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  • Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

    Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu

     

    J’ai enfin pu voir The Hobbit, an Unexpected Journey (Bilbo le Hobbit, un Voyage Inattendu pour les purement francophones parmi vous). Voici quelques-unes de mes impressions. Bien évidemment, si vous ne l’avez pas encore vu, peut-être vaut-il mieux que vous ne lisiez pas ceci si vous n’aimez pas les spoilers.

    Hobbit Poster

    Commençons déjà par le fait que quand on attend un film pendant très longtemps, on est parfois très déçu. Le film que j’ai attendu le plus longtemps (16 ans) fut The Phantom Menace. Avec le résultat et la déception que nous connaissons tous. J’avais donc quelques appréhensions avec cette première partie de The Hobbit. Certes je ne l’ai pas attendue 16 ans, mais bien neuf ans, depuis Return of the King en fait.
    J’ôte de suite tout suspense de ce côté-là, aucune déception de ma part. J’ai adoré le film !

    Je ne le trouve pas parfait, il y a bien des choses ici ou là qui me chagrinent, je vais les mentionner dans quelques lignes, mais dans l’ensemble, ce film nous transporte de nouveau dans la d’une façon aussi magique que ses prédécesseurs, les personnages sont attachants, l’intrigue captivante, l’adaptation réussie, le film aussi.
    Je me souviens des premières secondes de Fellowship of the Ring, il y a maintenant 11 ans et cette sensation étrange, en suivant Gandalf sur son chariot arrivant dans la Comté. Non pas cette sensation de dépaysement, mais cette sensation de familiarité. J’entrais avec lui dans la Comté, celle rêvée et imaginée depuis des années, et qui apparaissait là, devant mes yeux, comme toute droite sortie de mon imagination. Le fait qu’Alan Lee et John Howe étaient en grande partie responsable du design du film jouait bien entendu un rôle majeur dans cette sensation de familiarité (vu qu’ils étaient aussi responsables d’avoir aidé à forger les images que je m’étais fait au cours des ans).
    Cette sensation fut de retour, encore plus forte cette fois-ci. Une véritable sensation de retourner dans un « chez soi » pourtant imaginaire.

    On pourrait se demander pourquoi faire démarrer le film avec un Bilbo vieux, un Frodo adulte (dans une scène se déroulant chronologiquement quelques heures au plus avant le début de Fellowship). J’ai lu qu’il s’agissait de faire le lien visuel entre les deux films. Je ne sais pas si c’était vraiment nécessaire, mais l’effet bienvenu est effectivement celui précédemment mentionné : un retour à la maison, en terrain familier, aimé et qui nous a manqué.
    À propos de ce prologue, je me dois de mentionner que l’expression « bouche bée » peut parfois être utilisée littéralement, comme pour me décrire en train de regarder le flash-back sur le royaume d’Erebor avant sa destruction.
    Quant à la destruction en elle-même, j’avoue aurait aimé la voir en plus de détails, qu’elle soit un peu plus dramatique, et surtout c’était assez frustrant de n’entrevoir Smaug qu’à peine, même si cela se comprend (si on le montre dans toute sa splendeur dans les toutes premières minutes du film, la force des premières scènes où il apparaîtra vraiment sera grandement diminuée.

    Puisqu’il est question de force des images, je me dois de préciser ici que j’ai vu le film en version « classique » (24 images par seconde et en 2D), cela contre ma volonté, mais c’est une autre histoire.
    Je n’ai donc pour l’instant aucune opinion du 48fps, mais plus je lis de critiques négatives à son encontre, plus elles me rappellent les critiques négatives contre le cinéma en couleur et le cinéma parlant à leur époque.
    Par contre une des conséquences (j’imagine) de voir le film dans ce format-là (classique donc) est que j’ai trouvé quelques scènes (surtout les grosses scènes d’action et les batailles) un peu floues et difficilement « lisibles » parfois. Ce qui est dommage quand on sait que ces scènes-là sont l’une des forces de Lord of the Rings. Bref, il me tarde de le revoir dans un autre format (au moins en 3D, pour le 48fps, il me faudra repasser, le cinéma le plus proche le projetant de la sorte est à plusieurs centaines de kilomètres).

    Vient aussi le sujet du choix de Peter Jackson de faire trois films du Hobbit. Certains se demandaient si cela était vraiment judicieux, essentiellement parce que Lord of the Rings est aussi divisé en trois films, que le roman d’origine fait dans les 1500 pages alors que Bilbo le Hobbit un peu moins de 300. Personnellement, j’aurais envie de dire que le problème n’est pas que The Hobbit soit composé de trois films mais bien que Lord of the Rings n’est composé que de trois films. Il en aurait peut-être fallu plus.
    Quoiqu’il en soit, grâce à ce choix de trois films, Peter Jackson s’offre le luxe (et nous l’offre) de ne pas avoir à précipiter (voire pire, couper) certaines scènes, certains évènements parfois importants (je n’imagine pas le début, la soirée des Nains chez Bilbo, durer une minute de moins), de ne pas avoir à se séparer de certains détails peut-être insignifiants mais qui créent une ambiance, un univers (les géants de pierre par exemple).

