  • Le Hobbit et les Treize Nains

    Le Hobbit et les Treize Nains

     

    Je ne vous apprends rien j’espère quand je vous dis qu’au moment où je tape ces lignes, Peter Jackson est en train de tourner The Hobbit.

    Pour les plus distraits d’entre vous, il s’agit du deuxième livre de J.R.R. Tolkien (et son premier situé dans la Terre du Milieu) qui narre comment un Hobbit sans histoire et très respecté du nom de Bilbo Baggins se retrouve embrigadé par un magicien du nom de Gandalf et 13 nains dans une drôle d’aventure où il sera question de Goblins, d’Elfes et de Dragon, et dont un épisode insignifiant en apparence va entraîner 60 ans plus tard les évènements décrits dans Le Seigneur des Anneaux.

    Le film ne sortira pas avant un peu plus d’un an (décembre 2012) mais je pensais que le moment était le bienvenu pour vous rafraîchir un peu la mémoire quant aux personnages principaux. J’ai d’ailleurs moi-même décidé de me la rafraîchir en relisant The Hobbit que je n’avais pas lu depuis mes 13 ans environ.

    Mais avant d’aller plus loin, je dois me corriger par rapport aux lignes précédentes. Peter Jackson n’est pas en train de faire un film, mais deux. Et je pense que cela est une très bonne idée, bien que cela implique aussi que nous devions attendre encore plus pour avoir l’histoire complète (le deuxième partie ne sortira elle, que fin 2013). En effet, même si The Hobbit est bien plus court que The Lord of the Rings, il est assez riche pour mériter plus de deux ou trois heures de temps à l’écran, et surtout, les tolkienophiles savent qu’en parallèle à la Quête d’Erebor (le petit nom de l’aventure de Bilbo et de ses 13 compagnons nains), il se déroule toute une série d’évènements très importants et impliquant les puissants de la Terre du Milieu. Il y est à peine fait allusion dans Bilbo le Hobbit, ils sont surtout décrits dans les appendices du Seigneur des Anneaux, mais Peter Jackson a décidé de les intégrer à son adaptation. Pari un peu risqué, puisque pour la première fois, des scènes entières et importantes seront inventées de toutes pièces (les appendices décrivant les évènements en question ne faisant que quelques paragraphes tout au plus), mais j’ai confiance en monsieur Jackson.

    Mais revenons-en à nos moutons puisque mon but aujourd’hui est de vous rafraîchir la mémoire quant aux personnages principaux du livre (et donc du film).

    On peut dire que le film contiendra trois sortes de personnages si on est pas tollkienophile.

    • Les personnages familiers, déjà vus dans Lord of the Rings. Certes, l’histoire se déroule 60 ans auparavant, mais avec tous ces personnages immortels, il y en a un paquet – pensez Elfes et Magiciens – qui étaient déjà nés et adultes à cette époque, de plus, il paraît que certaines scènes se déroulant à l’époque des autres films sont tournées, le prologue et/ou l’épilogue je présuppose.
    • Ensuite, il y a des personnages qui sont eux aussi familiers, mais qui sont joués par un autre acteur, je pense essentiellement au rôle titre, celui de Bilbo. Étant 60 ans plus jeune, Ian Holm ne pouvait décemment pas reprendre le rôle (il a fêté ses 80 ans il y a deux jours – Happy Birthday Sir Ian – et de plus, le rôle de Bilbo dans ce film est beaucoup plus physique que dans les précédents).
    • Puis, il y a les nouveaux personnages, ceux qui n’apparaissent pas dans Lord of the Rings (pas tout à fait vrai pour tous, comme nous le verrons plus tard) et qui sont pourtant centraux à l’histoire qui nous intéresse. Il s’agit essentiellement des 13 Nains dont je vais parler plus en détails dans quelques lignes et au cours de futurs posts. Il y a d’autres « nouveaux personnages » mais si vous ne connaissez pas déjà l’histoire, je veux pas tout dévoiler non plus.