     

    Bilbo

     

    Quoiqu’il en soit, dans cette première partie, j’ai trouvé que rien ne traînait en longueur que rien n’était inutile. En fait, j’ai même trouvé que certains passages (les Trolls, Rivendell, Goblin Town) sont trop brefs ! J’attends avec impatience l’Extended Edition en y espérant surtout plus de Goblin Town (il ne s’y passe finalement pas grand-chose, j’aurais aimé voir plus en détails les réactions des Nains, plus d’interactions entre eux et avec les Goblins) et surtout plus de Rivendell. J’ai envie de dire que c’est le principal point noir du film : on ne voit pas ni ne comprend ce qui a tant marqué Bilbo dans la demeure d’Elrond, et ce au point de vouloir y retourner ensuite toute sa vie, pratiquement dès le moment où il quitte le lieu (et jusqu’au moment où il le fera enfin à l’époque de Lord of the Rings). Là, c’est à peine si on fait attention à Bilbo lors des scènes se déroulant à Rivendell.

    Que dire des choses qui ont été ajoutées par contre ?
    Je les trouve pratiquement toutes positives.
    Il est très plaisant de voir enfin Radagast, de voir comment il est si différent de Gandalf et Saruman. Je suis sûr que son traîneau tiré par des lapins aura fait grincer quelques dents, mais étrangement, pour moi il fonctionne et aide à donner ce ton si particulier au film, beaucoup plus léger et « féerique » (dans le sens « plus proche d’un conte de fées ») que Lord of the Rings. Une question me taraude par contre : comment a-t-il fait pour aller de Rhosgobel jusqu’aux plateaux à proximité de Rivendell en si peu de temps ? Mais c’est parce que je suis un geek tolkienophile.

    Azog. On peut trouver étrange la présence d’Azog en tant qu’antagoniste principal dans ce premier film, mais en fait, c’est très compréhensible. Sans lui, cette première partie de l’aventure de Bilbo ne posséderait pas vraiment d’antagoniste principal avec tous les déséquilibres que cela créerait dans l’histoire. Mais pourquoi Azog ? Pourquoi pas ? Même si je trouve que Bolg aurait peut-être été plus judicieux. Mais apparemment, ce dernier va apparaître dans les prochains films, donc le choix d’Azog pour ce premier film s’expliquera certainement plus tard. J’imagine Thorin le tuant lors du deuxième film, et Bolg souhaitant se venger dans le troisième, perpétuant ainsi le cercle vicieux de la haine entre les Nains et les Orcs.
    Qu’est-ce que je pense de lui ? J’avoue ne pas être totalement convaincu par son apparence, pas assez orc selon mon goût. Par contre j’aime beaucoup l’utilisation du personnage, en particulier pour le final du film qui est très réussi à mes yeux (alors que cette scène est peut-être celle que j’aime le moins dans le livre).

    La critique principale que je ferai au film c’est qu’il manque de scènes iconiques. On pourrait citer le repas des Nains chez Bilbo, mais au-delà, les scènes se suivent, certes sans problème, mais aucun moment n’est vraiment plus fort que les autres, même « Riddles in the dark » n’a pas l’impact que j’aurais souhaité, mais c’est peut-être tout simplement parce que la scène est très fidèle au livre et donc dénuée de tout suspense pour qui l’aura lu ?

     Je ne peux terminer sans parler un peu des acteurs et des personnages. Ian McKellen est de retour dans le rôle de Gandalf et tout aussi parfait qu’avant. De même pour Martin Freeman ; je craignais qu’il lui fut difficile de faire oublier Ian Holm, surtout que ce dernier reprend aussi son rôle dans la scène d’ouverture, mais au bout de quelques minutes, il est Bilbo et ne cessera de l’être.

    Les Nains sont excellents, tous. Bien entendu, certains n’ont que peu ou pas de lignes de dialogues mais ils sont tous crédibles et attachants. Thorin est parfait dans son rôle de héros tragique et plutôt antipathique (comme dans le livre en fait : cela aurait été une erreur que de le rendre plus sympathique, elle n’a pas été faite). Je me demandais un peu ce que Kili et Fili allaient donner et ils fonctionnent à merveille. J’avoue j’ai un petit faible pour Bofur, et j’espère que l’on verra plus Bifur, Bombur, Ori, Dori et Nori dans les films suivants. Dwalin est vraiment impressionnant, et Balin retranscrit parfaitement (peut-être parce qu’il est le seul nain vraiment détaillé et individualisé – avec Thorin – dans le livre).
    Les personnages que nous connaissons déjà (Elrond, Galadriel, Saruman et Gollum) n’ont bien entendu pas changé. Saruman est inquiétant et ambigu à souhait. A-t-il déjà sombré ? Pas encore ? Difficile à dire, et j’ose croire que c’est le but.

    En conclusion, nous avons ici un excellent film des plus plaisants. Depuis le début je me refuse de le comparer à Lord of the Rings pour toutes sortes de raisons, et même si le premier visionnage de Fellowship of the Ring a eu un impact bien plus fort sur moi, ce Voyage Inattendu est un régal et un film du niveau de ses prédécesseurs. Toutefois, il nous faudra attendre encore un an et demi pour avoir le film complet et donc une opinion plus aboutie. En tout cas, je commence à compter les jours avant Desolation of Smaug (ou en tout cas avant d’aller retourner voir celui-ci, si possible en 3D cette fois).

     

    Gandalf

     

     

  • Thorin Oakenshield

    Thorin Oakenshield

     

    Tout d’abord, je vous prierai de bien vouloir m’excuser du retard pour cet ultime post de présentation des Nains de Bilbo le Hobbit, mais certains problèmes techniques indépendants de notre volonté ont chamboulé le planning.
    Et si vous vous interrogez de l’absence de Fyly en ces lieux, sachez que moi aussi. Mais sachez aussi qu’elle est vivante, je lui ai parlé il y a quelques jours.

    Mais penchons-nous donc aujourd’hui sur le dernier Nain de la compagnie, souvent mentionné jusqu’à présent mais pas encore détaillé, je veux parler de Thorin Oakenshield, le leader de ce groupe bigarré qui va embarquer Bilbo dans des aventures auxquelles nul Hobbit n’aurait pu s’attendre.

    Et pour une fois, Thorin a une biographie un peu plus conséquente que certains de ses compagnons.

    Thorin n’est pas n’importe quel Nain, puisqu’il s’agit du descendant direct de Durin, fils du Roi Thráin II et petit-fils du Roi Thrór, en d’autres termes, il est le roi des Nains de la Lignée de Durin. Mais il est un roi sans royaume, puisque c’est là le sujet principal du livre et futur film qui nous intéresse sans trop vouloir en dévoiler.

    Dans sa jeunesse, Thorin a combattu dans la terrible Bataille d’Azanulbizar aux côtés de son père (pour mémoire, Azanulbizar, c’est la vallée de l’entrée Est de la Moria, là où la Communauté de l’Anneau pleure la « mort » de Gandalf dans le premier film/tome du Seigneur des Anneaux).

    Après celle-ci, il s’installa avec son peuple dans l’Ered Luin (les Montagnes Bleues), où il vécut jusqu’aux évènements de Bilbo le Hobbit. En 2845 (à l’âge de 99 ans, et 96 ans avant la Quête d’Erebor), à la mort de son père, il devint donc Roi de la Lignée de Durin.

    Durant son règne, la colonie des Montagnes Bleues grandit et d’enrichit au point de devenir une des colonies principales du peuple Nain. Néanmoins, jamais il ne considéra les Montagnes Bleues comme son royaume, pensant constamment à reconquérir Erebor où il est né et qu’il considère comme le vrai royaume de la Lignée de Durin depuis la chute de Khazad-Dûm.

    C’est en 2941, qu’il décida de partir à la reconquête de la Montagne Solitaire (Erebor), à l’issue de conversations avec Gandalf.

    Il est surnommé Oakenshield (Écu-de-chêne) car lors de la Bataille d’Azanulbizar, alors qu’il se retrouva désarmé et sans protection, il s’empara d’une grosse branche de chêne qui lui servit à la fois de bouclier et d’arme et grâce à laquelle il survécut et tua certainement de nombreux Orcs.

    Quelques mots maintenant sur sa représentation cinématographique. Le choix de Richard Armitage pour le jouer peut paraître surprenant au premier abord, principalement parce que Thorin est censé être le plus vieux de ces Nains dont la plupart ont pourtant assez vécu. Mais même si je pense que ce choix fait déjà hurler certain puristes, je le trouve judicieux. Il s’agit d’un rôle extrêmement physique, Thorin étant d’une fougue rarement égalée, et je pense qu’un acteur plus âgé aurait été moins convaincant. Il y aurait effectivement eu un problème de réalisme ne se posant pas forcément en littérature.
    Je pense que le fait de le faire apparaitre plus vieux aurait aussi posé un problème de ressemblance avec Gandalf, surtout avec une longue barbe blanche.
    Bref, jusqu’à présent, j’aime beaucoup de ce choix, les deux ou trois photos publiées de Thorin me convainquent et me rendent confident quand à l’interprétation de Richard Armitage. S’il sera différent en termes d’apparence, je pense qu’il sera très fidèle en termes de caractère et de comportement.

    Voilà, notre présentation des Nains de Bilbo le Hobbit touche à sa fin, je doute reparler beaucoup du film avant sa sortie dans un an (mais qui sait ?), mais je vais finir par quelques pensées personnelles quant à l’adaptation à venir.
    Je viens effectivement de finir de relire Bilbo le Hobbit que je n’avais pas relu depuis mes 12 ans, et je pense que même si cela ne plairait pas à certains fans intégristes de Tolkien, la nécessité de rajouter un certain nombre d’éléments s’impose. Et donc celle d’inventer des choses de la part de Peter Jackson. N’oublions pas qu’il s’agit à la base un livre pour enfants, et même s’il est si bon qu’il reste passionnant à lire même quand on a pas loin de 40 ans, certains personnages sont assez unidimensionnels (en fait certains des Nains du groupe n’ont pas une seule ligne de dialogue dans le livre) et un certain nombre d’épisodes demanderont à être nettement étoffés et/ou modifiés pour être convaincants sur un écran de cinéma.
    Mais j’ai confiance en Peter Jackson et si certaines personnes grincent des dents face à certains éléments ajoutés, je pense qu’ils sont nécessaires, surtout pour que The Hobbit garde la même dimension épique de Lord of the Rings auquel il ne pourra pas ne pas être comparé.
    Parmi ces éléments ajoutés, on sait déjà que la « mission secrète » de Gandalf apparaîtra et occupera certainement une place assez importante dans le film (surtout que d’un point de vue « historique » elle a une importance bien plus grande que la Quête d’Erebor), alors qu’elle est décrite en deux lignes dans le livre. La présence de Légolas est confirmée (et logique si on y réfléchit) ainsi que de nouveaux personnages (dont une dénommée Tauriel).

    Voilà, je laisse maintenant Bilbo le Hobbit de côté dans ce blog, pour environ un an je pense.