     

     Parmi les personnages familiers, difficile de faire plus familier que Gandalf. Malgré le fait qu’il ne soit plus trop jeune lui non plus (72 ans), Ian McKellen a pu reprendre son rôle, ce qui est un soulagement à mes yeux. Vous le savez peut-être, mais la production du film a pris beaucoup de retard pour tout un tas de raisons, souvent extra-cinématographiques, au cours des dernières années et la participation de Sir McKellen fut mise en doute à plusieurs reprises. Mais tout est bien et croisons les doigts pour que tout finisse bien (malgré tous ces problèmes en période de pré-production, tout semble bien se dérouler depuis que le tournage a début en mars dernier).

    Que dire sur Gandalf lui-même ? Pas grand chose que vous ne sachiez déjà. Nous retrouvons là, Gandalf le Gris, qui porte mieux son nom que jamais, puisqu’il semble encore plus gris que dans Fellowship of the Ring. Oui, je fais surtout référence à sa barbe plus grisonnante que dans le film précédent. Choix un peu bizarre à mes yeux, Gandalf étant un immortel, il ne vieillit pas et sa barbe n’a pas de raison pour avoir tant blanchi en 60 ans. Mais bon c’est un détail pas bien important et d’un autre côté, cette représentation de Gandalf est plus proche de sa description originale.

     

    Parmi les personnages familiers mais ayant pris les traits d’un autre acteur, il y a donc Bilbo qui sera joué cette fois-ci par Martin Freeman. Si je ne m’abuse (et si on ne compte pas les Nains présents en arrière-plan au Conseil d’Elrond), il est le seul personnage dans ce cas-là, mais il n’est donc pas n’importe quel personnage puisqu’il est le protagoniste principal du livre et je présuppose du film. Pour l’instant et si je ne m’abuse, cette photo est la seule qui a été rendue publique. Personnellement, alors que je craignais qu’il soit difficile de l’imaginer sous d’autres traits que ceux d’Ian Holm (ce qui est intéressant quand on sait que lors de ma première lecture du Seigneur des Anneaux, c’était imaginer Bilbo âgé qui m’était difficile) je suis instantanément séduit par ce Bilbo jeune. Peut-être est-ce juste mon imagination, mais je trouve qu’il a vraiment à la fois un air de Baggins (l’attitude générale rappelle Frodo) et de Took (la blondeur et quelque chose dans le regard rappelle Pippin), car n’oubliez pas que si Bilbo est un Baggins de par son père, il est aussi un Took de par sa mère (comment aurait-il même accepté ce que Gandalf et les Nains lui proposaient s’il n’avait pas eu de sang Took ?)

     

    Et finalement, parmi les nouveaux personnages, je ne vous en propose pas un seul, mais carrément les 13 Nains (cliquez sur l’image pour la voir en plus grand) :

     

    La première impression que l’on a quand on les voit, c’est que certains sont effectivement surprenants. Je suppose que l’on peut attribuer ça à deux choses :

    • Les descriptions faites par Tolkien dans le livre sont plutôt sommaires et font presque penser aux Nains de la version Disney de Blanche Neige.
    • Le seul autre Nain avec lequel nous sommes « visuellement familiers » est Gimli, et si le look de certains ne dépareille pas trop du sien, pour d’autres on s’en éloigne énormément.

    Passé la surprise première, j’avoue être très fan de cette représentation des Nains. En effet, difficile de caractériser et d’individualiser facilement 13 personnages s’ils se ressemblent tous. De plus cela permet par la même occasion de caractériser une culture naine sans la stéréotyper (ce qui aurait été le cas si tous les 13 avaient juste ressemblé à des variations de Gimli). Je vous détaillerai un peu plus les 13 personnages (sans spoiler quoique ce soit, ne vous inquiétez pas) au cours des posts suivants, mais pour les plus impatients, voici leurs identités de gauche à droite (histoire que vous commenciez à les bosser dès maintenant pour être moins perdus quand ils se pointeront tous à la porte de Bilbo en décembre 2012) :

    Nori, Fili, Dori, Bofur, Gloin, Dwalin, Thorin Oakenshield, Balin, Oin, Bombur, Bifur, Ori, Kili