    Si vous avez des questions ou des commentaires, n’hésitez pas à les partager avec nous.

     

    Sources:

    – Photos : TheOneRing.net

    – Biographies :

    • Day, David “Tolkien, the Illustrated Encyclopedia.”  Simon & Schuster, New York. 1991.
    • Foster, Robert “The Complete Guide to Middle-Earth.”  Ballantine Publishing Group, New York. 1979.
  • Nori, Ori & Dori

    Nori, Ori & Dori

     

    Nori, Ori & Dori

     

    En fait, de biographie, il ne sera que très peu question à propos de ces trois Nains car les informations à leur propos son très limitées, voire inexistantes en dehors de la Quête d’Erebor. La seule chose que je peux vous dire à leur propos avant celle-ci, c’est qu’ils sont tous trois frères. Quant à ce qu’il advient d’eux après celle-ci, je ne peux vous parler que du destin d’Ori. Mais pas tout de suite. D’abord, parlons un peu de leur apparence et de ce qu’elle m’inspire.

     

     

    Commençons par Dori. Rien de bien particulier en fait à dire à son propos, il me semble être un des Nains les plus « typiques » de cette Compagnie en fait.

    Nori lui surprend essentiellement par sa coupe de cheveux pour le moins originale. Est-il un Nain « créatif », original, un peu artiste sur les bords ? Ou bien d’agit-il simplement d’une coiffure pas si particulière que ça chez les Nains, mais que nous ne sommes pas habitués à rencontrer ? À noter aussi que même si ses vêtements ne laissent pas supposer qu’il soit un véritable guerrier, je n’aimerais toutefois pas tâter de son marteau de guerre.

    Parlons d’Ori maintenant. À première vue, je dirais qu’il est le plus surprenant des 13 Nains, plus encore que Kili et Fili. On le devine, timide, réservé, un peu effacé par la personnalité probablement exubérante de Nori. On remarque qu’il a la barbe bien peu fournie. Il fait presque plus penser à un moine qu’à un Nain. Surtout que l’on remarque aussi qu’il n’a pas l’air armé, mais qu’il tient un livre entre ses mains. Bref, nous avons à faire ici à un personnage bien unique et très différent de ce que l’on imagine quand on parle de Nains. Mais là aussi, il faut blâmer nos propres préjugés envers ce peuple. Un peuple si ingénieux et qui attache une telle importance à son histoire ne peut être composé que de guerriers et de mineurs. Il se doit d’avoir aussi un certain nombre de lettrés. Ce qu’est indéniablement Ori.

    En effet, si on ne sait rien de sa vie avant de rejoindre Thorin dans sa quête, on sait ce qu’il fit après celle-ci, puisqu’il fit partie des Nains qui suivirent Balin en 2989 dans l’espoir de reconquérir la Moria. Nous savons déjà que cette expédition fut un échec plus que cuisant : la colonie fut totalement décimée en moins de cinq ans mais nous savons aussi qu’Ori fut l’un des tout derniers survivants et qu’il tomba sous les coups des Orcs dans la dernière poche de résistance que fut la Chambre de Mazarbul, là où se trouvait le tombeau de Balin.

    Et en fait, on voit Ori, ou plutôt son cadavre desséché dans le Seigneur des Anneaux !

     

     

    Oui c’est bien lui qui est là, transpercé d’une flèche, adossé au tombeau de Balin. Et ce sont ses écrits que Gandalf lit quand la Compagnie de l’Anneau arrive en ce lieu avant de se faire attaquer à leur tour par les Goblins locaux.

     

     

    Oui, Ori était l’historien et l’archiviste de la colonie naine de la Moria entre 2989 et 2994 et on peut penser (surtout qu’il voyage là aussi avec un livre) qu’il sera celui de Thorin et Compagnie. Peut-être même ce sera lui qui donnera l’idée à Bilbo de consigner le récit de son aventure dans un livre ?

     

     

  • Oin & Gloin

    Oin & Gloin

     

    Nous continuons notre présentation des Nains de Bilbo le Hobbit avec aujourd’hui deux Nains pas totalement inconnus, même aux yeux de ceux qui ne connaissent pas le livre :

     

    Oin & Gloin

     

    Oin et Gloin sont frères (au moment de la Quête d’Erebor, Oin a 167 ans, Gloin en a 158) issus de la Lignée de Durin. Et même si vous ne le savez pas encore vous connaissez déjà Gloin parce que vous l’avez vu dans La Communauté de l’Anneau et vous connaissez très bien son fils puisqu’il s’agit de Gimli. En effet, il est lui aussi présent au Conseil d’Elrond :

     

     

    Par contre, j’aurais bien du mal à vous dire qui est Gloin sur cette photo. Celui de gauche semble lui ressembler le plus, mais il semble aussi être le plus jeune. Gimli est le deuxième en partant de la droite, si vous avez des doutes, c’est parce que je doute qu’il s’agisse de John Rhys-Davis mais plutôt de sa doublure : il ne s’agit pas ici d’une photo à proprement parler mais d’une capture d’écran issue du plan de présentation des participants au Conseil d’Elrond. En d’autres termes, dans le film, l’image est panoramique (et donc mobile), elle ne s’arrête pas ainsi sur les Nains, et ils sont au milieu des Humains et des Elfes. En d’autres termes, c’est le genre de plan où les doublures des Nains ou des Hobbits sont utilisés, pas les acteurs que nous connaissons.

    Mais revenons-en à Gloin. S’il est impossible de savoir qui il est sur cette photo c’est aussi parce que cela n’a pas vraiment d’importance, il n’est pas nommé dans le film. Et les deux autres me demandez-vous ? Absolument aucune idée, dans le livre, il n’y a que deux Nains prenant part au Conseil, Gloin et Gimli, pas quatre.

    Quelques mots sur la biographie du père de Gimli. Il est donc né en l’an 2783 du Troisième Âge de la Terre du Milieu. Nous ne savons pas grand-chose de sa jeunesse, sinon qu’il a participé à la Bataille d’Azanulbizar (je le trouve un peu jeune pour cela, la bataille s’étant déroulée en 2799 mais bon, c’est ce que disent les deux sources que j’ai entre les mains) aux côtés de Thorin Oakenshield, Balin et Dwalin. Au passage, cette bataille s’est déroulée dans la vallée où la Compagnie de l’Anneau s’arrête pour pleurer Gandalf à la sortie de la Moria avant qu’Aragorn les pousse à continuer jusqu’à la Lorien avant la nuit. À la fin de la Guerre entre les Nains et les Orcs, il a suivi Thorin dans ses aventures avant de s’intaller avec lui dans les Montagnes Bleues (où Gimli est certainement né, il a déjà 62 ans au moment de la Quête d’Erebor au fait, mais il n’y prend pas part) avant de partir pour l’aventure qui constitue l’histoire de Bilbo le Hobbit.

    Je ne peux pas vous dire grand-chose de plus sur lui, sinon qu’il mourra environ 16 ans après la destruction de l’Anneau Unique dans des circonstances que j’ignore (peut-être tout simplement de vieillesse, il avait 252 ans à sa mort).

    Je ne dispose de pratiquement aucune information sur Oin avant la Quête d’Erebor (son âge et le fait qu’il est le frère de Gloin), par contre je peux vous dire ce qu’il advint de lui après cette aventure. Car voyez-vous, Oin fait partie des Nains qui ont choisi de suivre Balin dans sa tentative de reconquête de la Moria en 2989 (soit 48 ans après la Quête d’Erebor et 29 ans avant la Quête de l’Anneau). Nous savons tous comment cela s’est terminé, très mal, et comme tous les autres, Oin ne survivra pas à cette tentative. Il mourra 5 ans plus tard, en 2994, emporté et probablement dévoré par le Guetteur de l’Eau, l’espèce de pieuvre géante vivant dans le lac au pied de la porte ouest de la Moria.

    Quelques mots sur leur apparence à tous les deux. Je pense que de tous les Nains de Bilbo le Hobbit, ce sont les deux qui ressemblent le plus au « Nain type » mais je pense surtout que cela vient surtout du fait que nous n’avons pas beaucoup d’exemples de « Nains types » dans les films de Peter Jackson. En fait, nous avons uniquement la photo ci-dessus (et donc Gimli). Donc au final, Gloin et Oin, ainsi que Gimli, ne sont peut-être pas des « Nains types » mais se ressemblent (physiquement et dans leurs looks et équipements) du fait qu’ils sont de la même famille.

    Qu’en pensez-vous ?

     

     

    Notez la hache de droite, il s’agit en fait de celle de son père.

     

    Au fait, en ce qui concerne la prononciation de leurs noms, le « oi » ne se prononce pas à la française, mais en séparant les deux voyelles. Le « n » final est aussi prononcé, pas nasalisé comme en français. On dira donc « o-ine » et « glo-ine ».

     

    Sources:

    – Photos : TheOneRing.net

    – Biographies :

    • Day, David “Tolkien, the Illustrated Encyclopedia.”  Simon & Schuster, New York. 1991.
    • Foster, Robert “The Complete Guide to Middle-Earth.”  Ballantine Publishing Group, New York. 1979.

     

  • Kili & Fili

    Kili & Fili

     

    Aujourd’hui nous allons nous pencher sur les deux plus jeunes Nains de Thorin et Compagnie, Kili et Fili.

     

    Fili & Kili

     

    Kili

    Pas grand chose dans la biographie des deux frères. Ils sont tous deux neveux de Thorin Oakenshield et donc de la Lignée de Durin, et ils n’ont que peu vécu avant de s’engager dans la Quête d’Erebor (qui est je le rappelle le nom générique des évènements qui sont relatés dans Bilbo le Hobbit) qui est pour eux source d’aventures et sensations fortes (tout porte à croire qu’avant cette expédition, ils n’étaient que peu ou pas sortis des Montagnes Bleues). Kili a 77 ans, Fili en a 82, des jeunots voyez-vous (n’oubliez pas que les nains peuvent vivre plusieurs siècles).

    Depuis que les photos des deux gaillards ont été publiées, elles ont fait pas mal de bruit sur le web, certains fans un peu intégristes (Tolkien en a pas mal) étant choqués de se retrouver devant des Nains beaux, jeunes, sexys, et sans barbe pour le cas de Kili. Personnellement, une fois la surprise passée, je dois avouer que j’aime bien leurs looks. Une fois de plus, cela contribue à ne pas avoir des Nains trop stéréotypés et se ressemblant tous, et comme nous sommes dans un film, leur caractérisation doit aussi passer par leur apparence. Là aussi, en une photo, j’imagine déjà deux personnalités, deux caractères bien précis et bien différents l’un de l’autre. Je vois un Kili soucieux de faire ses preuves auprès de son oncle, et un Fili plus bon vivant, qui s’est lancé dans cette histoire presque plus pas désœuvrement qu’autre chose, histoire de bien rigoler un coup. Mais quoi qu’il en soit, leurs vêtements nous indique que nous avons là deux potentiellement féroces guerriers malgré leur jeune âge.

    Fili

    Bref, deux personnages qu’il me tarde vraiment de voir en action.

    Pour en revenir à leur apparence surprenante, notez quand même que Kili a l’air d’avoir les oreilles sacrément décollées, donc pas totalement un playboy non plus. Et puis messieurs, si vous trouvez toujours que leur apparence n’est pas assez « naine » pensez qu’il vous faudra quelques arguments pour arriver à traîner madame au cinéma avec vous en décembre 2012. Vous croyez qu’en lui disant qu’il y aura 13 gros barbus qui puent sous les bras (et j’ai même pas encore parlé de Beorn), que Viggo Mortensenne sera pas du tout là et Orlando Bloom apparaîtra à l’écran quelques minutes tout au plus, vous la convaincrez de vous suivre ?

     

    Et vous ? Quelles sont vos premières impressions de ces deux-là ?

     

  • Bombur, Bofur & Bifur

    Bombur, Bofur & Bifur

     

    Après, Balin et Dwalin, nous reprenons aujourd’hui notre présentation des Nains de Bilbo le Hobbit avec Bombur, Bofur et Bifur.

    de gauche à droite Bombur, Bofur et Bifur

     

    Je vais avoir un peu de mal à vous parler de leur biographie car elle est plus ou moins inexistante. Les seules choses décrites par Tolkien à leur propos c’est qu’ils sont cousins et que bien que leur famille vienne de la Moria, ils ne sont pas de la lignée de Durin. Pas grand-chose à se mettre sous la dent quoi. On ignore jusqu’à leur âge à l’époque de leur aventure en compagnie de Bilbo. Et la seule chose que je peux dire à leur propos sur l’après Quête d’Erebor, c’est que vers la fin de sa vie Bombur était devenu si obèse qu’il ne pouvait plus marcher et qu’il fallait jusqu’à six personnes pour le déplacer.

    Ceci dit, les premières photos que nous ayons des personnages m’inspirent toutefois quelques commentaires.

    Bombur d’abord, connu pour son obésité, j’avoue qu’il est le seul à me décevoir pour l’instant. Peut-être cela provient uniquement de la photo, mais de tous les Nains, il est celui qui semble le moins « vrai. » J’imagine que de par leur corpulence trapue « naturelle » comment représenter un Nain obèse peut s’avérer compliqué, et effectivement sous son pantalon, on a presque l’impression que l’acteur porte un « costume de sumo. » Même chose pour son double menton et son visage en général, les prothèses ne font pas du tout naturelles. Mais bon, une fois de plus, nous n’avons qu’une seule photo à nous mettre sous la dent et en plus elle est pas mal photoshoppée, je pense.

    Point positif : j’aime bien la grosse tresse qu’il a autour du coup et que je présuppose être sa barbe.

     

     

    J’aime beaucoup le look de Bofur. Il est pour moi l’exemple parfait de ce que l’on peut faire quand on crée un Nain original, crédible et qui ne ressemble pas du tout à Gimli. Juste avec cette unique image, on devine une personnalité à la fois joviale mais potentiellement dangereuse. Un bon vivant, pas forcément un guerrier, mineur peut-être et certainement un filou. Qu’en pensez-vous ?

     

     

     

     

     

    Quant à Bifur, la première chose qui saute aux yeux, c’est ce morceau de métal fiché dans son front. De quoi s’agit-il ? D’une blessure de guerre ? D’un accident à la mine ? En tout cas cela m’évoque automatiquement deux choses : je doute qu’il soit douillet (mais bon, les Nains sont-ils même capables de l’être), l’enlever est très certainement dangereux pour sa santé, sa vie même, et puis sont cerveau a dû être sacrément touché, non ? D’ailleurs son regard ne respire pas exactement l’intelligence, si ? Ces yeux un peu dans la vague ne seraient-ils que le signe d’une certaine bonhomie naturelle et non liée à sa blessure ?

    D’ailleurs je me demande si ce morceau de métal sera source de dialogues, d’une scène ou deux, ou bien sera-t-il passé sous silence tout au long des films ? Même si j’aimerais savoir de quoi il en retourne, je trouve presque la deuxième solution plus intéressante. Et vous, qu’en pensez-vous ?

     

    Sources photos : The One Ring.net

     

  • Balin & Dwalin

    Balin & Dwalin

     

    Comme promis il y a deux jours, je commence aujourd’hui ma série de portraits des Nains qui sont les protagonistes de l’adaptation cinématographique de The Hobbit par Peter Jackson.

    Je vous donne ici des mini-biographies de ces personnages mais sans toutefois dévoiler le contenu ni du livre, ni du film à venir, ne vous inquiétez pas.

     

    Commençons avec les deux frères : Balin et Dwalin.

     

    Balin & Dwalin

     

     

     

    Balin

    La première chose de notable chez le Balin de Peter Jackson c’est qu’il est clairement le plus vieux de la troupe de Nains, ce qui peut paraître étrange, vu que dans le livre, il ne l’est pas (même s’il n’est plus tout jeune). Mais je doute que cela ait une quelconque incidence sur quoique ce soit dans le film.

    Les autres choses que je peux vous dire sur lui sont les suivantes :  Né à Erebor, qu’il dû quitter à l’âge de 7 ans, il a 178 ans au moment du film (oui, ça vit vieux un Nain). Dans sa jeunesse (27 ans) il suivra le Roi Thrain II et combattra à ses côté dans la sanglante Guerre entre les Nans et les Orcs, à l’issue de laquelle il s’installera dans la colonie naine des Montagnes Bleues. À 78 ans, il essaiera de reconquérir Erebor toujours aux côtés de  Thrain II, mais cette expédition sera un échec cuisant qui coûtera la vie au roi. Il passera ensuite les 100 années suivantes dans les Montagnes Bleues avant de rejoindre Thorin dans sa quête. Quête qui constitue le noyau de l’intrigue de Bilbo le Hobbit.

    Je ne vais pas vous narrer ce qu’il advient de lui par la suite, mais si vous avez vu ou lu Le Seigneur des Anneaux, son nom ne doit pas vous être totalement inconnu, puisque c’est lui que Gimli espère retrouver quand la Compagnie de l’Anneau décide de traverser la Moria. En effet, des années après la Quête de Thorin et Companie, il décidera avec d’autres Nains de reconquérir la Moria, qui fut – je vous le rappelle – le royaume principal des Nains en Terre du Milieu avant que le Balrog ne se réveille et ne détruise tout le royaume des siècles avant les films. Comme vous le savez aujourd’hui, malgré un certain succès les premiers temps, cette tentative sera finalement vouée à l’échec et Balin y laissera la vie. C’est sur sa tombe que Gimli pleure avant que la Compagnie ne se fasse attaquer par une troupe de Goblins et un Troll.

    La Tombe de Balin

     

     

     

    Dwalin

    Dwalin, frère de Balin a 169 ans au moment de Bilbo le Hobbit. Il participa lui aussi à la tentative désastreuse de reconquête d’Erebor par le Roi Thrain II. Ce sont les seules informations contenues dans sa biographie avant la Quête de Thorin et Compagnie, donc je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur lui sinon commenter un petit peu sa photo.

    J’aime beaucoup comment on voit, seulement en une photo que Dwalin est un féroce guerrier, que ce soit de par la drôle d’arme à ses poignets, son énorme marteau de guerre, les blessures sur ses avant-bras dont il ne semble se soucier et surtout l’énorme cicatrice agrémentée de drôle de tatouages en haut de son crâne. On peut s’attendre à ce qu’il soit aux premières lignes des combats épiques que nous réserve le film à venir.

     

     

    Sources:

    – Photos : TheOneRing.net

    – Bibliographies :

    • Day, David « Tolkien, the Illustrated Encyclopedia. »  Simon & Schuster, New York. 1991.
    • Foster, Robert « The Complete Guide to Middle-Earth. »  Ballantine Publishing Group, New York. 1979.
  • Le Hobbit et les Treize Nains

    Le Hobbit et les Treize Nains

     

    Je ne vous apprends rien j’espère quand je vous dis qu’au moment où je tape ces lignes, Peter Jackson est en train de tourner The Hobbit.

    Pour les plus distraits d’entre vous, il s’agit du deuxième livre de J.R.R. Tolkien (et son premier situé dans la Terre du Milieu) qui narre comment un Hobbit sans histoire et très respecté du nom de Bilbo Baggins se retrouve embrigadé par un magicien du nom de Gandalf et 13 nains dans une drôle d’aventure où il sera question de Goblins, d’Elfes et de Dragon, et dont un épisode insignifiant en apparence va entraîner 60 ans plus tard les évènements décrits dans Le Seigneur des Anneaux.

    Le film ne sortira pas avant un peu plus d’un an (décembre 2012) mais je pensais que le moment était le bienvenu pour vous rafraîchir un peu la mémoire quant aux personnages principaux. J’ai d’ailleurs moi-même décidé de me la rafraîchir en relisant The Hobbit que je n’avais pas lu depuis mes 13 ans environ.

    Mais avant d’aller plus loin, je dois me corriger par rapport aux lignes précédentes. Peter Jackson n’est pas en train de faire un film, mais deux. Et je pense que cela est une très bonne idée, bien que cela implique aussi que nous devions attendre encore plus pour avoir l’histoire complète (le deuxième partie ne sortira elle, que fin 2013). En effet, même si The Hobbit est bien plus court que The Lord of the Rings, il est assez riche pour mériter plus de deux ou trois heures de temps à l’écran, et surtout, les tolkienophiles savent qu’en parallèle à la Quête d’Erebor (le petit nom de l’aventure de Bilbo et de ses 13 compagnons nains), il se déroule toute une série d’évènements très importants et impliquant les puissants de la Terre du Milieu. Il y est à peine fait allusion dans Bilbo le Hobbit, ils sont surtout décrits dans les appendices du Seigneur des Anneaux, mais Peter Jackson a décidé de les intégrer à son adaptation. Pari un peu risqué, puisque pour la première fois, des scènes entières et importantes seront inventées de toutes pièces (les appendices décrivant les évènements en question ne faisant que quelques paragraphes tout au plus), mais j’ai confiance en monsieur Jackson.

    Mais revenons-en à nos moutons puisque mon but aujourd’hui est de vous rafraîchir la mémoire quant aux personnages principaux du livre (et donc du film).

    On peut dire que le film contiendra trois sortes de personnages si on est pas tollkienophile.

    • Les personnages familiers, déjà vus dans Lord of the Rings. Certes, l’histoire se déroule 60 ans auparavant, mais avec tous ces personnages immortels, il y en a un paquet – pensez Elfes et Magiciens – qui étaient déjà nés et adultes à cette époque, de plus, il paraît que certaines scènes se déroulant à l’époque des autres films sont tournées, le prologue et/ou l’épilogue je présuppose.
    • Ensuite, il y a des personnages qui sont eux aussi familiers, mais qui sont joués par un autre acteur, je pense essentiellement au rôle titre, celui de Bilbo. Étant 60 ans plus jeune, Ian Holm ne pouvait décemment pas reprendre le rôle (il a fêté ses 80 ans il y a deux jours – Happy Birthday Sir Ian – et de plus, le rôle de Bilbo dans ce film est beaucoup plus physique que dans les précédents).
    • Puis, il y a les nouveaux personnages, ceux qui n’apparaissent pas dans Lord of the Rings (pas tout à fait vrai pour tous, comme nous le verrons plus tard) et qui sont pourtant centraux à l’histoire qui nous intéresse. Il s’agit essentiellement des 13 Nains dont je vais parler plus en détails dans quelques lignes et au cours de futurs posts. Il y a d’autres « nouveaux personnages » mais si vous ne connaissez pas déjà l’histoire, je veux pas tout dévoiler non plus.

     

     Parmi les personnages familiers, difficile de faire plus familier que Gandalf. Malgré le fait qu’il ne soit plus trop jeune lui non plus (72 ans), Ian McKellen a pu reprendre son rôle, ce qui est un soulagement à mes yeux. Vous le savez peut-être, mais la production du film a pris beaucoup de retard pour tout un tas de raisons, souvent extra-cinématographiques, au cours des dernières années et la participation de Sir McKellen fut mise en doute à plusieurs reprises. Mais tout est bien et croisons les doigts pour que tout finisse bien (malgré tous ces problèmes en période de pré-production, tout semble bien se dérouler depuis que le tournage a début en mars dernier).

    Que dire sur Gandalf lui-même ? Pas grand chose que vous ne sachiez déjà. Nous retrouvons là, Gandalf le Gris, qui porte mieux son nom que jamais, puisqu’il semble encore plus gris que dans Fellowship of the Ring. Oui, je fais surtout référence à sa barbe plus grisonnante que dans le film précédent. Choix un peu bizarre à mes yeux, Gandalf étant un immortel, il ne vieillit pas et sa barbe n’a pas de raison pour avoir tant blanchi en 60 ans. Mais bon c’est un détail pas bien important et d’un autre côté, cette représentation de Gandalf est plus proche de sa description originale.

     

    Parmi les personnages familiers mais ayant pris les traits d’un autre acteur, il y a donc Bilbo qui sera joué cette fois-ci par Martin Freeman. Si je ne m’abuse (et si on ne compte pas les Nains présents en arrière-plan au Conseil d’Elrond), il est le seul personnage dans ce cas-là, mais il n’est donc pas n’importe quel personnage puisqu’il est le protagoniste principal du livre et je présuppose du film. Pour l’instant et si je ne m’abuse, cette photo est la seule qui a été rendue publique. Personnellement, alors que je craignais qu’il soit difficile de l’imaginer sous d’autres traits que ceux d’Ian Holm (ce qui est intéressant quand on sait que lors de ma première lecture du Seigneur des Anneaux, c’était imaginer Bilbo âgé qui m’était difficile) je suis instantanément séduit par ce Bilbo jeune. Peut-être est-ce juste mon imagination, mais je trouve qu’il a vraiment à la fois un air de Baggins (l’attitude générale rappelle Frodo) et de Took (la blondeur et quelque chose dans le regard rappelle Pippin), car n’oubliez pas que si Bilbo est un Baggins de par son père, il est aussi un Took de par sa mère (comment aurait-il même accepté ce que Gandalf et les Nains lui proposaient s’il n’avait pas eu de sang Took ?)

     

    Et finalement, parmi les nouveaux personnages, je ne vous en propose pas un seul, mais carrément les 13 Nains (cliquez sur l’image pour la voir en plus grand) :

     

    La première impression que l’on a quand on les voit, c’est que certains sont effectivement surprenants. Je suppose que l’on peut attribuer ça à deux choses :

    • Les descriptions faites par Tolkien dans le livre sont plutôt sommaires et font presque penser aux Nains de la version Disney de Blanche Neige.
    • Le seul autre Nain avec lequel nous sommes « visuellement familiers » est Gimli, et si le look de certains ne dépareille pas trop du sien, pour d’autres on s’en éloigne énormément.

    Passé la surprise première, j’avoue être très fan de cette représentation des Nains. En effet, difficile de caractériser et d’individualiser facilement 13 personnages s’ils se ressemblent tous. De plus cela permet par la même occasion de caractériser une culture naine sans la stéréotyper (ce qui aurait été le cas si tous les 13 avaient juste ressemblé à des variations de Gimli). Je vous détaillerai un peu plus les 13 personnages (sans spoiler quoique ce soit, ne vous inquiétez pas) au cours des posts suivants, mais pour les plus impatients, voici leurs identités de gauche à droite (histoire que vous commenciez à les bosser dès maintenant pour être moins perdus quand ils se pointeront tous à la porte de Bilbo en décembre 2012) :

    Nori, Fili, Dori, Bofur, Gloin, Dwalin, Thorin Oakenshield, Balin, Oin, Bombur, Bifur, Ori, Kili